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Au nom de tous les miens
Collection : Vécu
Date de parution : 03/10/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Au nom de tous les miens

Collection : Vécu
Date de parution : 03/10/2013

Dès son premier jour sur Terre, Martin Gray doit apprendre à vivre avec la guerre et la mort qui semblent le poursuivre. La route qui le conduit de Varsovie occupée...

Dès son premier jour sur Terre, Martin Gray doit apprendre à vivre avec la guerre et la mort qui semblent le poursuivre. La route qui le conduit de Varsovie occupée par les Allemands au camp de Treblinka est semée de tragédies. Confronté à la disparition progressive de tous ses proches,...

Dès son premier jour sur Terre, Martin Gray doit apprendre à vivre avec la guerre et la mort qui semblent le poursuivre. La route qui le conduit de Varsovie occupée par les Allemands au camp de Treblinka est semée de tragédies. Confronté à la disparition progressive de tous ses proches, Martin n'a plus qu'un seul choix : vivre malgré tout et se battre contre la mort qui ne cesse de frapper autour de lui. À dix-sept ans, il prend tous les risques, connaît les pires souffrances mais n'abandonne jamais. Il sort victorieux de sa lutte contre la haine, la lâcheté et la fatalité, mais pour combien de temps ? Après la guerre, il part aux États-Unis retrouver sa grand-mère, seule survivante de cette famille décimée. Son courage et son ingéniosité lui permettent enfin de s'en sortir et la chance semble tourner : il devient riche et rencontre Dina, avec qui il se marie. Le couple s'installe en Provence où il vit des heures heureuses avec ses quatre enfants. Mais le répit est de courte durée : l'incendie de la forêt du Tanneron emporte brutalement sa nouvelle famille. Martin se retrouve encore une fois seul, mais chargé d'une mission essentielle : raconter la vie de tous les siens et préserver leur souvenir pour que la mort n'ait pas le dernier mot.

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EAN : 9782221128398
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221128398
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lesperanza 22/03/2024
    Il y a de ces ouvrages qui ne laissent pas indemne. Des ouvrages qui ne peuvent laisser indifférent. Celui-là en fait partie. On pourrait dire que c'est un témoignage de la Seconde guerre mondiale parmi tant d'autres. Après tout, toutes les biographies/autobiographies sur cet évènement sont terribles et méritent d'être lues… M'enfin en tout cas, me concernant, je ne regrette pas d'avoir découvert le récit de Martin Gray. J'ai appris l'existence de controverses sur cet ouvrage juste avant de commencer ma lecture. Cela m'a un petit peu refroidie sur le moment car j'avais envie de lire une « vraie » autobiographie/biographie sans éléments de fiction/romancés, maiiiis malgré les remises en question quant à la véracité de certains faits relatés, il n'empêche que je voulais lire ce témoignage depuis un long moment. Je ne me rappelle même plus depuis combien de temps il trainait dans ma PAL… Au nom de tous les miens est construit de manière assez classique, c'est-à-dire avec une approche chronologique. Tout commence à Varsovie, où Martin Gray voit, à dix-sept ans, se former le ghetto de Varsovie en 1940. Décidant de risquer sa vie chaque jour, il franchit les murs plusieurs fois dans la même journée afin de rapporter de la nourriture dans le ghetto. J'ai de suite été frappée par ce courage, cette résistance physique et mentale et cette rage de vivre. Tout cela me semble inimaginable. Mais bon, en même temps… si on ne m'avait pas raconté ce qu'il s'était passé durant cette période, jamais je n'aurais pu l'imaginer de moi-même… Alors bon. Étant donné le contexte, quand il s'agit de risquer sa vie ou attendre que la mort vienne nous chercher, peut-être le premier choix paraissait être le plus cohérent… Le ghetto de Varsovie, c'est environ un tiers de l'ouvrage, pendant lequel, tout d'abord, le narrateur raconte comment il arrive à survivre avec l'aide de camarades. Par la suite, cela devient bien plus difficile. L'étau se resserre. Les rafles commencent en 1942 et se multiplient afin de déporter la population vers Treblinka. Martin Gray finit par arriver lui-même dans le camp. Il y décrit l'horreur du quotidien, les scènes insoutenables, les morts, les suicides, et, pour lui, la volonté de survivre et de s'enfuir. Son récit se poursuit à travers sa fuite, sa rencontre avec des gens qui l'aident - ou non - à obtenir un travail quand on veut bien de lui, en échange de nourriture et d'un endroit pour dormir. Il évoque aussi ses tentatives d'aller à la rencontre de personnes, de juifs, pour leur parler de la réalité et de l'horreur de Treblinka ; et des juifs qui ne veulent pas l'écouter… C'est vrai qu'à cette époque, le monde n'était pas prêt à faire face à la réalité de ce qu'il se passait. Je suppose que cela a du être insupportable de vivre en ayant vécu l'inhumain avec tout autour de nous ces gens qui ne veulent rien entendre… Et en même temps, comment leur en vouloir ?… La force d'esprit de Martin Gray m'a semblé irréaliste à de nombreuses reprises. J'avais souvent cette impression qu'il était « héroïsé » et cela pouvait avoir tendance à me sortir de ma lecture. Après, c'est sûrement de par mon caractère et mon incapacité à pouvoir m'identifier à un personnage pareil que j'ai eu ce ressenti… Le narrateur s'enfuit encore, survit, retourne à Varsovie. C'est à ce moment-là qu'il nous conte le soulèvement du ghetto, cette révolte armée de 1943. Par la suite, Martin Gray rejoint ce qu'il appelle les partisans. Un groupe qui cherche à résister, se venger. Tuer. de la violence, encore, encore, encore. Il intègre la NKVD, au sein de laquelle il finit la guerre. On le charge de traquer des collaborateurs, mais bien qu'il soit animé d'une envie de se venger pendant un moment, il a rapidement le sentiment de faire partie des bourreaux. La troisième partie représente son départ pour une nouvelle vie. Il part à New-York, rejoint sa grand-mère et commence à faire des affaires pour faire fortune. Il ne se pose pas une seconde, finit par faire de nombreux allers-retours entre New-York et l'Europe. Pendant une partie de ma lecture, je n'ai pas du tout réussi à me sentir proche de lui car je ne comprenais pas ses agissements et je ne le voyais pratiquement jamais s'effondrer. Et puis j'ai fini par me demander si ce qu'il entreprenait n'était justement pas un moyen pour éviter de s'effondrer, combler un vide, faire taire ses pensées intérieures et ces images qui le hantent… On ne s'y attarde pas beaucoup, mais il m'a semblé qu'à un bref moment on a justement un entraperçu de ses sentiments teintés de désespoir... Plus tard, il rencontre Dina. Cette partie de sa vie constitue alors la quatrième partie de l'ouvrage. le début semble être tout ce qu'il y a de plus utopique… je prévoyais la chute à venir, sans avoir envie d'y arriver. La fin (la cinquième partie) était déjà annoncée dans la quatrième de couverture. Pourtant, ce fut une claque. J'ignore si c'est l'ouvrage biographique sur la Seconde guerre mondiale qui me marquera le plus, mais il n'y a aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'un témoignage méritant pleinement sa place et la renommée qu'il a eue. Quant aux controverses sur la véracité de ses jours à Treblinka, je me dis que si Martin Gray ne les a pas vécu, alors cela reste toujours ce qu'ont vécu d'autres… La seule chose qui m'a manquée est, je pense, ma proximité avec le narrateur. Comme je le disais ci-dessus, je pense que c'est dû à la façon dont il a été présenté. Sa force d'esprit ne peut que forcer l'admiration, mais elle m'a paru souvent peu réaliste et j'ai trop eu cette impression « d'héroïsation ». Peut-être parce que je suis ce genre de personne qui n'aurait jamais pu réaliser de tels exploits… Toujours est-il que j'ai ressenti tout du long une certaine distance avec le narrateur. (Sauf à certains moments et notamment concernant la fin, qui m'a pas mal impacté…) Certes il a vécu des choses si inhumaines que cela semble inconcevable sans l'avoir vécu, pourtant, j'ai eu davantage cette impression avec Martin Gray que pour d'autres narrateurs qui avaient aussi pourtant vécu des choses que je ne comprendrai jamais. Comme quoi… Mais bon ! Tout ceci n'est que pur ressenti personnel. Il est indéniable, et je pèse mes mots, que cet ouvrage mérite d'être lu.Il y a de ces ouvrages qui ne laissent pas indemne. Des ouvrages qui ne peuvent laisser indifférent. Celui-là en fait partie. On pourrait dire que c'est un témoignage de la Seconde guerre mondiale parmi tant d'autres. Après tout, toutes les biographies/autobiographies sur cet évènement sont terribles et méritent d'être lues… M'enfin en tout cas, me concernant, je ne regrette pas d'avoir découvert le récit de Martin Gray. J'ai appris l'existence de controverses sur cet ouvrage juste avant de commencer ma lecture. Cela m'a un petit peu refroidie sur le moment car j'avais envie de lire une « vraie » autobiographie/biographie sans éléments de fiction/romancés, maiiiis malgré les remises en question quant à la véracité de certains faits relatés, il n'empêche que je voulais lire ce témoignage depuis un long moment. Je ne me rappelle même plus depuis combien de temps il trainait dans ma PAL… Au nom de tous les miens est construit de manière assez classique, c'est-à-dire avec une approche chronologique. Tout commence à Varsovie, où Martin Gray voit, à dix-sept ans, se former le ghetto de Varsovie en 1940. Décidant de risquer sa vie chaque jour, il franchit les murs plusieurs fois dans la même journée afin de rapporter de la...
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  • Kotobafr 14/01/2024
    Je crois que c'est certainement le livre qui m'a le plus happé ces 10 dernières années, à tel point qu'il faut se faire violence pour arrêter la lecture. Dites-vous bien que si vous aimez lire le soir comme moi, il se peut que vous oubliez de dormir par inadvertance. Je ne me positionnerai pas sur la véracité du récit, en tout cas ce qu'essaye de transmettre Martin Gray attire inexorablement l'attention. Une claque monumentale donc et une vraie leçon de vie !
  • sherryyanne 19/12/2023
    Malgré les doutes établis plus tard sur la véracité de certains chapitres ou scènes, qui auraient pu être romancés par Max Gallo, co-auteur et écrivain des souvenirs de Martin Gray son co-auteur, ce livre reste dans mon souvenir comme une histoire tragique et bouleversante, celle de l'holocauste et du massacre de familles juives entières exterminées, des millions d'individus déportés, torturés et exécutés dans des conditions épouvantables et inhumaines. J'avais d'abord vu la série diffusée en 1978, à la télévision et ensuite j'ai acheté le livre, celui-ci plus la suite avec son épouse Dina et leurs enfants, tous morts dans un incendie, des années plus tard. Comment concevoir qu'un être humain puisse survivre à tant de tragédies, comment ne pas éprouver de la compassion pour l'atroce douleur qu'il a subi en perdant tous les siens, toute sa famille. C'est tellement impensable que le coeur se serre, en imaginant la souffrance de ce pauvre homme, broyé par la cruauté de la vie. Un livre triste mais à lire pour le témoignage d'une époque révolue que le monde ne doit plus jamais connaître, ce que certains ont malheureusement tendance à oublier, au vu de l'actualité sordide et inhumaine de ces dernières années, et plus particulièrement ces derniers mois, avec l'affichage quotidien et télévisuel d'une barbarie sans nom, qu'un être humain normalement constitué ne peut pas cautionner. Plus jamais ça, nous suggère ce livre, alors prenons garde à ce que cela ne se reproduise plus jamais.Malgré les doutes établis plus tard sur la véracité de certains chapitres ou scènes, qui auraient pu être romancés par Max Gallo, co-auteur et écrivain des souvenirs de Martin Gray son co-auteur, ce livre reste dans mon souvenir comme une histoire tragique et bouleversante, celle de l'holocauste et du massacre de familles juives entières exterminées, des millions d'individus déportés, torturés et exécutés dans des conditions épouvantables et inhumaines. J'avais d'abord vu la série diffusée en 1978, à la télévision et ensuite j'ai acheté le livre, celui-ci plus la suite avec son épouse Dina et leurs enfants, tous morts dans un incendie, des années plus tard. Comment concevoir qu'un être humain puisse survivre à tant de tragédies, comment ne pas éprouver de la compassion pour l'atroce douleur qu'il a subi en perdant tous les siens, toute sa famille. C'est tellement impensable que le coeur se serre, en imaginant la souffrance de ce pauvre homme, broyé par la cruauté de la vie. Un livre triste mais à lire pour le témoignage d'une époque révolue que le monde ne doit plus jamais connaître, ce que certains ont malheureusement tendance à oublier, au vu de l'actualité sordide et inhumaine de ces dernières années, et plus particulièrement ces derniers...
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  • Gloria4520 29/10/2023
    J'ai enfin terminé la lecture de ce roman ! Ma mère m'avait dit qu'elle l'avait lu alors qu'elle était enceinte de moi et que cela l'avait profondément bouleversée. J'arrive désormais à l'imaginer, étant moi-même émue, bien que bien loin des tumultes hormonaux de la grossesse. Il faut cependant préciser que ce n'est pas un roman, mais une autobiographie bouleversante d'un homme qui a traversé une vie terrible, enduré les pires épreuves, mais qui, malgré tout, a su se relever. Son courage, sa soif de vivre et sa force morale pour se relever sont tout simplement admirables ! C'est une lecture profondément émouvante, marquante. Après l'avoir lu, il y aura un avant et un après, tout comme après avoir lu le témoignage de Primo Levi "Si c'est un homme". Je trouve ce genre de lecture difficile, car elle nous confronte au pire de l'humanité, révélant toute sa noirceur. Pourtant, de telles lectures sont nécessaires, pour comprendre, pour ne jamais oublier... jamais ! C'est ainsi que nous pouvons éviter que de tels événements ne se reproduisent. Néanmoins, il est difficile de ne pas s'interroger sur le monde actuel, où rien n'est garanti. Je croyais être bien informée sur l'histoire de la Shoah, pensant tout savoir. Mais à chaque page de cette partie du livre, celle qui m'a le plus bouleversée, je découvre que l'horreur n'a pas de limites, que l'être humain peut se révéler être un monstre enragé, assoiffé de destruction. J'ai été particulièrement choquée en découvrant les horreurs de Treblinka à travers ces pages. Cela m'a incitée à vouloir en apprendre davantage, à ne jamais oublier. J'ai entendu parler de controverses concernant la présence réelle de Martin Gray à Treblinka, ainsi que sur ses actions effectives là-bas. Honnêtement, peu importe ! Nous savons tous que de tels événements se sont produits ! Malheureusement, il n'est pas nécessaire d'embellir Treblinka, car des témoignages terrifiants attestent de la véracité de chaque mot décrivant le quotidien dans cet enfer. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de débat possible ! C'est un livre exceptionnel, puissant et incroyablement bouleversant.J'ai enfin terminé la lecture de ce roman ! Ma mère m'avait dit qu'elle l'avait lu alors qu'elle était enceinte de moi et que cela l'avait profondément bouleversée. J'arrive désormais à l'imaginer, étant moi-même émue, bien que bien loin des tumultes hormonaux de la grossesse. Il faut cependant préciser que ce n'est pas un roman, mais une autobiographie bouleversante d'un homme qui a traversé une vie terrible, enduré les pires épreuves, mais qui, malgré tout, a su se relever. Son courage, sa soif de vivre et sa force morale pour se relever sont tout simplement admirables ! C'est une lecture profondément émouvante, marquante. Après l'avoir lu, il y aura un avant et un après, tout comme après avoir lu le témoignage de Primo Levi "Si c'est un homme". Je trouve ce genre de lecture difficile, car elle nous confronte au pire de l'humanité, révélant toute sa noirceur. Pourtant, de telles lectures sont nécessaires, pour comprendre, pour ne jamais oublier... jamais ! C'est ainsi que nous pouvons éviter que de tels événements ne se reproduisent. Néanmoins, il est difficile de ne pas s'interroger sur le monde actuel, où rien n'est garanti. Je croyais être bien informée sur l'histoire de la Shoah, pensant...
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  • scheidecker 22/08/2023
    S’il fallait n’en retenir qu’un mot, ce serait résilience ! Difficile de se mettre à la place de l’auteur et même d’imaginer seulement l’horreur de ce qui lui est arrivé. Notre première pensée c’est qu’il est impossible de s’en remettre et pourtant .., quelle belle âme. J’ai dévoré ce livre.
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