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C'est une chose étrange à la fin que le monde
Date de parution : 04/11/2010
Éditeurs :
Robert Laffont

C'est une chose étrange à la fin que le monde

Date de parution : 04/11/2010

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et...

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent...

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions.
L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants ? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ?
Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.

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EAN : 9782221123362
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221123362
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • KotolineBastacosi 14/02/2023
    Oui, avec Dieu qui prend la parole pour développer les réflexions de l'auteur, avec "Le rêve du Vieux" (Dieu) et "Le fil du labyrinthe" (l'auteur qui déroule, en effet, le fil depuis la création du monde jusqu'à l'avenir le plus lointain ou envisageable), dans la première partie qui couvre les 143 premières pages, je me suis absolument "régalée" à la lecture à la fois légère, profonde, savante, poétique, - quel dithyrambe, mais pourtant mérité - de ce nouveau petit chef d'oeuvre. J'avais craint que ce nouveau roman ne ressemble, par certains aspects, au précédent, "Qu'ai-je donc fait", que j'avais lu avec délices et qui parlait, lui aussi, de la création de l'Univers et des rapports de l'homme avec Dieu. Or, il n'en est rien, et ce livre est une profonde réflexion sur le Monde, bien sûr, sur la place de l'homme dans l'univers, sur la vie, sur la mort. Une thèse et une synthèse des savants et philosophes de tout temps qui ont essayé de donner une explication à la création du monde : aucun ne manque, et même ceux que la plupart d'entre nous ne connaissaient pas, apparaissent, et nous étonnent. Beaucoup d'humour, quand "Le Rêve du Vieux" s'exclame "Poussière d'étoiles, mon cul" (p.106), et qui remercie, pour conclure, la main d'un homme qui a effacé, sur les murs d'une université américaine,le fameux "Dieu est mort signé Nietzsche", pour écrire "Nietzche est mort, signé Dieu". Dieu s'amuse et s'étonne, argumente et s'attendrit ou s'agace, tandis que "le fil du labyrinthe" expose les croyances, progrès, errances, exploits ou erreurs de ceux qui ont essayé de comprendre et d'expliquer. La seconde partie, intitulée "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien", rend la parole à Jean d'Ormesson, toujours disert, brillant, réconfortant aussi. Il s'étonne, il s'émerveille devant les multiples aspect de la Création, et nous invite à jouir de la vie, qui est Beauté avant tout, et fait naître ce sentiment d'admiration. Il s'interrompt pour nous dire qu'il est agnostique et qu'il s'interroge pour comprendre. Dans cette seconde partie, un long développement sur tout ce qui touche à Dieu et au Monde, partie structurée par plus de quarante "titres" qui suscitent un intérêt majeur et inattendu :"le monde est un roman", "le temps est un mystère","la réalité est un rêve", "le monde est une énigme", "l'être est et c'est assez". Bref : "Dieu existe-t-il ? et "qu'y a-t-il après la mort ? Voilà les questions essentielles. La dernière partie, "La mort, un commencement ?" nous amène à nous transcender, à devenir meilleurs. La bonté de l'auteur perce à travers toutes les lignes, lui qui a foi en l'homme et qui nous incite à l'aimer. S'il ne croit pas vraiment en Dieu, il écrit cependant "Je doute de Dieu parce que j'y crois". Et s'il devait croire en une seule chose, plus qu'en les mots mêmes qui sont pour lui sa raison d'être, il ne devrait croire qu'en Dieu ! Dans les dernières pages, il s'exclame, empli de la joie du Monde et de l'espérance, "tout est bien :" Une telle posture, une telle ouverture et sincérité, voire naïveté, de sa part, nous font éprouver pour lui une grande sympathie, qui est sans doute celle qui devrait unir tous les habitants de notre planète. Il y a, en effet, un tel amour de notre monde, de tous ces hommes, grands et petits, sentiment servi par un style toujours étonnamment beau (malgré l'âge qui avance...), limpide, sincère, que nous avons parcouru cet ouvrage avec une grande joie au coeur. Car le talent ou le génie de Jean d'Ormesson, c'est de nous rendre la joie de vivre quand nous sommes tristes ou inquiets. Lui nous rassure toujours. Il est tel que nous le voyons à la télévision : calme, ouvert au dialogue, convaincant, apaisant, étonnant. Avec lui, tout est possible. Certains lecteurs ou critiques pourront lui reprocher de faire étalage de sa culture ou d'être trop narcissique. Qui ne l'est pas, d'une façon ou d'une autre ? Cette ostentation, qui n'est en fait que le support d'un développement intime n'ayant pas d'autre but que toucher aux universaux, est rachetée par ce ton de confident nous assurant que nous sommes véritablement ses amis, nous lecteurs, et qu'il est, lui, assurément, aussi notre ami et notre frère, celui qui connaît les questions que nous nous posons tous, auxquelles il apporte des réponses sensées, humaines et poétiques. Je recommande chaudement ce livre, qui a le mérite de plaire et de toucher, de nous rendre plus gais et plus forts, plus confiants également en nous-mêmes et en l'Homme, tout en nous instruisant.Oui, avec Dieu qui prend la parole pour développer les réflexions de l'auteur, avec "Le rêve du Vieux" (Dieu) et "Le fil du labyrinthe" (l'auteur qui déroule, en effet, le fil depuis la création du monde jusqu'à l'avenir le plus lointain ou envisageable), dans la première partie qui couvre les 143 premières pages, je me suis absolument "régalée" à la lecture à la fois légère, profonde, savante, poétique, - quel dithyrambe, mais pourtant mérité - de ce nouveau petit chef d'oeuvre. J'avais craint que ce nouveau roman ne ressemble, par certains aspects, au précédent, "Qu'ai-je donc fait", que j'avais lu avec délices et qui parlait, lui aussi, de la création de l'Univers et des rapports de l'homme avec Dieu. Or, il n'en est rien, et ce livre est une profonde réflexion sur le Monde, bien sûr, sur la place de l'homme dans l'univers, sur la vie, sur la mort. Une thèse et une synthèse des savants et philosophes de tout temps qui ont essayé de donner une explication à la création du monde : aucun ne manque, et même ceux que la plupart d'entre nous ne connaissaient pas, apparaissent, et nous étonnent. Beaucoup d'humour, quand "Le Rêve du Vieux" s'exclame "Poussière d'étoiles,...
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  • Laveze 01/11/2022
    C'EST UNE CHOSE ÉTRANGE Á LA FIN QUE LE MONDE de JEAN d'ORMESSON Mon premier livre de ce célèbre académicien et je dois dire que le propos comme le style m'ont séduit. Interrogations sur le monde l'homme dieu le big bang tout y passe avec une grande intelligence. Un humaniste. Une très belle lecture.
  • Santarini 10/05/2022
    Cet essai nous balade au travers des grandes questions existentielles : l'être, la vie, la mort, le sens… Somptueuse errance d'érudit, il passe par l'histoire de l'Univers, de la vie, de l'Homme, des mythes... On y trouve une histoire de la notion de Dieu. Comme Albert Einstein, le prestigieux auteur de cet ouvrage utilise, pour cet être hypothétique, l'appellation familière "le Vieux", mais pour autant, à mon sens, cela ne le lui rend pas plus proche que pour n'importe qui... La promenade nous amène auprès des penseurs qui, tout au long de l'histoire, ont cherché des réponses à ces questions fondamentales posées à l'humanité. Un chapitre est même intitulé "Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?". J'ai beau savoir, ou me douter, qu'il n'existe pas vraiment, pour l'instant, de réponse fiable à ces questions, de solution rigoureusement démontrée à ces problèmes, je n'ai pas pu m'empêcher, à la lecture de ce livre, d'éprouver quelque chose qui ressemble à de la déception. Sans me l'avouer, j'espérais trouver un peu plus d'idées personnelles de l'auteur et peut-être même – qui sait ? – quelques idées nouvelles… J'attendais, sans doute un peu naïvement, une réflexion plus approfondie à propos des mécanismes de l'Univers et des hypothèses pour tout ce qui se trouve au-delà des frontières de nos connaissances actuelles. Je n'ai trouvé qu'une sorte de rêverie poétique construite sur la base d'un récit bibliographique prolixe. Le tout me laisse une impression d'artificialité. C'est brillant, mais artificiel ! L'auteur considère ce livre comme un roman. Il écrit : "L'univers tout entier, avec tout ce qu'il contient, est un roman fabuleux. C'est pour cette raison, et non pour attirer le chaland, que les pages que vous lisez se présentent sous la rubrique : "roman"." J'aurais tendance à le considérer plutôt comme une sorte d'exposé bibliographique impersonnel. Cette sorte d'exercice de style érudit me laisse sur ma faim. En l'occurrence, comme chaland, je n'ai pas été bon public. Une chose étrange à la fin que ce livre !Cet essai nous balade au travers des grandes questions existentielles : l'être, la vie, la mort, le sens… Somptueuse errance d'érudit, il passe par l'histoire de l'Univers, de la vie, de l'Homme, des mythes... On y trouve une histoire de la notion de Dieu. Comme Albert Einstein, le prestigieux auteur de cet ouvrage utilise, pour cet être hypothétique, l'appellation familière "le Vieux", mais pour autant, à mon sens, cela ne le lui rend pas plus proche que pour n'importe qui... La promenade nous amène auprès des penseurs qui, tout au long de l'histoire, ont cherché des réponses à ces questions fondamentales posées à l'humanité. Un chapitre est même intitulé "Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?". J'ai beau savoir, ou me douter, qu'il n'existe pas vraiment, pour l'instant, de réponse fiable à ces questions, de solution rigoureusement démontrée à ces problèmes, je n'ai pas pu m'empêcher, à la lecture de ce livre, d'éprouver quelque chose qui ressemble à de la déception. Sans me l'avouer, j'espérais trouver un peu plus d'idées personnelles de l'auteur et peut-être même – qui sait ? – quelques idées nouvelles… J'attendais, sans doute un peu naïvement, une réflexion plus approfondie à propos des mécanismes de l'Univers et...
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  • Kez 24/01/2022
    1ere phrase Un beau matin de juillet, sous un soleil qui tapait fort, je me suis demandé d’où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette Terre. Pour une fois, je commence par la première phrase car elle se trouve expliquer le contenu de ce roman. Dans la première partie, intitulée « Que la lumière soit ! », le rêve du Vieux (suivant votre inclinaison, vos croyances il aura un nom différent) et le fil du labyrinthe s’entrelace pour raconter la création du monde… ou du moins des versions évolutives de cette création. C’est assez fascinant. On y voit l’évolution du monde et la montée en puissance de la science qui peu à peu permet d’expliquer certains phénomènes. En parallèle le Vieux observe et commente. C’est un bon rappel de l’évolution des sciences et de la philosophie. C’est tendre et ironique. C’est bien écrit. Néanmoins, c’est très occidentalisé, quid des autres visions du monde et de leurs connaissances scientifiques. C’est certes intéressant de revoir les différentes théories scientifiques et les doutes des hommes tels que Darwin. Mais est ce nécessaire pour la démonstration d’étaler les chiffres et les données, mais pourquoi ne pas parler de toutes les tracasseries subies par ces hommes de science du fait de la religion. Il y ait fait une vague mention des US mais c’est très rapide comparé à la définition d’une année lumière, de la vitesse de cette lumière (8 mn pour venir du soleil à la Terre)… Je regrette ce choix très politiquement correct. Je trouve que cela aurait donné plus de force à sa démonstration. Enfin voyons ce que nous réservent les autres partis avant de tirer une conclusion sur ce roman. Quelques phrases de cette première partie. D’où nous venons ? De très loin. Derrière moi ; il y avait des fleuves de sperme et de sang, des montagnes de cadavres, un rêve collectif et étrange qui trainait sous des cranes, dans des inscriptions sur des pierres ou du marbre, dans des livres, depuis peu dans des machines – et que nous appelons le passé. Et des torrents, des déserts, des océans d’oubli. La science d’aujourd’hui détruit l’ignorance d’hier et elle fera figure d’ignorance au regard de la science de demain. Dans le cœurs des hommes, il y a un élan vers autre chose qu’un savoir qui ne suffira jamais à expliquer un monde dont la clé sécrète est ailleurs. La seconde partie (pourquoi il y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?) est dédiée à la genèse de ce livre. Il y est question de la nature du temps, de la mort, du mur de Planck (mini espace avant le big bang). L’auteur nous livre ses gouts, ses questionnements à l’origine de ce livre. Il nous fait part de ses doutes sur l’existence d’un dieu mais en même temps sur son espérance que peut être quelqu’un ou quelque chose existe car le monde en perdant la foi aurait aussi perdu l’espérance. C’est sans doute réducteur puisque l’auteur ne parle pas de l’impact des religions même s’il ne nie pas les aspects négatifs de ces religions. Il parle d’un point de vue macro et on peut être d’accord sur la disparition de l’espérance mais attendre un lendemain qui n’existe pas. Est-ce la seule solution ? Et puis si cela finit par signifier qu’il ne faut rien changer et tout subir… In fine, un livre intéressant qui révèle beaucoup de l’auteur. C’est le livre d’un homme qui a été gâté par la vie. Peut être est ce aussi les questionnements d’un homme et de ses pensées à la fin d’une vie aisée. C’est un mélange de savoirs sur l’évolution de la science, de ses tâtonnements et de ses éclaircissements. Il y est aussi question de philosophie. Par contre je regrette que ce livre soit autant focalisé sur l’occident. Je trouve vraiment réducteur de ne voir le monde de ce seul coté. 1ere phrase Un beau matin de juillet, sous un soleil qui tapait fort, je me suis demandé d’où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette Terre. Pour une fois, je commence par la première phrase car elle se trouve expliquer le contenu de ce roman. Dans la première partie, intitulée « Que la lumière soit ! », le rêve du Vieux (suivant votre inclinaison, vos croyances il aura un nom différent) et le fil du labyrinthe s’entrelace pour raconter la création du monde… ou du moins des versions évolutives de cette création. C’est assez fascinant. On y voit l’évolution du monde et la montée en puissance de la science qui peu à peu permet d’expliquer certains phénomènes. En parallèle le Vieux observe et commente. C’est un bon rappel de l’évolution des sciences et de la philosophie. C’est tendre et ironique. C’est bien écrit. Néanmoins, c’est très occidentalisé, quid des autres visions du monde et de leurs connaissances scientifiques. C’est certes intéressant de revoir les différentes théories scientifiques et les doutes des hommes tels que Darwin. Mais est ce nécessaire pour la démonstration d’étaler les chiffres et les données, mais pourquoi ne pas parler de toutes les...
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  • LaMoun 15/01/2022
    Un peu déçue, J'aurais aimé que le texte soit lu par monsieur D' Ormesson, ses textes ont bien plus, de charme et d'impact quand il y met sa fougue verbale. C'est une causerie-réflexion au coin du feu qui reprend des notions déjà bien connues mais exprimées et illustrées par la verve de monsieur d'Ormesson
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