C., La face noire de la blanche

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• 94sophie947708 02/11/2020

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  Une histoire terrible, et pourtant réelle, avec une fin heureuse, tellement rare dans le milieu de la toxicomanie. C'est un témoignage important, sans fard, sans rien cacher, du piège terrible dans lequel est tombé Juliette alias Lolita, en voulant simplement, s'amuser, faire la fête avec des amis. Mais cet amusement, sous produits, pour tenir toute la nuit, entraîne rapidement les méfaits : ne cotoyer que des personnes consommant des produits, ne pas faire de soirées et de fêtes sans produit, en prendre tous les jours, ne vivre que dans l'attente de la prochaine prise, devenir dépressif, toxicomane, alcoolique, endetté, voire dealer afin de se payer ses doses ,changer de personnalité, de caractère, s'éloigner de sa famille, de son travail, de ses racines. Le tout, sans s'en rendre compte rapidement, car immergé dans ce milieu, on ne comprend plus que les autres ne consomment pas de produits, pour vivre et se sentir bien, perdre l'envie d'arrêter de consommer, car cela nécessite de gros gros efforts, et que c'est très difficile de s'y tenir. Mais, Juliette, mue par un très fort instinct de survie, arrive à se rendre compte du piège et gouffre dans lequel elle est enfoncée et arrive à s'en sortir en changeant radicalement de vie quotidienne, et en se rapprochant de sa famille. C'est un témoignage dur et émouvant, car malheureusement, beaucoup de jeunes y succombent, en ayant au départ, voulu s'amuser et oublier que la drogue et tous les produits s'y apparentant, détruisent et dirigent, en leurrant la personne. Une histoire terrible, et pourtant réelle, avec une fin heureuse, tellement rare dans le milieu de la toxicomanie. C'est un témoignage important, sans fard, sans rien cacher, du piège terrible dans lequel est tombé Juliette alias Lolita, en voulant simplement, s'amuser, faire la fête avec des amis. Mais cet amusement, sous produits, pour tenir toute la nuit, entraîne rapidement les méfaits : ne cotoyer que des personnes consommant des produits, ne pas faire de soirées et de fêtes sans produit, en prendre tous les jours, ne vivre que dans l'attente de la prochaine prise, devenir dépressif, toxicomane, alcoolique, endetté, voire dealer afin de se payer ses doses ,changer de personnalité, de caractère, s'éloigner de sa famille, de son travail, de ses racines. Le tout, sans s'en rendre compte rapidement, car immergé dans ce milieu, on ne comprend plus que les autres ne consomment pas de produits, pour vivre et se sentir bien, perdre l'envie d'arrêter de consommer, car cela nécessite de gros gros efforts, et que c'est très difficile de s'y tenir. Mais, Juliette, mue par un très fort instinct de survie, arrive à se rendre compte du piège et gouffre dans lequel elle est enfoncée et arrive à s'en sortir en changeant...

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• bbtiz 02/05/2017

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  "Les paillettes se posent sur mes pupilles et c'est en aveugle que j'avance, illuminée nuit après nuit, sans avoir l'idée qu'un jour je finirai par griller." La claque. Quand j'ai commencé ce roman, je m'attendais à un témoignage à la "moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée", une histoire tragico-toxo-dramatique, que j'allais lire vaguement émue mais incapable de m'identifier aux personnages, tellement ils auraient été aux antipodes de moi, ma vie, mes amis. Mais loin de l'enfant en mal-être qui se coupe de la société et se pique, tombant dans une sorte de contre-société, Juliette "l'anti héroïne" de ce roman se croit jeune, belle et s'imagine la vie devant elle, pleine de belles surprises. Elle nie sa toxicomanie en y voyant quelque chose de festif et de mondain, elle nous entraîne derrière elle dans des fêtes aux quelles on a déjà assisté soi-même, nous montre des gens qui nous ressemblent mis à part qu'ils "tapent" comme elle dit. Son récit est une vraie claque, car loin d'être une personne à la vie et au style différent du mien, elle est quelqu'un que j'aurai pu rencontrer, avec qui j'aurai pu sortir. La banalisation de sniffer plutôt que de se piquer, le côté "discret" de la dépendance et des effets physiques de la "C." rend l'addiction transparente à un œil non averti. L'écriture est assez neutre, avec cependant de très jolies tournures de phrases, qui permettent de donner par moment une touche de douceur, de poésie, ce qui coupe la violence du récit. Mais c'est chaque fois une poésie très noire, qui illustre bien la souffrance de Juliette... Parlant de l'addiction de son amoureux, qu'elle pense être l'homme de sa vie, pour qui elle se dit prête à mourir: "Ça ne me concerne pas, point." À ce moment du récit j'ai du reposer le livre. Les émotions étaient trop forte j'ai pleuré. Pourtant c'était un passage comme un autre, elle racontait de façon détaché la chose. Mais cette phrase m'a mise face à un gouffre de solitude tel que je n'ai pu qu'en ressentir une profonde pitié, compatir à l'isolement dans lequel la blanche avait poussé cette petite fille, au point qu'elle se sente attachée à quelqu'un dont finalement elle ne partage rien, pas la vie, juste des traces de poudre qui leur coupe tous sentiment... Maintenant que je referme ce récit, terminé et que je médite, je ne peux qu'admirer le courage qu'il aura fallut pour parler, pour témoigner. Et me dire que je surveillerai de plus près mes amis pour leur tendre la main s'ils tombent dans ce bourbier."Les paillettes se posent sur mes pupilles et c'est en aveugle que j'avance, illuminée nuit après nuit, sans avoir l'idée qu'un jour je finirai par griller." La claque. Quand j'ai commencé ce roman, je m'attendais à un témoignage à la "moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée", une histoire tragico-toxo-dramatique, que j'allais lire vaguement émue mais incapable de m'identifier aux personnages, tellement ils auraient été aux antipodes de moi, ma vie, mes amis. Mais loin de l'enfant en mal-être qui se coupe de la société et se pique, tombant dans une sorte de contre-société, Juliette "l'anti héroïne" de ce roman se croit jeune, belle et s'imagine la vie devant elle, pleine de belles surprises. Elle nie sa toxicomanie en y voyant quelque chose de festif et de mondain, elle nous entraîne derrière elle dans des fêtes aux quelles on a déjà assisté soi-même, nous montre des gens qui nous ressemblent mis à part qu'ils "tapent" comme elle dit. Son récit est une vraie claque, car loin d'être une personne à la vie et au style différent du mien, elle est quelqu'un que j'aurai pu rencontrer, avec qui j'aurai pu sortir. La banalisation de sniffer plutôt que de se piquer, le...

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• philarmonic 07/03/2017

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  Les deux premiers chapitres (tres courts) nous font entrer dans ce récit poignant, réaliste et non-moralisateur. La jeune Juliette découvre la vie, le monde du travail, Paris, l'amour et la cocaine. Magnifique ouvrage plein d'émotion. Bravo pour cette belle plume!
• FRANGA 03/10/2015

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  un témoignage intéressant, pour ceux qui connaissent la cocaïne, pour ceux qui ne la connaissent que de nom, comme un danger potentiel pour leur entourage, parce qu'eux sont persuadés qu'ils n'y toucheront jamais...