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Ciel brûlant de minuit
Patrick Berthon (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 10/07/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

Ciel brûlant de minuit

Patrick Berthon (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 10/07/2014

XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.
Tandis...

XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.
Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter...

XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.
Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.
Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.
Et tous, ils cherchent la sortie.
Dans les étoiles...
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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EAN : 9782221130148
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221130148
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • rthery 01/04/2024
    isbn:9782253072140
  • lehibook 09/08/2021
    Ce roman (daté de 1994) vaut plus ,pour moi, par son arrière-plan que par son intrigue. Celle-ci une lutte entre multinationales sur fond d'exploration spatiale n'est pas inoubliable. Par contre la peinture d'une Terre dystopique ravagée par la pollution et l'effet de serre est très réaliste (lisez les rapports du GIEC) . Les solutions possibles : dépollution , adaptation par manipulation génétique ou exode dans l'espace rappellent de manière inquiétante les délires des transhumanistes .A noter aussi une géopolitique originale où juifs et japonais ont échangé leur place .
  • Oliv 23/11/2018
    Publié dans les années 90, "Ciel brûlant de minuit" est l'une des oeuvres les plus récentes de Robert Silverberg, d'où sa thématique très actuelle : la question environnementale. On y découvre une Terre au climat détraqué avec, par exemple, des pluies plus abondantes au Moyen-Orient que dans les régions agricoles traditionnelles des États-Unis. Conséquence du réchauffement global, la fonte des glaces a provoqué la submersion de nombreuses zones côtières, le Japon notamment. Suite à la disparition de la couche d'ozone, les habitants sont contraints à des injections quotidiennes pour éviter que leur peau ne brûle au soleil. Quant à l'air, qui ressemble à "une soupe épaisse" au point de nécessiter l'usage de masques filtrants, il est en passe de devenir littéralement irrespirable... La survie du genre humain repose désormais sur différentes options : des modifications génétiques permettant de s'adapter aux nouvelles conditions environnementales ; l'organisation de voyages interstellaires afin de découvrir d'autres planètes habitables ; l'émigration vers l'une des nombreuses stations orbitales – ces dernières fonctionnant à la manière d'états indépendants. La quatrième de couverture, comme souvent, est à côté de la plaque : l'action ne se déroule pas au 24ème siècle (qui pourrait croire qu'il faille attendre si longtemps pour voir de graves problèmes écologiques se généraliser sur notre planète ?) mais dans un futur bien plus proche de nous, sans doute aux alentours de 2100 si l'on se fie à certains indices, comme les souvenirs d'enfance du grand-père de Carpenter qui le ramènent à la fin du 20ème siècle ou au début du 21ème... D'ailleurs, bien que certaines de leurs tâches soient dévolues à des androïdes, les Terriens du futur imaginé par Silverberg utilisent une technologie guère plus évoluée que celle de l'an 2000. Plus globalement, ils ne sont pas différents de nous : ils sortent au restaurant avec leurs amis, vont chaque matin au bureau, sont aux prises avec des problèmes d'alcool, de drogue ou de couple – bref, des gens on ne peut plus normaux... Si l'on est du genre à voir le verre à moitié plein, on se dira qu'une telle proximité permet au lecteur d'aujourd'hui de se mettre facilement dans la peau de ces hommes et ces femmes du futur ; si l'on est plutôt du genre à voir le verre à moitié vide, on pensera que l'auteur ne s'est pas fatigué à imaginer les conséquences sociales profondes des bouleversements environnementaux... La première moitié du roman est constituée de deux arcs narratifs principaux : l'un sur notre planète, en Amérique, et l'autre dans l'espace, sur la station orbitale de Valparaiso Nuevo. Les fils ne commenceront à se rejoindre que dans la seconde moitié. Cela pourrait déplaire à certains lecteurs, personnellement c'est un procédé que j'aime bien. J'ai tout de même, parfois, eu le sentiment que l'auteur ne savait pas trop où aller, j'ai eu peur qu'il navigue à vue... Et ces craintes ont été confirmées dans cette seconde moitié où tous les personnages se rencontrent, consacrée pour l'essentiel à une intrigue qui ne m'a pas passionné. Au lieu d'approfondir les problématiques abordées dans les premiers chapitres, Silverberg est allé sortir de son chapeau une histoire de conspiration visant à renverser un leader politique, sur fond de rivalités entre mégafirmes... Une intrigue à la construction et à la résolution décevantes, et, surtout, qui n'a pas grand-chose à voir avec la question environnementale censée être à la base du roman. Après certaines lectures un peu laborieuses, j'ai d'abord été ravi de retrouver la plume de Robert Silverberg, qui reste pour moi une valeur sûre. Je m'attendais à me régaler, d'autant que "Ciel brûlant de minuit" part sur d'excellentes bases. La description de cette Terre mourante est saisissante, des pistes de réflexion sont lancées... mais rien n'aboutit réellement, l'intrigue se perd en route. Une fois la dernière page tournée et le livre refermé, il me reste l'impression frustrante que celui-ci, qui n'est certes pas mauvais du tout, est passé à côté de ce qu'il aurait dû être. Dommage !Publié dans les années 90, "Ciel brûlant de minuit" est l'une des oeuvres les plus récentes de Robert Silverberg, d'où sa thématique très actuelle : la question environnementale. On y découvre une Terre au climat détraqué avec, par exemple, des pluies plus abondantes au Moyen-Orient que dans les régions agricoles traditionnelles des États-Unis. Conséquence du réchauffement global, la fonte des glaces a provoqué la submersion de nombreuses zones côtières, le Japon notamment. Suite à la disparition de la couche d'ozone, les habitants sont contraints à des injections quotidiennes pour éviter que leur peau ne brûle au soleil. Quant à l'air, qui ressemble à "une soupe épaisse" au point de nécessiter l'usage de masques filtrants, il est en passe de devenir littéralement irrespirable... La survie du genre humain repose désormais sur différentes options : des modifications génétiques permettant de s'adapter aux nouvelles conditions environnementales ; l'organisation de voyages interstellaires afin de découvrir d'autres planètes habitables ; l'émigration vers l'une des nombreuses stations orbitales – ces dernières fonctionnant à la manière d'états indépendants. La quatrième de couverture, comme souvent, est à côté de la plaque : l'action ne se déroule pas au 24ème siècle (qui pourrait croire qu'il faille attendre si longtemps pour...
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  • Chiwi 26/11/2016
    Écrit au début des années 90, il est sûr que le roman de Silverberg cherche à coller aux préoccupations écologiques de cette période. Il nous décrit un monde dévasté par le réchauffement climatique, que ce soit l’environnement ou l’humanité. Celle-ci vit sous la domination de mégafirmes qui dans leur fonctionnement réinstaurent une hiérarchie sociale très clivante. Les salariés sont classés par niveau en fonction de leurs compétences, leur mode de penser et de fonctionner, cela n’est pas sans rappeler les classes de l’Ancien Régime. Mais Silverberg ne s’arrête pas à la description de ce monde futur, il dévie vers la modification de l’ADN, de la modification du corps intra-utérin. Ces pans du roman se tournaient vers la hard-SF et j’ai trouvé cela un peu lourd. Comme dans tous les romans de Silverberg, il est normal de retrouver une grande présence de la sexualité. Je trouve quand même dommage qu’il n’y ait qu’un seul personnage dévolu au rôle de satisfaction sexuelle et que ce soit un personnage féminin. En fait ce qui déçoit dans son roman, c’est que j’ai eu l’impression qu’il voulait nous parler de beaucoup de choses mais qu’à la fin ça donnait un ensemble un peu indigeste.
  • tontonmomo 27/08/2015
    Je viens de terminer ce livre. Agréable à lire (bien que l'ambiance ne soit pas très réjouissante) avec son univers cohérent et des personnages "paumés de la fin du monde" sur une terre poubelle/dépotoir/égout très réaliste. [masquer] Le plus effrayant c'est que dans son roman, écrit en 1994, Silverberg a des solutions pour la survie de l’espèce humaine ( colonisation orbitale, voyage interstellaire, adaptation par modification génétique au nouvel environnement pollué) qui n'existent que dans son imagination. [/masquer]
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