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David Bowie n'est pas mort
Date de parution : 24/08/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

David Bowie n'est pas mort

Date de parution : 24/08/2017

« Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles. »
À un an d’intervalle, Anne, Hélène et Émilie...

« Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles. »
À un an d’intervalle, Anne, Hélène et Émilie perdent leur mère, puis leur père. Entre les deux, David Bowie lui aussi disparaît. Dans l’enfance d’Hélène, la « soeur...

« Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles. »
À un an d’intervalle, Anne, Hélène et Émilie perdent leur mère, puis leur père. Entre les deux, David Bowie lui aussi disparaît. Dans l’enfance d’Hélène, la « soeur du milieu », le chanteur a eu une importance toute particulière, dont le souvenir soudain ressurgit. Alors, elle commence à raconter… Sur les thèmes inépuisables de la force et de la complexité des liens familiaux, de la place de chaque enfant dans sa fratrie, voici un roman d’une déconcertante et magnifique sincérité.

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EAN : 9782221200285
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221200285
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Little_stranger 17/01/2021
    Depuis son décès, David BOWIE est encore plus présent qu'avant, comme si son apport musical et personnel avaient soudainement été redécouverts. La famille : on l'aime, on la déteste, on lui pardonne ... Une maman, envahissante, puissante, fatiguante, qui meurt soudainement, un père, aimé, tendre, érudit, remarié, qui décède peu de temps après et révèle un abîme financier (du à son soutien permanent à tout à chacun) et des soeurs, Hélène, Anne et Emilie qui deviennent orphelines. Et même si tout était prévisible : nos parents meurent un jour tandis que nous vieillissons, en faisant le tri de ce qui constituait leurs vies, le passé revient remettre en place les sentiments oubliés Héritage, photos, livres, lettres, musiques qui nous lient et nous emportent. Et c'est la mort de David BOWIE qui pour Hélène, la narratrice va faire resurgir une chanson, que lui avait fait découvrir sa soeur aînée, Anne. Un roman tendre et vache en 3 parties. Une impertinence de ton et une ironie qui font plaisir surtout vu le sujet du livre. Une jolie phrase du roman "les enfants uniques sont terriblement à plaindre"
  • Manika 17/01/2019
    La mort des parents à un an d'intervalle et au milieu ou presque celle de David Bowie ou comment certaines morts réaniment des sensations ou de vieux souvenirs ? Comment la mort entraine des changements dans les relations dans la famille entre frères et soeurs (soeurs en l'occurrence dans ce livre) ? Comment la mort peut nous donner un autre regard sur la personne décédée ? Nous faire découvrir certains pans de sa vie ? C'est ce que nous raconte Sonia David dans ce livre. Une histoire qui réanimet nos propres sensations lors de cette perte ou nous interrogent sur ce moment à venir pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Une histoire qui reste personnelle et du coup tellement intime que l'on se sent un peu en retrait. Un bon équilibre entre les 2 premières parties sur la mort de la mère et celle du père mais qui est moins spontanée, plus travaillée et un peu superficiel avec la mort de David Bowie.
  • parisienne12 31/08/2018
    Une lecture choc sur une histoire de famille. Qui aime qui dans cette famille? Comment s'aime t-on les uns les autres, que garde t-on des autres, comment s'en garde t-on?... Trois décès mettent le feu aux poudres, embrasent le papier et donnent ce roman inattendu, drôle parfois, dont la narratrice ressort sauvée, face à la vie, à ses soeurs et à elle-même, au bout de réflexions, d'introspections.
  • mumuboc 03/07/2018
    Hélène, la narratrice, perd à un an d'intervalle sa mère d'abord, avec laquelle elle a une relation fluctuante, puis son père avec qui la relation est plus douce. Mais entre ces deux deuils familiaux, la mort de David Bowie va s'immiscer comme un chant de la jeunesse qui s'enfuit. Avec ses deux sœurs : Anne et Emilie elles vont devoir prendre en mains les deuils et leurs gestions. 3 sœurs, 3 couleurs, 3 caractères. Deux parents si différents que le couple volera en éclats. C'est l'occasion pour Hélène de se souvenir de son enfance, des relations des trois sœurs entre elles mais aussi avec leurs parents, son ressenti à l'enfant du milieu. Difficile de trouver sa place auprès d'elles, auprès d'une mère qu'elle ne comprend pas, ce qui entraînera chez Hélène une dépression dans les années de la vingtaine et jusqu'à un séjour en hôpital. De nous-mêmes, nous avons compris le bénéfice de ces douleurs, pouce, on fait une pause, on sort de la compétition, nous voilà lovées dans une parenthèse de faiblesse, protégées des jugements, des tribunaux, de la conditionnelle, le temps de réclamer un supplément d'attention, de l'indulgence et, bien sûr, un peu de préférence. (p163) Dans une famille comme dans tout clan, il faut trouver sa place : une mère que l'on a pas aimé, un père vivant dans un autre foyer, deux sœurs si différentes de soi, être l'enfant du milieu au milieu d'un clan. La perte d'un membre de la famille entraîne la fermeture d'un dossier familial où certains questionnements resteront sans réponse, définitivement. On cherche une trace, une lettre, un mot, un signe de l'attachement que nous portait l'être perdu, y avait-il des raisons, ce que je ressens le ressentait-il aussi, pourquoi, comment .... Sonia David rend parfaitement les questionnements, les situations, les interprétations de cette famille, d'une famille, de notre famille : chacun y trouvera une petite part de lui-même comme moi je l'ai trouvée. Il y a beaucoup de sincérité, du vécu sûrement car nous pouvons tous y retrouver une partie de nous-mêmes. Qui n'a pas un jour ou l'autre replongé dans ses souvenirs à l'occasion d'un deuil ou d'un mariage, d'une réunion de famille.... mais la perte d'un membre du clan familial a le pouvoir de mettre les choses à plat : on vide les armoires et les tiroirs, on jette, on trie et ce travail fait remonter une foule de pensées : jeux, disputes, jalousies, relations conflictuelles avec les parents, les frères et  sœurs (sœurs uniquement dans le cas présent). C'est le bilan d'une partie de vie : il n'y aura sûrement plus de possibilité d'obtenir des réponses à part celles que nous pensons détenir. La perte d'un membre : oui voilà la bonne expression : le corps est bancal, des questions resteront sans réponse et l'on devra vivre avec mais cela peut aussi permettre de clore le dossier définitivement et de commencer une reconstruction. Chacun réagit comme il peut, avec son vécu, ses rancoeurs, son contentieux : certains affrontent d'autres préfèrent fuir, certains se soutiennent d'autres affrontent seuls le vide. On est jamais prêt à affronter cela mais les circonstances ne vous laissent pas le choix. Je me suis plongée dans cette lecture avec bonheur, elle fait remonter nos propres souvenirs, notre propre vécu familial, par bribes, un souvenir évoqué en fait remonter un personnel. L'écriture est sensible, vivante, on assiste au cheminement de la narratrice dans ses sentiments : amour, colère, incompréhension parfois mais malgré tout j'ai trouvé que le lien familial reste présent, fort à sa manière : caractères et personnalités différentes mais unis dans la perte.  Le décès du père a été pour moi le plus émouvant : le lien avec ses filles, sa relation fusionnelle avec sa deuxième épouse Kirstin et leur fille Juliette même si Anne, la fille aînée n'a jamais accepté ce re-mariage. Cette deuxième union représente l'image familiale parfaite : amour, entente, douceur et respect de chacun. Le roman se découpe en trois époques : la perte de la mère, du père et de David Bowie, celui qui était le symbole à lui seul des différentes facettes d'une famille, d'une personne. Nous avons tous et toutes des artistes qui ont symbolisé notre jeunesse, les moments importants de nos vies et leurs pertes provoquent un manque : on pleure leur disparition comme on pleure nos jeunes années, comme si une partie de nous disparaissait avec lui (ou elle). Heureusement leurs musiques restent et à chaque écoute, les images affluent, les émotions et les souvenirs aussi.Hélène, la narratrice, perd à un an d'intervalle sa mère d'abord, avec laquelle elle a une relation fluctuante, puis son père avec qui la relation est plus douce. Mais entre ces deux deuils familiaux, la mort de David Bowie va s'immiscer comme un chant de la jeunesse qui s'enfuit. Avec ses deux sœurs : Anne et Emilie elles vont devoir prendre en mains les deuils et leurs gestions. 3 sœurs, 3 couleurs, 3 caractères. Deux parents si différents que le couple volera en éclats. C'est l'occasion pour Hélène de se souvenir de son enfance, des relations des trois sœurs entre elles mais aussi avec leurs parents, son ressenti à l'enfant du milieu. Difficile de trouver sa place auprès d'elles, auprès d'une mère qu'elle ne comprend pas, ce qui entraînera chez Hélène une dépression dans les années de la vingtaine et jusqu'à un séjour en hôpital. De nous-mêmes, nous avons compris le bénéfice de ces douleurs, pouce, on fait une pause, on sort de la compétition, nous voilà lovées dans une parenthèse de faiblesse, protégées des jugements, des tribunaux, de la conditionnelle, le temps de réclamer un supplément d'attention, de l'indulgence et, bien sûr, un peu de préférence. (p163) Dans une famille comme dans...
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  • ManouB 17/05/2018
    Au lendemain de la mort de leur mère, trois sœurs se retrouvent pour préparer les obsèques. Cela fait des années qu'elles n'ont plus grand chose à se dire, malgré le repas annuel durant lequel elles tentent de se retrouver. Vider l'appartement, se partager des objets, trier, jeter, entrer dans l'intimité de cette mère inconnue et finalement, faire ce qui était défendu jusque-là : ouvrir les tiroirs, les armoires, les lettres... Ce sont des moments très éprouvants pour les trois sœurs qui réagissent chacune à leur manière ! Anne, Hélène (la narratrice) et Emilie ne peuvent se soustraire à la présence pesante de cette mère qui n'a pas su leur manifester l'amour qu'elle leur portait. C'était une mère tyrannique et égoïste, fantasque même par moment, une mère despote et cruelle parfois. Elle leur avait imposé à chacune une couleur fétiche pour leur habillement. Le bleu...c'était pour Anne, l'aînée. Est-ce pour cela qu'elle est devenue froide et distante en grandissant, a toujours su garder ses émotions et ressentis pour elle, et s'est enfuie pour vivre aux Etats-Unis sans jamais pour autant renier ses responsabilités ? Le marron...c'était pour Emilie, la plus petite. Est-ce pour cela qu'elle est devenue triste et dépressive, fragile et mal dans sa peau. Elle a toujours pensé (et cru) que personne ne l'aimait ! Pourtant c'était une enfant très gaie. Maintenant, devenue adulte, elle pleure pour un rien, et a une sensibilité à fleur de peau. Quant à Hélène, elle a eu la chance d'hériter d'une couleur chatoyante et changeante...le violet. Ces couleurs imposées par leur mère ont-elles changé leur caractère ? Hélène est persuadée que oui... Mais cette mère qu'Hélène a surnommé méchamment "ma connasse de mère" quand elle en parle à ses connaissances, évitant ainsi d'entrer dans les détails de sa vie et de ses problèmes, et surtout de parler de son enfance, elle a su leur donner envie de construire leur vie, de devenir indépendantes. Hélène la croyait increvable. C'est bien connu, la "méchanceté ça conserve" disait-elle à qui voulait l'entendre, mais le jour où elle n'est plus là...plus rien n'est pareil et les trois sœurs malgré leur cinquantaine passée, sont totalement perdues. C'est seulement à la mort de David Bowie quelques temps avant la mort du père qui les quittera un an tout juste après leur mère, que les souvenirs d'une enfance heureuse, de moments partagés entre sœurs, et d'une complicité tombée dans l'oubli, referont surface. Pourquoi David Bowie ? Vous le découvrirez en le lisant... Voilà un roman très intimiste qui est forcément, d'après moi, en partie autobiographique. Il montre bien la complexité des liens familiaux. Beaucoup de fratries se délitent au fil du temps même lorsque les différents membres ont des souvenirs d'enfance communs heureux, et en particulier quand les parents ne sont plus là. Personne n'est obligé d'aimer ses parents, ce qui ne nous empêche en rien de nous construire et d’honorer leur disparition. Enfin, ce roman montre qu'il n'est pas facile de s'aimer, de se parler, de se comprendre car tous les membres d'une famille sont des êtres différents, même s'ils ont reçu la même éducation et ont les mêmes parents. Je ne suis pas arrivée à entrer complètement dans ce roman pourtant écrit avec des mots simples et beaucoup de justesse. Je me suis trouvée un peu en-dehors, non pas en position de voyeur, mais plutôt comme si j'écoutais une amie me parler de son enfance, de ses parents et de sa famille avec des mots très durs, crus voire choquants, que moi-même je n'ai jamais employés pour parler de ma propre mère, ni même jamais seulement songé à employer. Du coup en restant au-dehors, j'ai été peu touché par les personnages et davantage par certaines situations qui ont pour moi un petit air de vécu. Heureusement, il y a des moments drôles dans ce roman, d'autres très réalistes comme par exemple les différentes réactions de chacune des sœurs au moment des obsèques et du tri de l'appartement, et devant cette impression de violer un interdit quand on ouvre les armoires ou les tiroirs. Qui n'a pas vécu cette sensation en vidant la maison de ses parents ? Mais malgré ses côtés positifs et les sujets qu'il aborde avec réalisme, je ne crois pas que je garderai un souvenir impérissable de ce roman. Il a cependant un intérêt indéniable à mes yeux : il peut aider des personnes à faire leur deuil de leurs propres parents et ça c'est important. Au lendemain de la mort de leur mère, trois sœurs se retrouvent pour préparer les obsèques. Cela fait des années qu'elles n'ont plus grand chose à se dire, malgré le repas annuel durant lequel elles tentent de se retrouver. Vider l'appartement, se partager des objets, trier, jeter, entrer dans l'intimité de cette mère inconnue et finalement, faire ce qui était défendu jusque-là : ouvrir les tiroirs, les armoires, les lettres... Ce sont des moments très éprouvants pour les trois sœurs qui réagissent chacune à leur manière ! Anne, Hélène (la narratrice) et Emilie ne peuvent se soustraire à la présence pesante de cette mère qui n'a pas su leur manifester l'amour qu'elle leur portait. C'était une mère tyrannique et égoïste, fantasque même par moment, une mère despote et cruelle parfois. Elle leur avait imposé à chacune une couleur fétiche pour leur habillement. Le bleu...c'était pour Anne, l'aînée. Est-ce pour cela qu'elle est devenue froide et distante en grandissant, a toujours su garder ses émotions et ressentis pour elle, et s'est enfuie pour vivre aux Etats-Unis sans jamais pour autant renier ses responsabilités ? Le marron...c'était pour Emilie, la plus petite. Est-ce pour cela qu'elle est devenue triste et dépressive, fragile et mal dans sa peau. Elle a toujours...
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