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De Gaulle - Tome 2
La solitude du combattant
Date de parution : 18/06/1998
Éditeurs :
Robert Laffont

De Gaulle - Tome 2

La solitude du combattant

Date de parution : 18/06/1998

«Le héros de l'histoire est le frère du héros de roman.» André Malraux.
De Gaulle est seul. Il a quarante-neuf ans. Le 18 juin 1940, il lance un appel à...

«Le héros de l'histoire est le frère du héros de roman.» André Malraux.
De Gaulle est seul. Il a quarante-neuf ans. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la résistance. Mais qui l'entend ? La France est vaincue, occupée. Elle écoute le vieux chef : Pétain.
Pour de Gaulle,...

«Le héros de l'histoire est le frère du héros de roman.» André Malraux.
De Gaulle est seul. Il a quarante-neuf ans. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la résistance. Mais qui l'entend ? La France est vaincue, occupée. Elle écoute le vieux chef : Pétain.
Pour de Gaulle, exilé à Londres, inconnu, condamné à mort par Vichy, c'est «la solitude du combattant».
Comment, en quatre années, ce général proscrit réussit-il à devenir le symbole de la Résistance et le plus illustre des Français ?
C'est cette aventure fabuleuse que Max Gallo raconte ici, en suivant pas à pas de Gaulle. Et l'on découvre une histoire inconnue : celle d'un homme qui doute, qui dit : «Il faut avoir le cœur bien accroché et la France devant les yeux pour ne pas envoyer tout promener.» Celle d'un homme secoué par des «sanglots d'orgueil» quand il suit les combats de Bir Hakeim. Et surtout celle d'un homme intraitable, qui chaque jour doit s'opposer à Churchill et à Roosevelt qui veulent l'humilier, l'écarter, le soumettre. Il n'a, au début, pour leur résister que les armes de la volonté et de la foi en lui-même. Puis se lèvent les héros qui le rejoignent : résistants obscurs ou illustres, tels le général Leclerc et Jean Moulin. Et, le 26 août 1944, Paris accueille le «libérateur du territoire» : De Gaulle.
Que faire maintenant ? Gouverner ? Mais les partis politiques ont commencé leurs petites manœuvres. De Gaulle démissionne le 20 janvier 1946 : «On ne peut être à la fois l'homme des grandes tempêtes et des basses combinaisons.» Il emporte avec lui le rêve.

A la manière qui lui a valu le succès sans précédent de Napoléon (près de 800 000 exemplaires vendus, traduit dans de nombreux pays, de l'Italie... à la Corée), Max Gallo, historien et romancier, ne quitte jamais son personnage. C'est littéralement à travers les yeux de De Gaulle que nous voyons et que nous vivons l'Histoire.

De Gaulle de Max Gallo se compose de 4 tomes :
- L’Appel du destin : 1890 / 1940
- La Solitude du combattant : 1940 / 1946
- Le Premier des Français : 1946 / 1962
- La Statue du commandeur : 1962 / 1970

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EAN : 9782221087992
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221087992
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TomLanneau 03/01/2019
    Deuxième tome de la série biographique de Max Gallo sur le général de Gaulle, la solitude du combattant retrace la période 1940 (de Gaulle quitte le gouvernement de Paul Reynaud pour mener la Resistance depuis l'Angleterre) à 1946 (de Gaulle démissionne de la présidence de la République en raison de sa lassitude quant au jeu des partis). Max Gallo a ici fait le choix de ne parler que très peu des atrocités nazies et, globalement, des forces de l'Axe. En effet, l'auteur s'est concentré sur les nombreux rapports de force qu'a du gérer le général de Gaulle : avec l'Angleterre menée par Churchill qui accueille de Gaulle mais tente de le tenir à l'écart de la scène internationale, avec les Etats-Unis et Roosevelt qui souhaite préparer le partager de l'Europe sans la France, avec les communistes qui se réapproprient la Résistance et que de Gaulle soupçonne d'être guidés par Staline, avec les collabos qui le condamnent à mort puis, quand le vent tourne, se mettent du côté des gagnants, ou encore les opportunistes qui tentent de profiter de toutes ces dissidences afin d'écarter de Gaulle en l'accusant de despotisme ou encore d'amitiés avec les communistes. Mais de Gaulle a "choisi la voie la plus dure mais la plus habile : la voie droite". Une valeur qui lui a permis de tenir bon contre vents et marées, d'effacer la honte du régime de Vichy et d'aider la France à renouer avec son destin. Une détermination farouche grâce à laquelle il parvient à rester rationnel malgré l'émotion, à fixer comme priorité la nation alors que sa famille est directement impliquée dans la guerre : femme en exil, belle-famille dans la Résistance ou déportée, ou encore son fils, Philippe, en première ligne durant les combats pour la libération. A force de lutte et de courage, de Gaulle s'impose comme la figure du chef aux yeux des Français après la guerre. Après avoir mené certaines réformes, soumises par référendum aux Français, il décide de quitter la présidence, lassé par le jeu des partis politiques qu'il trouve stérile et hypocrite. Il choisi le moment de son départ, en espérant être rappelé tôt ou tard par son pays. Malgré sa densité, ce livre reste selon moi un excellent ouvrage historique : précis, exhaustif et fluide, j'attaquerai avec plaisir le troisième tome de cette série !Deuxième tome de la série biographique de Max Gallo sur le général de Gaulle, la solitude du combattant retrace la période 1940 (de Gaulle quitte le gouvernement de Paul Reynaud pour mener la Resistance depuis l'Angleterre) à 1946 (de Gaulle démissionne de la présidence de la République en raison de sa lassitude quant au jeu des partis). Max Gallo a ici fait le choix de ne parler que très peu des atrocités nazies et, globalement, des forces de l'Axe. En effet, l'auteur s'est concentré sur les nombreux rapports de force qu'a du gérer le général de Gaulle : avec l'Angleterre menée par Churchill qui accueille de Gaulle mais tente de le tenir à l'écart de la scène internationale, avec les Etats-Unis et Roosevelt qui souhaite préparer le partager de l'Europe sans la France, avec les communistes qui se réapproprient la Résistance et que de Gaulle soupçonne d'être guidés par Staline, avec les collabos qui le condamnent à mort puis, quand le vent tourne, se mettent du côté des gagnants, ou encore les opportunistes qui tentent de profiter de toutes ces dissidences afin d'écarter de Gaulle en l'accusant de despotisme ou encore d'amitiés avec les communistes. Mais de Gaulle a...
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  • BVIALLET 23/07/2018
    Le 17 juin 1940, Charles de Gaulle, n’ayant plus de rôle à jouer dans le nouveau gouvernement, obtient de Paul Reynaud 100 000 francs prélevés sur les fonds secrets et réussit à repartir à Londres en compagnie de son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel à bord du « de Havilland Flamingo » affrété pour le général Spears. Le lendemain, il lance son fameux appel du 18 juin dans lequel il exhorte tous les officiers et les soldats à le rejoindre pour continuer les combats. Considéré comme traitre et déserteur, il sera condamné à mort par contumace. Winston Churchill le reconnaît comme chef des Français libres dès le 27 juin 1940. Mais son but est beaucoup plus ambitieux que de mettre en place une légion de volontaires qui continuerait la lutte aux côtés de l’Empire britannique. Il s’agit pour lui d’ignorer purement et simplement le traité d’armistice et de poursuivre la guerre contre Hitler, en créant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et légitimité avec comme base les territoires français de l’Empire colonial, future plate-forme de la reconquête. Après un échec devant Dakar, il réussira à rallier le Cameroun, le Tchad, le Congo et le Gabon, permettant ainsi de lancer les premières offensives de Leclerc. Mais la lutte sera longue et semée d’embûches avant la victoire finale. « De Gaule / La solitude du combattant » est le second volet de la quadrilogie consacrée à ce grand personnage historique. Il ne recouvre que la période 1940 – 1946, soit toute la seconde guerre mondiale plus une année difficile de gouvernement du pays. Soutenu au début par Churchill qui se préoccupe surtout des intérêts de la Grande-Bretagne, il est rapidement en butte à l’opposition de Roosevelt qui lui préfèrerait Giraud, sans doute plus malléable et moins tranchant que lui. Les Alliés voulaient ménager les anciens de Vichy et obtenir la création d’un gouvernement d’union nationale dans lequel les communistes auraient été neutralisés. Ils prévoyaient même la mise en place d’une sorte de protectorat provisoire (AMGOT) avec mise en place d’une nouvelle monnaie. De Gaulle ne cède sur rien, il rejette tout en bloc et finit par s’imposer avec mille difficultés en s’appuyant sur sa popularité en France, sur la Résistance grâce à Jean Moulin, sur le soutien de Staline et sur les succès militaires des généraux Leclerc et Juin. Le lecteur suit toutes les péripéties de cette longue lutte pour le pouvoir et pour le retour de la France dans le camp des vainqueurs. Max Gallo quitte parfois un peu trop l’objectivité de l’historien pour tomber dans les travers du panégyriste en particulier dans sa façon de traiter de l’Epuration presque comme un mal nécessaire. L’assassinat de l’amiral Darlan, le retour en France de Thorez, ainsi que les exécutions de Chack et de Brasillach sont traitées avec un peu trop de légèreté. Ceci mis à part, cet ouvrage reste intéressant, bien écrit et de fort bonne qualité.Le 17 juin 1940, Charles de Gaulle, n’ayant plus de rôle à jouer dans le nouveau gouvernement, obtient de Paul Reynaud 100 000 francs prélevés sur les fonds secrets et réussit à repartir à Londres en compagnie de son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel à bord du « de Havilland Flamingo » affrété pour le général Spears. Le lendemain, il lance son fameux appel du 18 juin dans lequel il exhorte tous les officiers et les soldats à le rejoindre pour continuer les combats. Considéré comme traitre et déserteur, il sera condamné à mort par contumace. Winston Churchill le reconnaît comme chef des Français libres dès le 27 juin 1940. Mais son but est beaucoup plus ambitieux que de mettre en place une légion de volontaires qui continuerait la lutte aux côtés de l’Empire britannique. Il s’agit pour lui d’ignorer purement et simplement le traité d’armistice et de poursuivre la guerre contre Hitler, en créant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et légitimité avec comme base les territoires français de l’Empire colonial, future plate-forme de la reconquête. Après un échec devant Dakar, il réussira à rallier le Cameroun, le Tchad, le Congo et le Gabon, permettant...
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  • henrimesquida 17/04/2018
    Agréable et facile à lire Gallo n'est pas un grand historien ni un grand écrivain mais il initie parfaitement à ses sujets.
  • Merignac33700 25/12/2014
    Le courage du combattant suinte à chaque page
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