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De Gaulle - Tome 4
La statue du commandeur
Date de parution : 05/11/1998
Éditeurs :
Robert Laffont

De Gaulle - Tome 4

La statue du commandeur

Date de parution : 05/11/1998

"Depuis quelque chose comme trente ans que j'ai affaire à l'Histoire, il m'est arrivé quelquefois de me demander si je ne devais pas la quitter." Charles de Gaulle.
Il a...

"Depuis quelque chose comme trente ans que j'ai affaire à l'Histoire, il m'est arrivé quelquefois de me demander si je ne devais pas la quitter." Charles de Gaulle.
Il a soixante-douze ans. Il est président de la République. Il règne sans rival en ce début d'année 1963. Il lui reste...

"Depuis quelque chose comme trente ans que j'ai affaire à l'Histoire, il m'est arrivé quelquefois de me demander si je ne devais pas la quitter." Charles de Gaulle.
Il a soixante-douze ans. Il est président de la République. Il règne sans rival en ce début d'année 1963. Il lui reste sept années à vivre. Face à la mort, face à la tâche inachevée, cet homme - dont le destin est la solitude - finit de bâtir sa légende.
Ces dernières années de grandeur et de tourmente, de lassitude et d'espérance, comment de Gaulle les a-t-il vécues ? Max Gallo l'écoute, le suit jour après jour. Nous vivons avec lui ces moments glorieux, incertains et pathétiques. Alors, "la statue du Commandeur" qui domine l'histoire française s'anime.
L'homme est là, résolu et tenté par le départ. Il n'est pas de jour qu'il ne s'interroge... Il provoque. Il combat. A chaque instant il se demande si le peuple français le comprend.
Les successeurs se préparent, impatients : Mitterrand, Pompidou. Et puis vient le mois de mai 1968. Que faire ? Consulter les citoyens, et partir avec grandeur. Puis, dans la solitude, reprendre la plume. Ecrire pour l'avenir. "Tout est calme ici, je poursuis mon grand travail."
La mort frappe un homme resté debout. Et laisse la France en deuil.

A la manière qui lui a valu le succès sans précédent de Napoléon (près de 800 000 exemplaires vendus, traduit dans de nombreux pays, de l'Italie... à la Corée), Max Gallo, historien et romancier, ne quitte jamais son personnage. C'est littéralement à travers les yeux de De Gaulle que nous voyons et que nous vivons l'Histoire.

De Gaulle de Max Gallo se compose de 4 tomes :
- L’Appel du destin : 1890 / 1940
- La Solitude du combattant : 1940 / 1946
- Le Premier des Français : 1946 / 1962
- La Statue du commandeur : 1962 / 1970

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EAN : 9782221088012
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221088012
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BVIALLET 27/07/2018
    À partir de 1963, la France n’est plus en guerre nulle part, mais diverses affaires viennent assombrir l’actualité : enlèvement et « saucissonnage » en Allemagne du Colonel Argoud, liquidation de Ben Barka par des agents marocains aidés de truands… En politique étrangère, de Gaulle, qui a toujours soutenu Israël, veut l’empêcher de se lancer dans la guerre des Six jours. Il lui retire son appui et décrète un embargo sur les armes. Au Canada, il lance le fameux « Vive le Québec libre », pensant sans doute que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’était pas réservé au seul Tiers-Monde. Puis arrivent les évènements de Mai 68. L’ambitieux Mitterand se voit déjà en train de s’emparer du trône du monarque républicain. Après une rapide visite héliportée à Massu à Baden-Baden pour s’assurer de la fidélité des cadres de l’armée, de Gaulle arrive à reprendre les choses en main. L’opinion qui veut partir en vacances et qui en a marre de la chienlit le remet en selle lors des élections qui suivent. Mais rien n’est plus comme avant. Le commandeur est las de ferrailler toujours seul contre tous. Il organise un calamiteux référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat qu’il sait perdu d’avance. Et pourtant, il y met son départ sur la balance si le non l’emporte… « De Gaulle / La statue du commandeur » est le quatrième et dernier tome de cette biographie du général toujours très favorable au personnage et même quasiment vu par ses yeux. Plus de la moitié de l’ouvrage consiste en reprises, redites et rappels des épisodes précédents entrelardés de quelques éléments nouveaux. Cela donne une impression d’ennui et même que l’auteur pratique le remplissage et tire pas mal à la ligne. Nettement plus intéressant est la suite traitant des évènements de Mai 68. La période est correctement relatée, mais sans qu’on entre dans les détails. Peu de choses sur le rôle de l’URSS, sur la stratégie du parti communiste français qui, craignant d’être débordé sur sa gauche et pour d’autres raisons, siffla la fin de la récréation. La fin de l’ouvrage plus mélancolique donne une certaine humanité à cet être aussi exceptionnel que controversé qui partit persuadé de laisser son pays retourner à ses mesquineries et à ses turpitudes avant de sombrer dans la décadence. Le recul historique nous permet de bien comprendre qu’il fut un véritable visionnaire en dépit de toutes ses erreurs et de tous ses défauts. Au total, une biographie de bon niveau mais un peu trop « gaulliste » pour parvenir à une véritable objectivité.À partir de 1963, la France n’est plus en guerre nulle part, mais diverses affaires viennent assombrir l’actualité : enlèvement et « saucissonnage » en Allemagne du Colonel Argoud, liquidation de Ben Barka par des agents marocains aidés de truands… En politique étrangère, de Gaulle, qui a toujours soutenu Israël, veut l’empêcher de se lancer dans la guerre des Six jours. Il lui retire son appui et décrète un embargo sur les armes. Au Canada, il lance le fameux « Vive le Québec libre », pensant sans doute que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’était pas réservé au seul Tiers-Monde. Puis arrivent les évènements de Mai 68. L’ambitieux Mitterand se voit déjà en train de s’emparer du trône du monarque républicain. Après une rapide visite héliportée à Massu à Baden-Baden pour s’assurer de la fidélité des cadres de l’armée, de Gaulle arrive à reprendre les choses en main. L’opinion qui veut partir en vacances et qui en a marre de la chienlit le remet en selle lors des élections qui suivent. Mais rien n’est plus comme avant. Le commandeur est las de ferrailler toujours seul contre tous. Il organise un calamiteux référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat qu’il sait perdu...
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