Lisez! icon: Search engine
Il était minuit cinq à Bhopal
Date de parution : 15/03/2001
Éditeurs :
Robert Laffont

Il était minuit cinq à Bhopal

,

Date de parution : 15/03/2001

Dominique Lapierre nous emmène dans l'Inde des maharajas et l'Amérique de la haute technologie pour nous raconter l'une des plus grandes tragédies industrielles de l'histoire.

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, se produisait dans l'antique cité indienne de Bhopal la plus grande catastrophe industrielle de l'histoire: une fuite de gaz toxiques dans...

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, se produisait dans l'antique cité indienne de Bhopal la plus grande catastrophe industrielle de l'histoire: une fuite de gaz toxiques dans une usine de pesticides, qui fit entre seize et trente mille morts et cinq cent mille blessés… Ce livre raconte...

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, se produisait dans l'antique cité indienne de Bhopal la plus grande catastrophe industrielle de l'histoire: une fuite de gaz toxiques dans une usine de pesticides, qui fit entre seize et trente mille morts et cinq cent mille blessés… Ce livre raconte l'extraordinaire aventure humaine et technologique qui a abouti à cette catastrophe. C'est une fresque d'amour, d'héroïsme, de folie et d'espérance où se télescopent des centaines de personnages, de situations, d'aventures. Un paysan indien chassé de sa terre par une nuée de pucerons assassins – Trois entomologistes new-yorkais qui inventent un pesticide miracle – Un géant de la chimie qui trouve le gaz nécessaire à sa fabrication – De jeunes ingénieurs d'Occident voulant supprimer les famines du tiers-monde – Une usine manipulant les produits les plus toxiques de l'industrie chimique et se croyant «aussi innocente qu'une fabrique de chocolats» – Le rêves, les joies et les fêtes des damnés d'un bidonville – Une mystérieuse cité orientale au cœur des «Mille et Une Nuits» – Des descendants de maharajas et des eunuques qui ensorcellent des expatriés de Virginie – Un journaliste visionnaire qui prêche dans le désert – Un ouvrier fou de poésie qui déclenche l'apocalypse – Des médecins héroïques qui s'empoisonnent en ranimant les victimes par le bouche à bouche – Une jeune Indienne qui échappe aux flammes d'un bûcher grâce à la petite croix qu'elle porte autour du cou… Et une multitude d'autres épisodes chargés de suspense et de rebondissement.«Il était minuit cinq à Bhopal», une tragédie vraie au cœur de notre temps qui est un avertissement à tous les apprentis sorciers qui menacent l'avenir de notre planète.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221091319
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221091319
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CatF 10/03/2024
    Je ne sais pas trop comment parler de ce livre. Première chose : les points négatifs La narration tels un grand documentaire, où tout est décrits, les molécules toxiques, la construction de l’usine, les différentes recherches… m’ont un peu ennuyés. Je n’aime pas trop ce genre de littérature, tels que des essais ça ne me donne pas assez de cœur à l’ouvrage. Pour ressentir plus de sentiments, de colère, j’ai été voir les différents reportages sur internet… Deuxième chose : les points positifs les photos, les descriptions des différentes victimes, je me suis beaucoup attachés à certains personnages tels que Sœur Felicity, Ganga Ram, ancien lépreux et Padmini et son mari Dilip… ce sont des personnes attachantes et si courageuse. Je suis très admirative de ses individus si modeste et pourtant enclins à tout donné, sans rien attendre en retour. Conclusion : Il ne me reste que du dégoût : L’inde étant un pays très pauvre, aucun dédommagement pour ses 30 000 morts. Une petite pincé de monnaie en compensation. La seule gagnante est l’argent et le pouvoir… Encore et encore ! Bonne lecture !
  • MarsJo 18/02/2024
    « Il était minuit cinq à Bhopal » est un livre nécessaire, un livre à lire absolument pour ne pas oublier cette catastrophe. Le Sevin devait être un pesticide miracle qui allait éradiquer la faim dans les pays émergents (comme on les appelle aujourd'hui). Ce projet était plein de promesses pour l'époque. Les auteurs ont pris le temps de poser le décor : les particularités de l'Inde (essentielles pour comprendre), la construction de l'usine, mais aussi la vie des différents protagonistes avec leurs malheurs et leurs espérances. Cette mise en contexte permet aussi de comprendre comment l'appât du gain, l'ignorance ou la naïveté de l'homme peuvent conduire à négliger la sécurité des personnes. Le livre se présente comme un roman qui déroule le fil des évènements. On commence par une idée, qui devient un projet, qui finit par se réaliser. Plus les mois passent et plus la tension monte crescendo pour le lecteur à contrario des protagonistes. Pourtant, au fil des négligences qui s'enchaînent, jusqu'au premier accident mortel, ils auraient dû réagir. Bien que le principal responsable de cette catastrophe n'ait jamais été jugé, la responsabilité n'incombe pas qu'à lui. Comme dans tous les accidents industriels, elle est multiple et le gouvernement indien a, lui aussi, sa part. Finalement, d'un projet qui devait aider les pauvres, elle n'a fait que les enfoncer un peu plus dans la misère. Les problèmes de santé qui en découlent sont encore présents aujourd'hui. Les indemnités sont toujours en attente. Après avoir refermé ce livre, c'est la colère qui domine et un profond respect pour tous ces gens qui oeuvrent quotidiennement pour aider les victimes (dont les auteurs). « Il était minuit cinq à Bhopal » est un livre nécessaire, un livre à lire absolument pour ne pas oublier cette catastrophe. Le Sevin devait être un pesticide miracle qui allait éradiquer la faim dans les pays émergents (comme on les appelle aujourd'hui). Ce projet était plein de promesses pour l'époque. Les auteurs ont pris le temps de poser le décor : les particularités de l'Inde (essentielles pour comprendre), la construction de l'usine, mais aussi la vie des différents protagonistes avec leurs malheurs et leurs espérances. Cette mise en contexte permet aussi de comprendre comment l'appât du gain, l'ignorance ou la naïveté de l'homme peuvent conduire à négliger la sécurité des personnes. Le livre se présente comme un roman qui déroule le fil des évènements. On commence par une idée, qui devient un projet, qui finit par se réaliser. Plus les mois passent et plus la tension monte crescendo pour le lecteur à contrario des protagonistes. Pourtant, au fil des négligences qui s'enchaînent, jusqu'au premier accident mortel, ils auraient dû réagir. Bien que le principal responsable de cette catastrophe n'ait jamais été jugé, la responsabilité n'incombe pas qu'à lui. Comme dans tous les accidents industriels, elle est multiple et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • okka 20/06/2023
    Cette lecture fût une découverte très intéressante sur un événement dramatique historique qui eut lieu en Inde à Bhopal dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984. Mais j'ai moins aimé que ce livre soit assez alourdie par la longue mise en place des différents protagonistes, ainsi que des décors : l'usine en construction, l'instauration de la vie quotidienne des uns et autres. Cela était très intéressant d'apprendre la grandeur des ravages des insectes sur les monocultures des paysans. Et ce développement du " progrès " de la chimie pour créer des insecticides, dont on en paye encore les dégâts. Mais surtout, cette non-prise de conscience écologique encore d'actualité. Le plus important, est cette histoire vraie écrite par Dominique Lapierre et  Javier Morro, pour nous éclairer sur ce terrible accident-massacre qu'on pourrait qualifier de terrorisme. D'une part, tous ces humains morts, blessés, traumatisés qui n'ont vécu aucune justice. Qui ont été pour les plus chanceux qu'un chiffre d'une statistique. Et deuxièmement la destruction de la nature et l'empoisonnement des sols, et eau par les rejets de produits hautement dangereux de l'usine de Carbide à Bhopal. Tous ces irresponsables mis à des postes de  responsables qui n'assument pas les conséquences de leurs actes... ça ne changera jamais. Cette lecture fût une découverte très intéressante sur un événement dramatique historique qui eut lieu en Inde à Bhopal dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984. Mais j'ai moins aimé que ce livre soit assez alourdie par la longue mise en place des différents protagonistes, ainsi que des décors : l'usine en construction, l'instauration de la vie quotidienne des uns et autres. Cela était très intéressant d'apprendre la grandeur des ravages des insectes sur les monocultures des paysans. Et ce développement du " progrès " de la chimie pour créer des insecticides, dont on en paye encore les dégâts. Mais surtout, cette non-prise de conscience écologique encore d'actualité. Le plus important, est cette histoire vraie écrite par Dominique Lapierre et  Javier Morro, pour nous éclairer sur ce terrible accident-massacre qu'on pourrait qualifier de terrorisme. D'une part, tous ces humains morts, blessés, traumatisés qui n'ont vécu aucune justice. Qui ont été pour les plus chanceux qu'un chiffre d'une statistique. Et deuxièmement la destruction de la nature et l'empoisonnement des sols, et eau par les rejets de produits hautement dangereux de l'usine de Carbide à Bhopal. Tous ces irresponsables mis à des postes de  responsables qui n'assument pas les conséquences de...
    Lire la suite
    En lire moins
  • nounet 21/12/2022
    Au début des années 80, Union Carbide construit une immense usine de pesticides au cœur de l'Inde, à Bhopal. C'est une formidable source d'espoir et de revenus potentiels pour les nombreux habitants vivant sous le seuil de pauvreté dans les bidonvilles environnants. Mais en décembre 1984, une catastrophe qui sera décrite comme le pire accident industriel de l'histoire se produit : suite à une explosion, 30 à 40 tonnes d'isocyanate de méthyle, un gaz mortel, sont rejetés dans le ciel indien... Dominique Lapierre, journaliste et philanthrope, étant décédé la semaine passée, il était temps que je me plonge dans son récit glaçant de cette catastrophe, qui traînait depuis trop longtemps dans ma pile de bouquins à rattraper, mais que je n'avais jamais eu le courage d'attaquer. Lapierre prend le temps de poser l'environnement, les personnages et les circonstances qui ont mené à la catastrophe. Un peu trop de temps, peut-être. Aux trois quarts du livre, il n'est pas encore question de l'accident... J'aurais préféré une couverture plus complète de celui-ci et de ses suites médicales, judiciaires, humaines, mais ceci a été réduit au strict minimum. Cela dit, il est intéressant de voir comment l'appât du gain et la course au moindre bénéfice a lentement transformé une usine qui était techniquement à la pointe et où la sécurité était le leitmotiv, en bombe en puissance. Au début des années 80, Union Carbide construit une immense usine de pesticides au cœur de l'Inde, à Bhopal. C'est une formidable source d'espoir et de revenus potentiels pour les nombreux habitants vivant sous le seuil de pauvreté dans les bidonvilles environnants. Mais en décembre 1984, une catastrophe qui sera décrite comme le pire accident industriel de l'histoire se produit : suite à une explosion, 30 à 40 tonnes d'isocyanate de méthyle, un gaz mortel, sont rejetés dans le ciel indien... Dominique Lapierre, journaliste et philanthrope, étant décédé la semaine passée, il était temps que je me plonge dans son récit glaçant de cette catastrophe, qui traînait depuis trop longtemps dans ma pile de bouquins à rattraper, mais que je n'avais jamais eu le courage d'attaquer. Lapierre prend le temps de poser l'environnement, les personnages et les circonstances qui ont mené à la catastrophe. Un peu trop de temps, peut-être. Aux trois quarts du livre, il n'est pas encore question de l'accident... J'aurais préféré une couverture plus complète de celui-ci et de ses suites médicales, judiciaires, humaines, mais ceci a été réduit au strict minimum. Cela dit, il est intéressant de voir comment l'appât du gain et la course au moindre bénéfice...
    Lire la suite
    En lire moins
  • BAudoye 26/03/2022
    Je me souviens un cours de droit de l’environnement, à l’Université Toulouse 1 : « Après la catastrophe industrielle de Bhopal de 1984 qui fit… puis AZF en 2001… le législateur modifia la loi… ». C’est tout. Dominique Lapierre et Javier Moro ont mené des recherches pour nous présenter la genèse de cette fuite de gaz dans une usine de pesticide, dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, qui provoqua la mort officielle 3828 personnes (le chiffre exact se situe entre 15000-30000) et 500 000 blessés. Pourquoi une telle catastrophe ? La mégalomanie de certains ingénieurs américains qui imaginaient écouler d’énormes quantités de pesticides sans tenir compte des aléas climatiques : en période de grande sécheresse, pas un paysan n’achetait de l’insecticide. Le stockage en énormes quantités d’isocyanate de méthyle, ce qui avait affolé des ingénieurs allemands et français consultés en amont. La logique financière qui pousse à des économies dérisoires, au mépris des règles élémentaires de sécurité, quand l’usine n’était pas rentable. La désinvolture de nombreux ouvriers, contremaîtres et chefs, peu familiarisés par l’importance des règles de sécurité. Et bien sûr, comme dans tout accident : l’absence en même temps du fonctionnement des mesures de sécurité. Une seule d’entre elle, en fonctionnement, aurait évité le pire. Si certaines pages ont pu me paraître longues ou techniques, si la catastrophe proprement dite n’occupe que la fin du livre, vous l’aurez compris, ce livre est une mine d’informations. Un livre à offrir à tous ceux qui s’intéressent à l’Inde, à l’environnement et à l’industrie.Je me souviens un cours de droit de l’environnement, à l’Université Toulouse 1 : « Après la catastrophe industrielle de Bhopal de 1984 qui fit… puis AZF en 2001… le législateur modifia la loi… ». C’est tout. Dominique Lapierre et Javier Moro ont mené des recherches pour nous présenter la genèse de cette fuite de gaz dans une usine de pesticide, dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, qui provoqua la mort officielle 3828 personnes (le chiffre exact se situe entre 15000-30000) et 500 000 blessés. Pourquoi une telle catastrophe ? La mégalomanie de certains ingénieurs américains qui imaginaient écouler d’énormes quantités de pesticides sans tenir compte des aléas climatiques : en période de grande sécheresse, pas un paysan n’achetait de l’insecticide. Le stockage en énormes quantités d’isocyanate de méthyle, ce qui avait affolé des ingénieurs allemands et français consultés en amont. La logique financière qui pousse à des économies dérisoires, au mépris des règles élémentaires de sécurité, quand l’usine n’était pas rentable. La désinvolture de nombreux ouvriers, contremaîtres et chefs, peu familiarisés par l’importance des règles de sécurité. Et bien sûr, comme dans...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.