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J'ai voulu porter l'étoile jaune
Journal de Françoise Siefridt, chrétienne et résistante
Jacques Duquesne (préface de)
Date de parution : 05/05/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

J'ai voulu porter l'étoile jaune

Journal de Françoise Siefridt, chrétienne et résistante

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Jacques Duquesne (préface de)
Date de parution : 05/05/2011

Précédé d'une longue présentation de Jacques Duquesne, le témoignage unique d'une jeune chrétienne, qui décide de porter l'étoile jaune et se trouve internée dans les camps français.

« Une grande leçon dans son émouvante simplicité. » Jacques Duquesne

C'est le jour même de l'ordonnance nazie imposant le port d'un insigne à tous les Juifs que Françoise Siefridt, une étudiante catholique de dix-neuf ans, décide d'arborer une étoile jaune...

C'est le jour même de l'ordonnance nazie imposant le port d'un insigne à tous les Juifs que Françoise Siefridt, une étudiante catholique de dix-neuf ans, décide d'arborer une étoile jaune avec l'inscription « papou », pour en dénoncer le caractère barbare et humiliant. Un geste de résistance, à la fois...

C'est le jour même de l'ordonnance nazie imposant le port d'un insigne à tous les Juifs que Françoise Siefridt, une étudiante catholique de dix-neuf ans, décide d'arborer une étoile jaune avec l'inscription « papou », pour en dénoncer le caractère barbare et humiliant. Un geste de résistance, à la fois dérisoire et symbolique, qui lui vaut d'être aussitôt arrêtée. De juin à août 1942, au cours de son internement comme « Amie des Juifs » aux camps des Tourelles puis de Drancy, Françoise Siefriedt, consciente de vivre une expérience extraordinaire, a tenu un journal. Un journal sobre et poignant, qui nous rapporte les scènes poignantes dont elle a été témoin, la description d'« un monde qu'elle n'avait jamais imaginé ? et dont le mépris fou de l'humain était inimaginable ».

Dans une longue préface, Jacques Duquesne revient sur le contexte historique de l'année 1942, année des grandes rafles, et nous rappelle quelles furent en France les différentes réactions de l'Église et du monde chrétien face aux persécutions des Juifs.
Dans sa postface, Cédric Gruat nous fait mieux découvrir l'histoire de ces « résistants aux étoiles », qui furent une centaine en juin 1942. À l'instar de Françoise, une quarantaine furent internés trois mois dans des camps en France, où il durent porter l'étoile et une banderole sur laquelle était inscrit « Amis des Juifs ».

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EAN : 9782221125748
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221125748
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • loiclivresque 05/01/2022
    Une chrétienne qui, par son journal, témoigne de son envie d'avoir porté l'étoile jaune durant la seconde guerre mondiale. Pas pour soutenir les personnes qui devaient vraiment la porter, mais dans un but purement moqueur de cette stupidité. Journal intime très intéressant et émouvant dont la dernière phrase est vraiment belle et me restera, je pense. Dans sa longue préface, Jacques Duquesne replace complètement et parfaitement le contexte historique de cet événement, et pas que. Dans le livre on trouve également quelques archives ou autre de cette période. Bref un livre intéressant pour qui s'intéresse à cette période, et qui change un peu des ouvrages historiques ou témoignages habituels.
  • Lali 31/01/2011
    D’aucuns prétendront en voyant le titre de ce livre qu’il s’agit encore d’un livre sur la résistance. Oui, encore, ai-je envie de dire en ajoutant à leur intention, face à leurs soupirs de lassitude, que chaque témoignage, chaque histoire, chacun de ceux qui se sont battus est unique et apporte un regard neuf. Oui, encore, bien que les pages du journal de Françoise Siefridt constituent un morceau d’histoire que je ne connaissais pas (les amis des Juifs qui, bien que chrétiens, ont arboré l’étoile jaune) ou en surface (Drancy). Or, le journal de Françoise Siefridt occupe moins de la moité du livre. En effet, la très solide préface signée Jacques Duquesne où il raconte avec minutie et force détails le rôle de l’Église et des membres du clergé, qu’ils soient curés de campagne ou cardinaux, occupe près d’une centaine de pages. Une préface peut-être un peu longue, avouons-le, mais qui a le mérite de faire un grand tour de la question chrétienne face à la montée du nazisme et de l’antisémitisme et devant l’application de lois brimant les droits des Juifs étrangers vivant sur le sol français. Le journal, tenu presque au jour le jour durant les trois mois de captivité de Françoise Siefridt, débute en juin 1942 alors qu’elle est arrêtée pour avoir arboré une étoile jaune où elle a écrit « Papou » et retenue au commissariat pour quelques nuits. Par la suite, ce sera le camp des Tourelles puis Drancy. Dans chacun de ces endroits, elle tient son journal, un journal à la fois sobre et factuel (comme si le moindre fait, le moindre chiffre, tout ce que la mémoire finit par gommer devait être retenu) et plein d’émotions devant l’impuissance, d’une part, et l’horreur, d’autre part. Un livre pour ceux qui s’intéressent à ce sujet et qui se demandent peut-être : Et l’Église dans tout ça? Un livre qui répond en grand partie à cette question tout en nous apportant le témoignage tout simple mais touchant d’une jeune femme de 19 ans qui n’imaginait pas qu’un geste de solidarité et en même temps de provocation la mènerait là où il l’a menée : aux portes de l’horreur. La porte suivante, dont elle a été exemptée, était Auschwitz.D’aucuns prétendront en voyant le titre de ce livre qu’il s’agit encore d’un livre sur la résistance. Oui, encore, ai-je envie de dire en ajoutant à leur intention, face à leurs soupirs de lassitude, que chaque témoignage, chaque histoire, chacun de ceux qui se sont battus est unique et apporte un regard neuf. Oui, encore, bien que les pages du journal de Françoise Siefridt constituent un morceau d’histoire que je ne connaissais pas (les amis des Juifs qui, bien que chrétiens, ont arboré l’étoile jaune) ou en surface (Drancy). Or, le journal de Françoise Siefridt occupe moins de la moité du livre. En effet, la très solide préface signée Jacques Duquesne où il raconte avec minutie et force détails le rôle de l’Église et des membres du clergé, qu’ils soient curés de campagne ou cardinaux, occupe près d’une centaine de pages. Une préface peut-être un peu longue, avouons-le, mais qui a le mérite de faire un grand tour de la question chrétienne face à la montée du nazisme et de l’antisémitisme et devant l’application de lois brimant les droits des Juifs étrangers vivant sur le sol français. Le journal, tenu presque au jour le jour durant les trois mois de captivité de...
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