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J'étais médecin dans les tranchées
2 août 1914 - 14 juillet 1919
Marc Ferro (préface de)
Date de parution : 02/10/2014
Éditeurs :
Robert Laffont
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J'étais médecin dans les tranchées

2 août 1914 - 14 juillet 1919

,

Marc Ferro (préface de)
Date de parution : 02/10/2014

Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre...

Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et...

Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et nuit enterré au fond de postes de secours secoués par le souffle des obus. Quand il a un moment de repos, il prend des notes, photographie, pour raconter la souffrance, celle de ses camarades, la sienne, mais aussi l'amitié, le burlesque, l'absurde...

«Voici un texte hallucinant. Oeuvre d'un médecin, qui a fait toute la Grande Guerre dans les tranchées, il est à ce jour inédit, publié pour la première fois en ce 90e anniversaire de l'Armistice.
«Maufrais a été partout : d'abord en Argonne et en Champagne en 1915, à Verdun et sur la Somme en 1916, à nouveau à Verdun en 1917, enfin chirurgien dans une ambulance d'avril 1918 à janvier 1919. Non seulement il a été sur tous les fronts de la guerre, en France, mais au feu quatre années sur quatre. En cela, son témoignage est unique. Il l'est aussi en ce que son activité de médecin auxiliaire l'amenait à prendre des notes pour le suivi de ses blessés.
«Ce sont ses carnets et ses photographies, sauvegardés, qui lui ont permis, soixante ans plus tard, de dicter des fragments d'une précision inégalée : des informations et souvenirs intacts, comme congelés.»
Marc Ferro

De l'Argonne au Chemin des Dames en passant par Verdun et la Somme, la Grande Guerre racontée au jour le jour, illustrée - fait rarissime - de photos prises par l'auteur du texte.

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EAN : 9782221120378
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
Robert Laffont
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EAN : 9782221120378
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Leslecturesdadrienne 03/12/2023
    #x2764Déshumanisé mais humaniste Résumé en commentaire #x1f447 #x1fa7aLire un témoignage d'un rescapé, d'un survivant de guerre est toujours une expérience différente bien que poignante à chaque fois. #x1fa7aCette fois-ci ne fait pas exception. Comme toujours, cette déshumanisation pendant le pire, instinct de survie. Par contre, après... tout retombe. "La guerre est finie. Mais pour moi, rien ne sera plus comme avant". #x1fa7aCôté style, il y en a deux. Celui de Louis, et celui de sa petite fille, Martine, qui lie les histoires laissées en héritage par son grand-père. Celui de Louis, est plutôt froid en apparence. Ce n'est pas un roman ni même une histoire qu'on nous raconte. C'est plus des souvenirs, un carnet de route écrit pendant la guerre, assez factuel dans le fond, avec cette forme de dégagement pour prendre du recul. Devant cette boucherie dont il est témoin, devant ces épisodes de bombardements, il lui était impossible de faire du "sentimentalisme". Il fallait être opérationnel. Mais à la fin du livre, en ce 14 juillet 1919, l'émotion le gagne d'un coup, et par la même occasion nous aussi. Fatalement. Car nous vivons sa guerre au même rythme que lui tout du long, nouant les mêmes relations amicales, presque de fraternité, avec ses camarades de combats. Comment ne pas être autant ému que lui quand l'un d'eux se fait tuer. Et, pire, alors que son sentiment de culpabilité du survivant apparaît... chez nous aussi. #x1fa7aA noter aussi, toutes les photos qui sont présentes dans cet ouvrage. Photos de ou prises par Louis. Certaines plutôt gaies, d'autres plus que poignantes. Pour nous, ce ne sont que quelques petites photos ... pour lui (eux), c'était leur(s) quotidien(s). #x1fa7aMême si ses "mémoires" sont poignantes ... jamais d'auto-apitoiement. Bien au contraire même. Une leçon de vie et de courage ! #x2764En conclusion, un témoignage direct de cette première guerre mondiale vue depuis un autre angle. Même si on parle des combats, même si on parle de certaines aberrations de l'armée française, on ressent son profond soutien à toutes les victimes... quelque soit la nationalité. On vit cette guerre depuis ses yeux, certes de façon déshumanisée mais surtout d'un point de vue humaniste ... #x2764Déshumanisé mais humaniste Résumé en commentaire #x1f447 #x1fa7aLire un témoignage d'un rescapé, d'un survivant de guerre est toujours une expérience différente bien que poignante à chaque fois. #x1fa7aCette fois-ci ne fait pas exception. Comme toujours, cette déshumanisation pendant le pire, instinct de survie. Par contre, après... tout retombe. "La guerre est finie. Mais pour moi, rien ne sera plus comme avant". #x1fa7aCôté style, il y en a deux. Celui de Louis, et celui de sa petite fille, Martine, qui lie les histoires laissées en héritage par son grand-père. Celui de Louis, est plutôt froid en apparence. Ce n'est pas un roman ni même une histoire qu'on nous raconte. C'est plus des souvenirs, un carnet de route écrit pendant la guerre, assez factuel dans le fond, avec cette forme de dégagement pour prendre du recul. Devant cette boucherie dont il est témoin, devant ces épisodes de bombardements, il lui était impossible de faire du "sentimentalisme". Il fallait être opérationnel. Mais à la fin du livre, en ce 14 juillet 1919, l'émotion le gagne d'un coup, et par la même occasion nous aussi. Fatalement. Car nous vivons sa guerre au même rythme que lui tout du long, nouant les mêmes relations amicales, presque de fraternité, avec...
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  • Lonaas 09/02/2023
    Témoignage intéressant et joliment écrit, ça se lit très facilement. Il est agrémenté de nombreuses photos prises du front par l'auteur. On y suit un médecin qui survivra à l'ensemble de la première guerre mondiale, au fil de ses déplacements. Cela reste très factuel, très peu de place pour des sentiments et peu de description choquante.
  • migdal 26/12/2022
    C’est « la voix de mon grand-père » que Martine Veillet restitue à partir du lot de seize cassettes de quatre vingt dix minutes héritées de Louis Maufrais . Une voix qui m’a bouleversé car d’une part mon propre grand-père était l’un des six mille médecins mobilisés en 1914 et d’autre part elle est d’une vérité et donc d’une brutalité extraordinaire. Partant des enregistrements et des albums photographiques légués, Martine Veillet a réalisé un travail impressionnant en allant consulter les archives militaires au fort de Vincennes pour y lire l’histoire des unités dont Louis Maufrais a partagé la destinée puis en retrouvant la famille d’un brancardier Marcel Bitsch… qui lui a ouvert les manuscrits de celui ci. L’historienne complète le témoignage de ces poilus en ajoutant des cartes et des notes qui font de ce livre, préfacé par Marc Ferro, un document historique. Il ne suffit pas d’avoir de bonnes briques pour bâtir un chef d’oeuvre, il faut un architecte génial, et Martine Veillet le prouve ! Confronté aux horreurs du conflit, notre médecin militaire précise que l’épidémie de « grippe espagnole » fit plus de victimes (civiles et militaires) que la grande guerre, et il détaille les immenses progrès réalisés par la médecine et la chirurgie durant la grande guerre : radiologie, transfusion, hôpitaux mobiles sont des innovations testées et mises au point durant les cinq années 1914-1918 … la guerre de 1870 a engendré la Croix Rouge … la guerre 1939-1945 a diffusé la pénicilline. Ce reportage très factuel, illustré de photographies de cadavres (que la censure militaire interdisait strictement) est exempt de propagande ou de haine et se révèle prophétique quand, au lendemain de l’armistice du 11 novembre, un blessé allemand observe que la disparition du Royaume d’Autriche Hongrie va laisser le terrain libre à une Allemagne grande et revancharde. Enfin ces pages rappellent le dévouement et le rôle essentiel des milliers de femmes enrôlées comme infirmières ou cantinières dans les équipes médicales et montre que leurs stratégies de conquête furent souvent couronnées de victoires … quand Louis Maufrais montre ses camarades se marier dès la démobilisation. Preuve que l’amour et l’amitié l’emportent finalement sur l’absurde et la souffrance !C’est « la voix de mon grand-père » que Martine Veillet restitue à partir du lot de seize cassettes de quatre vingt dix minutes héritées de Louis Maufrais . Une voix qui m’a bouleversé car d’une part mon propre grand-père était l’un des six mille médecins mobilisés en 1914 et d’autre part elle est d’une vérité et donc d’une brutalité extraordinaire. Partant des enregistrements et des albums photographiques légués, Martine Veillet a réalisé un travail impressionnant en allant consulter les archives militaires au fort de Vincennes pour y lire l’histoire des unités dont Louis Maufrais a partagé la destinée puis en retrouvant la famille d’un brancardier Marcel Bitsch… qui lui a ouvert les manuscrits de celui ci. L’historienne complète le témoignage de ces poilus en ajoutant des cartes et des notes qui font de ce livre, préfacé par Marc Ferro, un document historique. Il ne suffit pas d’avoir de bonnes briques pour bâtir un chef d’oeuvre, il faut un architecte génial, et Martine Veillet le prouve ! Confronté aux horreurs du conflit, notre médecin militaire précise que l’épidémie de « grippe espagnole » fit plus de victimes (civiles et militaires) que la grande guerre, et il détaille les immenses progrès réalisés par la médecine et la...
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  • Chachou16 06/12/2021
    Récit de témoignage, tiré de ses carnets du front, reconstitué par sa petite fille à l'aide de cassettes audio... c'est terrible et poignant. Des photo accompagnent le texte, qui le rendent encore plus vivant. Le courage et l'engagement sans faille de ces hommes est remarquable. A lire absolument si l'on s'intéresse à la médecine pendant la guerre, mais c'est également un magnifique récit d'humanité.
  • Tans78 28/11/2021
    Un témoignage captivant d’un médecin qui a passé plusieurs années dans les tranchées, au plus près de l’horreur de cette guerre où la vie des soldats (et leurs conditions de vie/survie!) ne compte pas. Mais comment ont-ils pu, pour certains seulement, survivre à cette horreur ? Inimaginable mais pourtant vrai. Et qui devrait nous aider à relativiser certaines contraintes de notre époque…
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