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Je te souhaite beaucoup d'ennemis comme moi
Correspondances intimes et littéraires
Philippe Caubère (préface de), Thierry Dehayes (textes réunis par)
Date de parution : 16/11/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Je te souhaite beaucoup d'ennemis comme moi

Correspondances intimes et littéraires

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Philippe Caubère (préface de), Thierry Dehayes (textes réunis par)
Date de parution : 16/11/2017

Pour la première fois révélées au grand jour, les lettres de Marcel Pagnol à ses proches, à Jean Giono, Georges Simenon, Albert Cohen…
On le sait, Pagnol a toujours été un...

Pour la première fois révélées au grand jour, les lettres de Marcel Pagnol à ses proches, à Jean Giono, Georges Simenon, Albert Cohen…
On le sait, Pagnol a toujours été un grand tendre, doublé d’un grand pudique. Les correspondances exhumées par Nicolas, son petit-fils, nous dévoilent ainsi un pan de vie...

Pour la première fois révélées au grand jour, les lettres de Marcel Pagnol à ses proches, à Jean Giono, Georges Simenon, Albert Cohen…
On le sait, Pagnol a toujours été un grand tendre, doublé d’un grand pudique. Les correspondances exhumées par Nicolas, son petit-fils, nous dévoilent ainsi un pan de vie qu’il avait tenu à l’abri des regards. Dans ses Souvenirs d’enfance, il nous avait accueillis à Marseille, au sein de sa famille, et nous avait présenté Joseph, son instituteur de père, et le petit Paul, son frère : à présent, tous deux observent leur Marcel (devenu grand) triompher à Paris, au théâtre. Plus tard, marié à la belle Jacqueline, il écrit lui-même à son fi ls, toujours attentif, inquiet parfois. La mort lui a pris déjà tant d’êtres chers.
Chez Marcel, l’intime est littéraire et le littéraire devient intime lorsqu’il s’adresse à Jean Ballard, avec lequel, à dix-huit ans, il fonda une revue, puis à Jean Giono, qu’il considère comme un génie. Autres correspondants, Georges Simenon et le fidèle Albert Cohen. Le premier est au sommet de sa gloire et le second travaille à son grand oeuvre – ni jalousie ni rivalité entre eux. Ils prophétisent la guerre atomique : Pagnol envisage son départ pour le Connecticut. En coulisses, Pierre Benoit intrigue pour qu’il soit reçu parmi les Immortels. Kessel évoque quelques soirées mémorables et Maurice Druon est ébloui par les romans tardifs… Lire ces correspondances, c’est partager la vie d’un homme et pénétrer le quotidien d’un créateur, comprendre l’histoire singulière d’une réussite à la française.
« Par le savant mélange de subtilité et de simplicité, de hauteur d’expression, de pureté de langue et d’amitié, d’humour, de tendresse et de familiarité qui est tout son style, Pagnol nous parle comme à l’oreille. » Philippe Caubère

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EAN : 9782221203279
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 170 x 240 mm
EAN : 9782221203279
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 170 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Florimont 27/12/2019
    Je suis de cette génération à laquelle on faisait lire « Les souvenirs d’enfance » au collège. Ce fut à l’époque pour moi une merveilleuse découverte et je ne compte plus les relectures qui ont suivi. Il y a quelques temps, dans un club de vacances marocain, j’ai aperçu une collégienne sur un bain de soleil qui lisait « la gloire de mon père » en arborant un large sourire. J’en fus tout attendri. Ainsi, Pagnol restait donc une valeur sûre dans l’univers des lectures adolescentes… C’était, de mon point de vue, tout à fait réconfortant. Pour ma part, j’avais tout d’abord décidé de lire ce livre de correspondances en parallèle de la lecture d’un polar. En effet, je ne suis pas un habitué de ce genre de littérature, et je m’attendais à une succession de lettres aussi diverses que variées, livrées « brutes », dont je pensais qu’elles risquaient rapidement de m’ennuyer. Je préférais donc en lire une par ci par là, comme s’il s’agissait d’un sachet de Picorettes, dans lequel on plonge les doigts avec parcimonie, histoire de ne pas se dégoûter, et de prolonger au maximum le plaisir. Seulement voilà, ces lettres sont entrecoupées d’explications très intéressantes qui les complètent et les enrichissent. Et finalement, on est tout surpris d’avoir beaucoup de difficultés à suspendre sa lecture. S’ajoutent à cela bon nombre de renvois à des annotations qui éclairent le lecteur en lui apportant bon nombre de précisions, aussi utiles qu’intéressantes. Le livre s’ouvre sur la correspondance familiale. La plus émouvante, mais aussi celle qui nous montre un Marcel Pagnol séducteur, qui se retrouve parfois en délicatesse avec ses maîtresses. Savoureux ! Parmi celles qui ont particulièrement retenu mon attention, il y a les lettres qui témoignent des rapports difficiles entretenus avec Giono, qui se règleront au tribunal, mais retrouveront finalement l’apaisement qu’apporte une amitié indéfectible. Celles d’Albert Cohen, réclamant à Marcel une photo de lui en tenue d’Académicien à de nombreuses reprises (pendant trente ans !), mais en vain, sont surprenantes. Cette correspondance témoigne d’une amitié parfois étouffante, mais d’une incroyable fidélité. « Il y a des gens qui aiment un peu beaucoup de gens, moi j’aime beaucoup peu de gens » écrit Cohen pour s’en justifier auprès de son ami. J’ai bien aimé également la correspondance entretenue avec Georges Simenon. Il semblerait que ces deux là aient passé plus de temps à s’écrire au sujet du plaisir qu’ils auraient à se retrouver…qu’à se retrouver vraiment. Notons également la retranscription du Discours prononcé par Pagnol lors de sa réception à l’Académie Française. Ce texte, aussi habile que soutenu, tranche avec des lettres à travers lesquelles la majorité des auteurs ne cherchent pas particulièrement à donner un tour littéraire à leurs écrits. Un agréable moment de lecture que j’ai prolongé en retrouvant la jolie Jacqueline Pagnol dans l’inoubliable « Manon des sources ». Je suis de cette génération à laquelle on faisait lire « Les souvenirs d’enfance » au collège. Ce fut à l’époque pour moi une merveilleuse découverte et je ne compte plus les relectures qui ont suivi. Il y a quelques temps, dans un club de vacances marocain, j’ai aperçu une collégienne sur un bain de soleil qui lisait « la gloire de mon père » en arborant un large sourire. J’en fus tout attendri. Ainsi, Pagnol restait donc une valeur sûre dans l’univers des lectures adolescentes… C’était, de mon point de vue, tout à fait réconfortant. Pour ma part, j’avais tout d’abord décidé de lire ce livre de correspondances en parallèle de la lecture d’un polar. En effet, je ne suis pas un habitué de ce genre de littérature, et je m’attendais à une succession de lettres aussi diverses que variées, livrées « brutes », dont je pensais qu’elles risquaient rapidement de m’ennuyer. Je préférais donc en lire une par ci par là, comme s’il s’agissait d’un sachet de Picorettes, dans lequel on plonge les doigts avec parcimonie, histoire de ne pas se dégoûter, et de prolonger au maximum le plaisir. Seulement voilà, ces lettres...
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  • mpierre76 06/10/2019
    Toujours intéressant pour mieux connaitre un auteur, ces lettres sont le reflet d'une vie qui semble déjà d'un autre siècle. On découvre aussi un homme très différent de ce que ses romans laissaient paraitre. J'ai bien aimé les courriers familiaux moins ces relations professionnelles.
  • GeraldineP 18/05/2019
    Dans ces correspondances on y voit le jeune Pagnol faire son chemin depuis le vieux port de Marseille, sous un regard paternel perplexe et l’admiration de tous ceux qui sont restés. À force d’audace et de travail, arrivent le succès puis les honneurs. La vie change : les amitiés sont tiraillées par l’envie parfois, le temps vient a#768; manquer. « Mon cher Marcel » devient « Mon cher Pagnol », lequel se fait plus rare auprès des siens. Souvent, les lettres demandent un service, une critique, un retour d’ascenseur. On aimerait surtout se voir davantage et prendre le temps de retrouver Marcel, ce vieux camarade et frère humain, qui lui, a réussi à rester le même. Des courriers inédits avec Joseph, Paul, Jacqueline et Frédéric Pagnol mais aussi avec Jean Giono, Georges Simenon, Albert Cohen, Pierre Benoît, Joseph Kessel, Maurice Druon… Si le nom de Marcel Pagnol est connu de tous ou presque, connaît-on vraiment l'homme et son oeuvre ? Je me suis rendu compte que je les connaissais très mal. Une lecture essentielle et agréable qui nous permet de faire le point sur ce grand homme.
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