Joujou

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• amadejeanne 08/03/2024

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  Eve de Castro raconte le destin exceptionnel de Joseph Boruwlaski, d'une taille de cinquante centimètres à l'âge de neuf ans, que sa mère veuve et désargentée, la comtesse Boruwlaska, a "confié" à une riche amie en 1741. Devenu un jouet humain, un "nain de salon", Joseph, renommé opportunément "Joujou" doit son salut à la façon dont il complaît aux grands de ce monde, de la Pologne à Vienne, de Paris à Londres. Un destin tragique véridique que l'autrice choisit de raconter sous la forme d'une biographie romancée. Malgré le pathétique de sa situation, malgré les humiliations que Joseph a subi tout au long de sa longue vie (98 ans !), le livre est résolument gai : avec un sens certain de la formule, la romancière adopte une ironie et un humour à toute épreuve, la politesse du désespoir. On s'attache à ce Joseph qui a aussi ses zones d'ombres, on peine à croire la cruauté et la bêtise des êtres dits humains face à la différence. Touchant autant que divertissant. Je remercie la personne qui avait mis ce livre dans sa liste de lectures Babelio !
• majero 01/02/2023

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  1746, Russie polonaise, le suicide du comte Boruwlaski, déchu et ruiné, plonge sa famille dans la misère, d'où sera sorti Joseph, 7 ans, 51cm mais harmonieusement proportionné, arraché à sa mère et utilisé comme jouet ou bichon par sa nouvelle protectrice, Mme de Caorliz, chez qui il apprendra les langues, la musique, l'art de la danse. Son érudition, ses mots d'esprits, font fureur parmi les têtes couronnées de l'époque mais les modes passent et adviendront les problèmes financiers alors que s'éveille sa virilité, jouet de la comédienne Magdeleine puis dans un humiliant mariage avec Isaline, qu'il a pourtant choisie. L'écriture d'Eve de Castro, au présent, donne non seulement un style journalistique dynamique mais déborde d'élégance, de raffinement, de sensibilité que je n'avais pas aperçu dans la Bakhita de Véronique Olmi.
• Ladybirdy 15/06/2022

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  Voici l’histoire vraie de Joseph Boruw#322;aski atteint de nanisme. Mesurant 20 cm à sa naissance et 50 à ses huit ans, sa mère le vend à une comtesse faute de pouvoir subvenir à ses besoins. Joseph malgré sa petite taille brille par son intelligence et sa capacité d’adaptation. On fera de lui la coqueluche du château, le bichon qui sur ordre de sa maîtresse doit aboyer ou gémir comme un enfant. Grâce au lecteur, il apprendra à lire. Et n’aura de cesse d’attirer les regards tant son bagou est exceptionnel. Pour cerner toute la gravité burlesque de ce petit être hors du commun, il faut nous replonger fin du 18e siècle où la différence est vue d’un mauvais œil, comme une malédiction de dieu pour expier des fautes. Le père de Joseph en mourra de chagrin. Joseph appelé joujou vivra des heures tantôt graves tantôt réjouissantes. Imaginez ce jeune homme surprenant une conversation où l’on convoite pour lui une saillie avec sa mini sœur, les convoitises pour acheter les portées de Joseph. Imaginez le cœur de Joseph se remplir de larmes de n’être considéré comme une bête de foire. « Dans la réalité Joseph reste un caprice de la nature, un monstre de poche, et s’il l’a oublié, ceux qui le choient et le fêtent se chargent de le lui rappeler. » On va suivre ici avec beaucoup d’intérêt le destin tantôt tragique tantôt extraordinaire de ce petit bonhomme qui avait tout d’un génie. Entre la Pologne, la France et l’Angleterre, il rencontrera le grand monde titillé par la curiosité et l’excentricité. Il rencontrera l’amour et ses difficultés d’aimer une jeune femme haut perché quand on ne peut s’accrocher qu’à ses jambes et dormir sur son ventre. Une histoire vraie qui nous rappelle que nous ne naissons pas tous égaux et combien la société s’est tant bien que mal acclimatée aux lilliputiens et autres disgraciés. Ève de Castro raconte avec brio le destin « d’un aigle enfermé dans le corps d’une puce ». Voici l’histoire vraie de Joseph Boruw#322;aski atteint de nanisme. Mesurant 20 cm à sa naissance et 50 à ses huit ans, sa mère le vend à une comtesse faute de pouvoir subvenir à ses besoins. Joseph malgré sa petite taille brille par son intelligence et sa capacité d’adaptation. On fera de lui la coqueluche du château, le bichon qui sur ordre de sa maîtresse doit aboyer ou gémir comme un enfant. Grâce au lecteur, il apprendra à lire. Et n’aura de cesse d’attirer les regards tant son bagou est exceptionnel. Pour cerner toute la gravité burlesque de ce petit être hors du commun, il faut nous replonger fin du 18e siècle où la différence est vue d’un mauvais œil, comme une malédiction de dieu pour expier des fautes. Le père de Joseph en mourra de chagrin. Joseph appelé joujou vivra des heures tantôt graves tantôt réjouissantes. Imaginez ce jeune homme surprenant une conversation où l’on convoite pour lui une saillie avec sa mini sœur, les convoitises pour acheter les portées de Joseph. Imaginez le cœur de Joseph se remplir de larmes de n’être considéré comme une bête de foire. « Dans la réalité Joseph reste un caprice de la nature, un...

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• Delivresmoi 01/01/2022

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  Joujou, c'est l'histoire d un nain qu on utilise tantôt comme une poupée tantôt comme un chien. Joujou, c est Joseph. Un petit homme par la taille mais un grand homme par l intelligence qu il développe. C est un récit tragique qui se déroule au XVIIIe siècle. Issu d un milieu pauvre, sa mère le vend à une riche amie. C est le début des expositions à tout va. On le montre, on le cajole, on le moque dans son dos. Tout le monde est curieux de le rencontrer. J ai beaucoup aimé ce livre. Ce roman historique inspiré de faits réels est touchant et nous plonge au cœur du XVIIIe siècle, tant par les mentalités, que par le décor et les grands personnages de l Histoire qu on y rencontre. Je vous le recommande vivement si vous avez envie de découvrir la vie exceptionnelle d un personnage atypique.
• Joambre 23/07/2021

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  Une merveille d'écriture au service d'une biographie qui se dévore tant son héros connaît aventures, amitiés, amours, sommets de l'admiration suivis des abimes de la pauvreté, de l'humiliation, des déchirements de la séparation. Merci à Eve de Castro d'adoucir et d'embellir les derniers moments du comte Joseph Boruwlaski, petit homme mais être humain magnifique.