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La Bellarosa Connection
Robert Pépin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

La Bellarosa Connection

Robert Pépin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2015
« Saul Bellow est l’écrivain américain le plus important de la seconde moitié du XXe siècle. » Le Monde.

Fondateur d’un Institut de la mémoire à Philadelphie, le narrateur de ce court roman, une fois l’âge de la retraite arrivé, décide de raconter l’histoire d’Harry Fonstein, un réfugié d’Europe...

Fondateur d’un Institut de la mémoire à Philadelphie, le narrateur de ce court roman, une fois l’âge de la retraite arrivé, décide de raconter l’histoire d’Harry Fonstein, un réfugié d’Europe centrale, et de Billy Rose, un petit truand de Broadway. Sauvé des nazis par ce dernier alors qu’il était enfermé...

Fondateur d’un Institut de la mémoire à Philadelphie, le narrateur de ce court roman, une fois l’âge de la retraite arrivé, décide de raconter l’histoire d’Harry Fonstein, un réfugié d’Europe centrale, et de Billy Rose, un petit truand de Broadway. Sauvé des nazis par ce dernier alors qu’il était enfermé dans une prison italienne, Harry Fonstein a été mis dans un bateau en direction de New York. Des années plus tard, alors que son bienfaiteur a toujours refusé de le rencontrer pour être remercié, Harry ne peut oublier celui qui lui a sauvé la vie…
La Bellarosa Connection est un roman percutant qui met en place une réflexion sur l’homme, sa solitude et sa déconcertante ambiguïté. À travers les réflexions de son narrateur, lucide et désenchanté, Saul Bellow fait preuve d’un humour caustique, incisif, qui met en relief, jusque dans les moments les plus tragiques, les aspects absurdes de l’existence.

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EAN : 9782221132265
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221132265
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 03/11/2019
    Harry Fonstein, rescapé des camps nazis grâce à une opération secrète dirigée par un producteur juif de Broadway, Billy Rose, arrive aux USA, et n'a qu'un désir : remercier Billy. Mais ce dernier refuse de le rencontrer.. C'est donc l'histoire de Harry Fostein et celle de Billy Rose que va nous conter Saul Bellow. Le premier est un juif d'Europe de l'Est très imprégné par cette culture européen, il connait parfaitement l'antisémitisme qui conduit parfois au pogrom. Il a fuit la Pologne,où il est né du coté de Dantzig. avec sa mère. Il se retrouve à Zagreb avant de finir à Ravenne en Italie. C'est là que la mère d'Harry mourut. L'adolescent se retrouve seul à Milan où il apprend dare-dare l'italien. Il fait des tas de petits boulots et arrive enfin à Rome. Là il se fait arrêter par la police italienne, emprisonné il sait qu'il va être déporté. Pourtant il est sauvé par un nommé Bellarosa qui lui procure papier passeport et un billet de bateau pour Lisbonne. Et de là, il pourra gagner New York, porte ouverte sur les Etats Unis. Mais là encore, il va se retrouver dans un camp de réfugier puis envoyé à Cuba. A Cuba il épouse la nièce de son employeur, Sorella. Marié il revient au State où il monte sa boite et gagne confortablement sa vie. De son union avec Sorella naîtra un fils brillantissime, un génie des sciences mathématiques et physiques. Mais  il ne pourra jamais oublier l'homme qui lui avait autrefois sauvé la vie. Et c'est justement Sorella qui essayera de l'aider à son insu en organisant un rendez-vous entre les deux hommes, à l'occasion d'un voyage en Israël. Au moyen d'un dossier complet de tous ses méfaits, obtenu de l'ancienne assistante de Billy Rose, elle tentera de le faire chanter pour qu'il rencontre son cher Harry... Voilà donc qui est Harry Fostein. Et c'est à travers le regard de son cousin américain, le narrateur de cette histoire que nous allons suivre son histoire. A travers ce regard croisé, l'auteur nous propose une réflexion sur la Shoa. Sur le rapport qu'entretiennent les juif d'Europe touchés au premier plan par l'horreur et le regard que porte les juifs américains sur ce génocide. Les premiers vivent dans le souvenirs de l'Holocoste, les autres ne voient que leur avenir et ce que peut représenter pour eux le rêve américain. Mais sur ce sujet grave Bellow nous propose une partition à 3 et 4 voix, le récit prends souvent la forme de dialogue, ce qui le rend alerte. Et le ton de Below est souvent enjoué et l'humour est toujours présent. L'auteur s'interroge sur la judéité, sur la création de l’état d’Israël, sur la politique des vainqueurs du conflit mondial. Il s'interroge sur l'âme humaine, sur la quête de vérité, la quête d'identité et sur le devoir de mémoire. Et tout cela avec une belle ironie mordante et un brin de mélancolie. Car Bellow fait preuve d'un humour caustique, incisif, qui met en relief les aspects absurdes de l'existence, jusque dans les moments les plus tragiques. C'est noir, lucide et désenchanté mais jamais plombant.Harry Fonstein, rescapé des camps nazis grâce à une opération secrète dirigée par un producteur juif de Broadway, Billy Rose, arrive aux USA, et n'a qu'un désir : remercier Billy. Mais ce dernier refuse de le rencontrer.. C'est donc l'histoire de Harry Fostein et celle de Billy Rose que va nous conter Saul Bellow. Le premier est un juif d'Europe de l'Est très imprégné par cette culture européen, il connait parfaitement l'antisémitisme qui conduit parfois au pogrom. Il a fuit la Pologne,où il est né du coté de Dantzig. avec sa mère. Il se retrouve à Zagreb avant de finir à Ravenne en Italie. C'est là que la mère d'Harry mourut. L'adolescent se retrouve seul à Milan où il apprend dare-dare l'italien. Il fait des tas de petits boulots et arrive enfin à Rome. Là il se fait arrêter par la police italienne, emprisonné il sait qu'il va être déporté. Pourtant il est sauvé par un nommé Bellarosa qui lui procure papier passeport et un billet de bateau pour Lisbonne. Et de là, il pourra gagner New York, porte ouverte sur les Etats Unis. Mais là encore, il va se retrouver dans un camp de réfugier puis envoyé à Cuba. A Cuba il épouse...
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  • Titania 15/02/2019
    Ce court roman au style enlevé, presque léger, comme une conversation autour d'une anecdote concernant un vieux parent ou un voisin, nous dit beaucoup plus qu'il n'en a l'air. Harry Fonstein est un survivant de l'holocauste qui doit la vie à un drôle de « juste » nommé Billy Rose, plus ou moins mafieux, fort en gueule et désagréable, organisateur de spectacles à Broadway, qui toute sa vie refuse de le revoir. Le narrateur, parent d'Harry et de son épouse Sorella est intrigué par cette histoire qui questionne le rapport à la Mémoire et aux effets du temps . Ce faisant, constatant l'impermanence des choses, comme diraient les bouddhistes, il va plus loin que s'interroger sur l'identité des Juifs américains, et sur l'Holocauste, il questionne notre propre rapport au temps et à l'Histoire, dans des espaces traversés d'influences et traditions diverses qui modifient le regard sur le passé. Quelle dose de passé voulez-vous dans votre présent ? Comment le manifestez-vous ? voilà un sujet qui concerne tout le monde, du plus nostalgique à celui qui tourne les pages résolument. Un excellent petit roman qui fait réfléchir, avec une galerie de personnages originaux, une intelligence du récit, des dialogues vifs, de l’autodérision et une tonalité humoristique douce amère qui nous donne envie d'en lire plus de cet auteur. Ce court roman au style enlevé, presque léger, comme une conversation autour d'une anecdote concernant un vieux parent ou un voisin, nous dit beaucoup plus qu'il n'en a l'air. Harry Fonstein est un survivant de l'holocauste qui doit la vie à un drôle de « juste » nommé Billy Rose, plus ou moins mafieux, fort en gueule et désagréable, organisateur de spectacles à Broadway, qui toute sa vie refuse de le revoir. Le narrateur, parent d'Harry et de son épouse Sorella est intrigué par cette histoire qui questionne le rapport à la Mémoire et aux effets du temps . Ce faisant, constatant l'impermanence des choses, comme diraient les bouddhistes, il va plus loin que s'interroger sur l'identité des Juifs américains, et sur l'Holocauste, il questionne notre propre rapport au temps et à l'Histoire, dans des espaces traversés d'influences et traditions diverses qui modifient le regard sur le passé. Quelle dose de passé voulez-vous dans votre présent ? Comment le manifestez-vous ? voilà un sujet qui concerne tout le monde, du plus nostalgique à celui qui tourne les pages résolument. Un excellent petit roman qui fait réfléchir, avec une galerie de personnages originaux, une intelligence du récit, des dialogues vifs, de l’autodérision et une...
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  • Christw 30/11/2013
    À côté des grands titres qui ont marqué la carrière de Saul Bellow — Les aventures d'Augie March (1953), Herzog (1964), La planète de M Sammler (1970) ont obtenu le National Book Award —, ce titre paru en 1989 ne pouvait faire figure d'anecdote, car il fut publié uniquement en poche dans le but de toucher plus de monde. La faconde de ce vieil auteur d'origine juive y est intacte et par la suite, en 2000, viendra encore l'important Ravelstein, à 85 ans. Certains tentent un parallèle avec Philip Roth : bien qu'ils se soient rencontrés et appréciés, Bellow est de la génération précédente et on affirmera justement que Roth en est un héritier, lui qui a écrit: "L'entreprise quasi désespérée qui marque les romans de Bellow comme ceux de Mann ou de Musil (consiste à) immerger la littérature dans l'activité cérébrale et au-delà, placer la cérébralité au cœur même des questions du héros." Roman cérébral ? Peut-être, mais je n'y vois pas un livre désespéré, et en sors revigoré par ce narrateur, vieil homme attachant, qui joint l'humour à une auto-critique sans ménagement, lui qui, doté d'un don de mémoire infus, a fondé un institut de la mémoire (qui est «l'essence même de la vie») représenté dans plusieurs pays. Il raconte l'histoire d'un cousin, Harry Fonstein, réfugié d'Europe centrale sauvé des nazis par Billy Rose, un juif américain du monde du spectacle, fantaisiste et puissant. Après avoir rencontré sa future femme, Harry fait fortune et cette dernière souhaite contraindre Billy à rencontrer son mari, en faisant pression avec des documents compromettants. Les motivations de Sorella, subtiles, s'appuient sur l'ambiguïté de l'identité juif américain : un parvenu du show-biz se distancie du rescapé de l'Europe des camps de concentration. Et au narrateur de se demander quel juif il est : "Je n'avais rien compris au dossier « Fonstein contre Rose »", lui jusque-là insouciant, que la réussite a conduit à l'opulence, bien seul dans son immense villa où Émily Dickinson aurait un jour pris le thé. Juif, je l'étais, mais d'une espèce tout à fait différente. Tandis que Fonstein était "Mitteleuropa". Le destin extraordinaire de Harry Fonstein est éclipsé par la personnalité du narrateur et surtout celle, éblouissante, de l'énorme et intelligente Sorella. Retraité et veuf, il tente de retrouver le couple qu'il a perdu de vue depuis des années, et surtout Sorella, de laquelle il écrivait : "Dans ce monde de menteurs et de couards, oui, il est encore des gens comme elle, des êtres dont contre toute logique on espère qu'ils existent." Que sont devenus les Fonstein, leur fils promis à un grand avenir américain ? Je vous laisse découvrir l'ultime coup de fil singulier, palpitant, grave, qui conduit au terme de cette savoureuse narration, toute en dialogues, qui aurait été inspirée à Bellow par une anecdote racontée dans un dîner. J'emprunte les tout derniers mots du narrateur pour vous confirmer une "plume fleurie, mnémonique". À côté des grands titres qui ont marqué la carrière de Saul Bellow — Les aventures d'Augie March (1953), Herzog (1964), La planète de M Sammler (1970) ont obtenu le National Book Award —, ce titre paru en 1989 ne pouvait faire figure d'anecdote, car il fut publié uniquement en poche dans le but de toucher plus de monde. La faconde de ce vieil auteur d'origine juive y est intacte et par la suite, en 2000, viendra encore l'important Ravelstein, à 85 ans. Certains tentent un parallèle avec Philip Roth : bien qu'ils se soient rencontrés et appréciés, Bellow est de la génération précédente et on affirmera justement que Roth en est un héritier, lui qui a écrit: "L'entreprise quasi désespérée qui marque les romans de Bellow comme ceux de Mann ou de Musil (consiste à) immerger la littérature dans l'activité cérébrale et au-delà, placer la cérébralité au cœur même des questions du héros." Roman cérébral ? Peut-être, mais je n'y vois pas un livre désespéré, et en sors revigoré par ce narrateur, vieil homme attachant, qui joint l'humour à une auto-critique sans ménagement, lui qui, doté d'un don de mémoire infus, a fondé un institut de la mémoire (qui est...
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