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La Blonde aux yeux noirs
Le Retour de Philip Marlowe
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Date de parution : 15/01/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

La Blonde aux yeux noirs

Le Retour de Philip Marlowe

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Date de parution : 15/01/2015

Evénement dans le monde du roman noir : Benjamin Black fait revivre Marlowe, comme s’il sortait de la plume de Raymond Chandler.
Nous sommes au début des années 1950, Philip...

Evénement dans le monde du roman noir : Benjamin Black fait revivre Marlowe, comme s’il sortait de la plume de Raymond Chandler.
Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu’un nouveau client pousse sa porte : une jeune femme,...

Evénement dans le monde du roman noir : Benjamin Black fait revivre Marlowe, comme s’il sortait de la plume de Raymond Chandler.
Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu’un nouveau client pousse sa porte : une jeune femme, belle, richement vêtue. Clare Cavendish, héritière d’une des familles les plus fortunées de Bay City, Californie, veut engager le détective pour retrouver son amant, officiellement disparu dans un accident de voiture deux mois plus tôt. Marlowe ronchonne mais accepte, évidemment – Clare Cavendish est incroyablement séduisante. Et c’est le début de ses ennuis…
Un pari littéraire sous forme d’hommage parfaitement réussi : seul John Banville, alias Benjamin Black, maître du genre et styliste hors pair, pouvait le tenter et le relever avec autant de brio et de naturel.

« J’ai adoré ce livre. C’était comme voir un vieil ami que l’on croyait mort entrer dans la pièce. » Stephen King

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EAN : 9782221157190
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221157190
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Felina 16/12/2023
    John Banville a écrit plusieurs livres sous le nom de plume de Benjamin Black. « La blonde aux yeux noirs » est un roman en hommage au personnage créé par Raymond Chandler, le très célèbre Philip Marlowe, ce détective un brin loser et au regard cynique qui évolue dans une société américaine corrompue. Cette édition a changé de titre en référence au film paru en 2023, avec à l'affiche Liam Nielson et Diane Krüger. John Marlowe ne va pas fort, de même que ses affaires d'ailleurs. Jusqu'à cet après-midi où il entend des talons aiguilles approchés. Une belle blonde aristocratique jusqu'aux bouts des ongles qu'elle a longs, et aux yeux noirs, lui demande de retrouver son amant disparu. Le privé n'a pas franchement le choix, et de tout façon il ne peut pas dire non à cette femme. Pourtant, il aurait peut-être dû, car les ennuis ne sont pas loin. Les personnages sont charismatiques, même s'ils sont stéréotypés, ce qui peut paraître paradoxal dit comme ça. Cet hommage au roman noir classique est une plongée dans l'Amérique des années 50's, en pleine prohibition. John Banville emploie tous les codes du genre pour le plus grand plaisir des fans. Bien sûr, la place de la femme, similaire à une plante verte — pour ne pas être plus crue — est tout à fait détestable, mais on dira que c'est le genre qui veut ça. Ne rentrons pas dans la même polémique qu'avec des romans comme « Autant en emporte le vent » ou encore « Ils étaient 10 ». C'était la mentalité de l'époque, et même si elle fait gronder dans les chaumières, on ne peut pas changer l'Histoire comme ça. Après c'est une question de conscience un peu similaire au fait de lire un auteur dont on déteste la personne qu'il est ou était. L'exemple le plus parlant est Louis Ferdinand Céline. Mais c'est une autre histoire. John Banville a écrit plusieurs livres sous le nom de plume de Benjamin Black. « La blonde aux yeux noirs » est un roman en hommage au personnage créé par Raymond Chandler, le très célèbre Philip Marlowe, ce détective un brin loser et au regard cynique qui évolue dans une société américaine corrompue. Cette édition a changé de titre en référence au film paru en 2023, avec à l'affiche Liam Nielson et Diane Krüger. John Marlowe ne va pas fort, de même que ses affaires d'ailleurs. Jusqu'à cet après-midi où il entend des talons aiguilles approchés. Une belle blonde aristocratique jusqu'aux bouts des ongles qu'elle a longs, et aux yeux noirs, lui demande de retrouver son amant disparu. Le privé n'a pas franchement le choix, et de tout façon il ne peut pas dire non à cette femme. Pourtant, il aurait peut-être dû, car les ennuis ne sont pas loin. Les personnages sont charismatiques, même s'ils sont stéréotypés, ce qui peut paraître paradoxal dit comme ça. Cet hommage au roman noir classique est une plongée dans l'Amérique des années 50's, en pleine prohibition. John Banville emploie tous les codes du genre pour le plus grand plaisir des fans. Bien sûr, la...
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  • missmolko1 02/05/2023
    Hommage à Chandler, avec Philip Marlowe comme protagoniste ; ce roman contient une bonne dose de dur à cuire, avec des coups, des disparitions et des femmes fatales. Il nous ramène également à une époque où il n'y avait ni Internet ni téléphones portables et où les enquêtes étaient résolues d'une manière totalement différente. Nous sommes au début des années 1950 à Bay City, en Californie, et les affaires de Marlowe ne vont pas bien. Alors quand une jeune femme riche entre dans son bureau pour retrouver son amant, Marlowe se lance dans l’enquête. Mais il ne s’agit pas d’une simple disparition et l’enquête semble prendre une tournure différente de ce qu’il avait imaginé. Philip Marlowe a toutes les caractéristiques du détective américain classique : sans le sou, beau, hors des sentiers battus (parfois au-dessus de la loi), dur, mais aussi assez naïf pour se retrouver dans des situations qu'avec un peu plus d'attention il aurait pu éviter. Le roman a été adapté en film mais je crains un peu d’être déçue tant j’ai aimé le roman. Je vais me laisser un peu de temps avant de me décider si oui ou non je regarde l’adaptation.
  • collectifpolar 13/10/2020
    Début des années 1950, dans la ville californienne de Bad City. Le détective Philip Marlowe est engagé par une séduisante jeune femme pour retrouver son premier amour, Nico Peterson, disparu dans un accident de voiture avec délit de fuite deux mois plus tôt. Le début de ses ennuis commence Une toute nouvelle enquête du célèbre détective privé Philip Marlowe, héros légendaire créé par Raymond Chandler, sous la plume de Benjamin Black alias John Banville. Banville lit Chandler depuis son adolescence, et éprouve pour lui une véritable admiration, puisqu'il considère que c'est lui qui a fait entrer le roman noir dans la "vraie" littérature. Aussi quoi de plus normal pour notre écrivain de reprendre à son compte le privé le plus connu du hard-boiled américain. Son Marlowe diffère peu de celui de Chandler mais Black s’est glissé à l'intérieur de la voix de Chandler et visiblement ça a été plus facile qu’il ne le pensait car il a parfaitement réussi à recréer et le personnage et l’ambiance de ses grands romans noirs. Et même la blonde aux yeux noirs est un vrai cliché de personnage féminin de l’immédiate après guerre.
  • iris29 20/07/2017
    Ça commence comme un cliché de film en noir et blanc américain : années 50 , Los Angeles : un détective privé entend claquer des talons , apparition de LA femme .... Elle est jeune , elle est blonde , sublime, riche et elle a besoin de lui pour retrouver son amant ... Lui , c'est Philip Marlowe, LE Philip Marlowe de Raymond Chandler revisité par Benjamin Black, alias John Banville qui nous propose une suite quelques décennies plus tard . Mais son Philip n'a pas pris une ride , et est assez fidèle à l'original ( pour ce que j'en connais, mais je ne suis pas une spécialiste ...) C'est un roman noir , légèrement caustique, qui séduit par le ton , plus que par l'intrigue . Marlowe a un peu d'épaisseur comme personnage , les autres pas trop , et les femmes , (dont La blonde aux yeux noirs ) sont assez stéréotypées . C'est l'époque (années 50 ) qui veut ça , mais c'est écrit en 2014, alors j'aurai aimé une héroïne un peu plus... perchée ou futée. Ou un peu moins ...passive . C'est Chandler qui avait trouvé ce titre et l'avait mis de coté. Le roman est vintage , léger et agréable mais j''aimerais bien savoir ce que penseraient des" lecteurs mâles", d'un roman intitulé : " le Blond aux yeux noirs "... - " Ah , mais ça s'appellerait de la chick-lit policière , de la "littérature pour poulettes" ! - Oui, mais là , pour Benjamin ( "le Man in ) Black ", on dit que c'est de la Littérature , du Roman Noir, alors que c'est pareil ... - Sois pas relou Iris . Là , tu fais ta féministe , débranche !... Ça commence comme un cliché de film en noir et blanc américain : années 50 , Los Angeles : un détective privé entend claquer des talons , apparition de LA femme .... Elle est jeune , elle est blonde , sublime, riche et elle a besoin de lui pour retrouver son amant ... Lui , c'est Philip Marlowe, LE Philip Marlowe de Raymond Chandler revisité par Benjamin Black, alias John Banville qui nous propose une suite quelques décennies plus tard . Mais son Philip n'a pas pris une ride , et est assez fidèle à l'original ( pour ce que j'en connais, mais je ne suis pas une spécialiste ...) C'est un roman noir , légèrement caustique, qui séduit par le ton , plus que par l'intrigue . Marlowe a un peu d'épaisseur comme personnage , les autres pas trop , et les femmes , (dont La blonde aux yeux noirs ) sont assez stéréotypées . C'est l'époque (années 50 ) qui veut ça , mais c'est écrit en 2014, alors j'aurai aimé une héroïne un peu plus... perchée ou futée. Ou un peu moins ...passive . C'est Chandler qui avait trouvé ce titre et l'avait mis de coté. Le roman...
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  • Mome35 11/11/2015
    S’attaquer à des mythes littéraires tels que Ian Fleming (James Bond), Robert Ludlum (Jason Bourne) ou Raymond Chandler (Philip Marlowe), n’est pas à la portée de tout le monde. Pour ce dernier, Benjamin Black alia John Banville a osé. Il l’a fait. Et sans affirmer que l’élève a dépassé le maître, il l’a, à notre avis, égalé. On retrouve cette même gouaille du héros Marlowe, cette même construction narrative, une écriture orale, populaire sortie de l’esprit de Chandler par (pour) la voix de Marlowe. Cette même atmosphère enfumée et alcoolisée des années cinquante, le feutre sur le chef, le costume croisé, la vieille et imposante Oldsmobile. Marlowe n’a pas pris une ride. On peut même dire qu’il a rajeuni, malgré cette propension très américaine du milieu du siècle dernier (B.B. est pourtant anglais et très contemporain) à l’absortion massive de toutes sortes d’alcools divers (cocktails, bourbon, bières) et son addiction au tabac. Avec les cigarettes, le whisky, il y a, bien sûr, les petites pépées. L’une d’entre elles « la blonde aux yeux noirs » est omniprésente. Elle entre un jour dans le bureau de Marlowe. Il est sous le charme. Elle l’envoute. Elle tombe dans son lit, pure tactique féminine. Elle veut que Marlowe retrouve son amant disparu accidentellement, mais ressuscité, car elle l’a aperçu à San Fransisco alors qu’il est sensé avoir été incinéré à L.A. L’intrigue, comme souvent chez Chandler paraît banale. Marlowe, ne peut refuser l’enquête. Mais il n’est pas le seul à s’intéresser à ce Nico, sorte de gigolo. Toute une faune de personnes mal intentionnées veut aussi le retrouver. Dès lors, s’enchaînent bagarres où Marlowe n’a pas toujours le dessus, interrogatoires et victimes (co)latérales. Marlowe arrivera à ses fins, comme toujours avec le sentiment de s’être fait mener en bateau mais aussi d’avoir accompli son devoir de détective. Il est pourtant plus que cela, un philosophe matiné philanthrope au grand cœur (de quoi vit-il ? Il se fait payer rarement ses prestations). Plus qu’un polar également, ce livre est un divertissement. Benjamin Black a dû le prendre comme tel en l’écrivant. S’attaquer à des mythes littéraires tels que Ian Fleming (James Bond), Robert Ludlum (Jason Bourne) ou Raymond Chandler (Philip Marlowe), n’est pas à la portée de tout le monde. Pour ce dernier, Benjamin Black alia John Banville a osé. Il l’a fait. Et sans affirmer que l’élève a dépassé le maître, il l’a, à notre avis, égalé. On retrouve cette même gouaille du héros Marlowe, cette même construction narrative, une écriture orale, populaire sortie de l’esprit de Chandler par (pour) la voix de Marlowe. Cette même atmosphère enfumée et alcoolisée des années cinquante, le feutre sur le chef, le costume croisé, la vieille et imposante Oldsmobile. Marlowe n’a pas pris une ride. On peut même dire qu’il a rajeuni, malgré cette propension très américaine du milieu du siècle dernier (B.B. est pourtant anglais et très contemporain) à l’absortion massive de toutes sortes d’alcools divers (cocktails, bourbon, bières) et son addiction au tabac. Avec les cigarettes, le whisky, il y a, bien sûr, les petites pépées. L’une d’entre elles « la blonde aux yeux noirs » est omniprésente. Elle entre un jour dans le bureau de Marlowe. Il est sous le charme. Elle l’envoute. Elle tombe dans son lit, pure tactique...
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