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La Fin d'une liaison
Marcelle Sibon (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/12/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

La Fin d'une liaison

Marcelle Sibon (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/12/2012

Maurice Bendrix s’éprend au premier regard de Sarah, l’épouse de Henry Miles, un haut fonctionnaire. Ils entament une relation passionnée à l’été 1939, qui s’achève brutalement lorsqu’un obus frappe la...

Maurice Bendrix s’éprend au premier regard de Sarah, l’épouse de Henry Miles, un haut fonctionnaire. Ils entament une relation passionnée à l’été 1939, qui s’achève brutalement lorsqu’un obus frappe la maison londonienne où ils ont pris l’habitude de se retrouver. Pendant plusieurs minutes, Sarah a cru son amant mort et...

Maurice Bendrix s’éprend au premier regard de Sarah, l’épouse de Henry Miles, un haut fonctionnaire. Ils entament une relation passionnée à l’été 1939, qui s’achève brutalement lorsqu’un obus frappe la maison londonienne où ils ont pris l’habitude de se retrouver. Pendant plusieurs minutes, Sarah a cru son amant mort et sans un mot d’explication elle s’enfuit, mettant fin à leur histoire.
Par une soirée sombre et mouillée de janvier 1946, Bendrix croise par hasard Henry et ce dernier lui confie avoir le sentiment que Sarah le trompe. Rongé par la curiosité et la jalousie, Bendrix engage un détective privé qui lui remet le journal intime de son ancienne maîtresse. Il comprendra enfin son mystérieux revirement le jour fatidique de leur rupture...
Un des romans les plus autobiographiques de Graham Greene, La Fin d’une liaison est une histoire en trompe-l’oeil sur les tiraillements d’une femme partagée entre sa foi et son amour illégitime.

« La Fin d’une liaison est à mon avis le meilleur roman de Graham Greene. » Neil Jordan

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EAN : 9782221131633
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221131633
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 06/10/2023
    LA FIN D’ UNE LIAISON de GRAHAM GREENE Maurice croise Henry par hasard dans la rue et ressent un sentiment de haine violent. L’origine de cette haine, c’est Sarah, son ancienne maîtresse, la femme d’Henry. Sarah l’a quitté il y a des années, sans aucune explication alors qu’ils vivaient une relation amoureuse passionnée. Curieusement, Henry et Maurice vont se parler et au cours de la discussion, Henry déclare à Maurice qu’il a l’impression que Sarah le trompe!! Maurice lui conseille d’engager un détective ce à quoi Henry se refuse, et c’est finalement Maurice qui va en embaucher un, espérant comprendre à travers cette enquête pourquoi Sarah l’a quitté. Jalousie de l’amant envers le mari, enquête de l’amant sur l’éventuel amant de la femme, Graham Greene renverse les rôles et nous entraîne dans un roman atypique qui va révéler une vérité insoupçonnable et des amitiés improbables. Greene a écrit ce roman en 1951, dans sa période dite religieuse, c’est au delà du sujet un questionnement sur la foi, l’amour, le désir et la haine. Un final inattendu.
  • Yaourtlivres 05/07/2023
    C'est un roman dense et psychologiquement très intéressant: après plusieurs années de silence, Bentrix, l'ex-amant de Sarah renoue avec le mari de celle-ci qui, dans un moment d'abattement, lui confie ses doutes sur la fidélité de sa femme. C'est le prétexte dont Bentrix avait besoin pour enquêter sur la raison de leur rupture. Aux procédés narratifs (la voix du journal intime de Sarah, les analepses,...) et à la qualité de l'écriture anglo-saxonne et légèrement désuète s'ajoute une dimension psychologique profonde. Au-delà du propos religieux, c'est surtout une réflexion sur la place de l'irrationnel et de l'empathie dans la relation amoureuse: la capacité à mettre de côté ses propres peurs, d'écouter l'autre tel qu'il est vraiment et non pas tel qu'on voudrait qu'il soit ou à travers notre prisme personnel ... C'est pour moi un roman sur l'acceptation des différences de perception et en cela il dépasse le sujet assez bateau de la blessure amoureuse.
  • lacerisaie 21/05/2023
    Ce livre que Douglas Kennedy relit tous les deux ans est un roman étrange et impressionnant. Dans les années 40 à Londres Sarah, mariée à Henry haut fonctionnaire a une liaison avec Maurice écrivain. Sarah décide un jour de mettre un terme à cette relation. Le sujet pourrait sembler banal. Mais ce qui m'a impressionnée c'est la manière dont Graham Greene prend de la hauteur et donne à cet adultère un aspect philosophique en nous renvoyant à des questions existentielles. Ne nous sommes nous pas tous questionnés un jour sur l'amour, la jalousie, la passion et la haine mais aussi la culpabilité, nos croyances et la foi? La fin d'une histoire d'amour est toujours un moment de remise en question. D'ailleurs l'auteur s'est, parait-t-il, inspiré de sa propre histoire. L'écriture semble lui avoir permis de synthétiser tous ces questionnements et d'y apporter des réponses au travers des choix de ses différents personnages. J'ai été également fascinée par le travail d'écriture. C'est par une temporalité éclatée que Graham Greene m'a tenue en haleine et m'a parfois sauvée de l'ennui. Car je n'ai pas trouvé les personnages très sympathiques et la foi ne fait pas vraiment partie de mes préoccupations. Mais l'alternance de récit, journal intime, dialogues ciselés m'ont captée et interressée à la fin de cette liaison. Un beau roman mais pas un coup de coeur pour moi. Je ne le relirai pas tous les deux ans c'est une certitude!Ce livre que Douglas Kennedy relit tous les deux ans est un roman étrange et impressionnant. Dans les années 40 à Londres Sarah, mariée à Henry haut fonctionnaire a une liaison avec Maurice écrivain. Sarah décide un jour de mettre un terme à cette relation. Le sujet pourrait sembler banal. Mais ce qui m'a impressionnée c'est la manière dont Graham Greene prend de la hauteur et donne à cet adultère un aspect philosophique en nous renvoyant à des questions existentielles. Ne nous sommes nous pas tous questionnés un jour sur l'amour, la jalousie, la passion et la haine mais aussi la culpabilité, nos croyances et la foi? La fin d'une histoire d'amour est toujours un moment de remise en question. D'ailleurs l'auteur s'est, parait-t-il, inspiré de sa propre histoire. L'écriture semble lui avoir permis de synthétiser tous ces questionnements et d'y apporter des réponses au travers des choix de ses différents personnages. J'ai été également fascinée par le travail d'écriture. C'est par une temporalité éclatée que Graham Greene m'a tenue en haleine et m'a parfois sauvée de l'ennui. Car je n'ai pas trouvé les personnages très sympathiques et la foi ne fait pas vraiment partie de mes préoccupations. Mais...
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  • karmax211 27/07/2022
    J'aime Graham Greene, d'abord parce que je le considère comme l'un des très grands écrivains britanniques, et puis tout bêtement parce que je suis bien dans ses histoires ou plutôt parce que ses histoires sont terriblement humaines, comme l'est ma vulnérabilité face au complexe et à l'inexplicable. Green a cette qualité, que j'apprécie beaucoup, de ne pas être dans le descriptif d'un personnage, d'un décor - qu'il préfère laisser au lecteur d'imaginer -, mais dans les situations et dans l'action, lesquelles suscitent d'emblée l'émotion et la réflexion. - La fin d'une liaison - est la traduction biaisée de - The end of an affair -, qui, sémantiquement, s'apparente davantage à une histoire d'amour, je dirais pour ma part à une passion. Pourquoi passion ? Parce que l'homme et l'auteur sont dans la période mystique, spirituelle religieuse - je vous laisse le choix des mots - de leur vie et de leur oeuvre -, et par conséquent le mot passion recouvre à lui seul la passion humaine, qu'elle soit amoureuse ou charnelle... ou les deux... et la passion christique. Et c'est tout à fait à ces deux passions auxquelles nous avons affaire dans ce livre écrit en 1951, entre Maurice Bendrix, l'amant agnostique, possessif et jaloux et Sarah Miles, sa maîtresse adultérine, déchirée entre son amour pour Bendrix et celui pour un Dieu auquel elle se refuse d'abord mais à qui elle finira par s'abandonner. Entre autres qualités, ce roman a celle de meubler tout un univers grâce à huit personnages essentiels et pleins de relief en dépit du manque de "descriptif" - le psychologique supplée aisément le manque de portrait ou de peinture -. Ces six personnages sont : - Maurice Bendrix, - Sarah Miles... tous deux déjà présentés. - Henry Miles, l'époux trompé, - Alfred Parkis , un veuf, détective privé... homme très singulier, - Lance Parkis, fils et " élève" du détective, âgé de 12 ans et orphelin de mère, - Richard Smythe, un prédicateur rationaliste, affublé de taches blanches sur la moitié gauche ou droite de son visage ; infirmité qui l'enlaidit et dont il souffre, - le Père Crompton, un prêtre catholique ... incontournable dans ce roman, - Mrs Bertram, mère de Sarah, pique-assiette et "bottineuse" invétérée ; elle détient un secret sur sa fille... Cette histoire est donc celle d'une passion amoureuse à laquelle vient se substituer une passion irrationnelle, " céleste ". C'est pour Greene l'occasion d'installer le débat auquel nous nous heurtons depuis la nuit des temps : Dieu est-il le fils de l'homme ou bien serait-ce l'inverse ? Pour ce faire, l'auteur jalonne son roman de ce qu'on appelle les "coïncidences", ces signes que vous et moi interprétons à toutes les sauces et dont Einstein disait : « Les coïncidences sont une manière pour Dieu de rester anonyme .» Pour parodier Ian Fleming, je dirais pour ma part qu'une fois, c'est un hasard, deux fois, c'est une coïncidence, la troisième fois, c'est -selon chacun - la victoire ou la défaite du doute. Ce roman est né de la relation de Greene avec Catherine Crompton - nom du prêtre dans le roman -, femme mariée avec laquelle il entretint une relation adultérine pendant vingt ans. L'histoire se déroule avant le début de la Seconde Guerre mondiale ; la passion - mot employé à dessein - est vécue à Londres pendant la guerre, la rupture intervenant après les bombardements des premiers V1 sur la capitale anglaise ; elle se termine peu d'années après le conflit. L'exploration psychologique des personnages est très fouillée, très réaliste. À l'opposé de beaucoup de romans d'amour où domine l'affect, celui-ci est davantage "tripal"... d'où sa force. De même que sont très réalistes, "osées" pour l'époque, les scènes intimes entre les amants et pas que... J'ajouterai que ce Roman de Greene a connu de nombreuses adaptations cinématographiques, théâtrales et une version "opéra"... c'est dire ! Même si je demeure très attaché à - La puissance et la gloire -, cette oeuvre est une oeuvre majeure tant pour Greene que pour la littérature en général.J'aime Graham Greene, d'abord parce que je le considère comme l'un des très grands écrivains britanniques, et puis tout bêtement parce que je suis bien dans ses histoires ou plutôt parce que ses histoires sont terriblement humaines, comme l'est ma vulnérabilité face au complexe et à l'inexplicable. Green a cette qualité, que j'apprécie beaucoup, de ne pas être dans le descriptif d'un personnage, d'un décor - qu'il préfère laisser au lecteur d'imaginer -, mais dans les situations et dans l'action, lesquelles suscitent d'emblée l'émotion et la réflexion. - La fin d'une liaison - est la traduction biaisée de - The end of an affair -, qui, sémantiquement, s'apparente davantage à une histoire d'amour, je dirais pour ma part à une passion. Pourquoi passion ? Parce que l'homme et l'auteur sont dans la période mystique, spirituelle religieuse - je vous laisse le choix des mots - de leur vie et de leur oeuvre -, et par conséquent le mot passion recouvre à lui seul la passion humaine, qu'elle soit amoureuse ou charnelle... ou les deux... et la passion christique. Et c'est tout à fait à ces deux passions auxquelles nous avons affaire dans ce livre écrit en 1951, entre Maurice Bendrix, l'amant agnostique, possessif et jaloux...
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  • lebelier 28/03/2022
    Histoire de haine et d'amour où les deux sont liées, Maurice Bendrix en veut à mort à la femme de son ami Henry Miles, Sarah, de l'avoir mis en état d'amoureux transi et jaloux. Ses sentiments semblent le déranger et sa jalousie atteint un tel point qu'il engage un détective privé, Parkis, pour espionner la belle dans ses allées et venues. Bendrix se veut amant exclusif et reproche presque à Sarah cette liaison à l'insu de Henry qu'il hait aussi pour n'être qu'un mari inconstant et peu attentif. Le pire étant que lorsqu'Henry découvre le pot-aux-roses et la tromperie, il reconnaît son manque d'attention (trop consacré à sa carrière de haut-fonctionnaire) et l'on peut lire aussi son impuissance. S'ensuit un développement sur la religion et la foi dans lequel les protagonistes conversent avec Dieu lui-même, s'en préservant au départ, se méfiant des athées militants comme Smythe, un orateur public des Allées ou pour l'opposition, du prêtre qu'Henry invite à déjeuner. Dieu, dès l'instant qu'on le nomme ("au commencement était le Verbe" dit Saint-Jean), existe même si c'est pour le nier et l'invectiver. Ce n'est même pas un piège mais une issue possible au-delà de la mort, comme tout bon catholique qui se respecte. Les coïncidences, les petites superstitions font, selon le prêtre, partie du travail de la foi. Et quelques coïncidences, semées ici et là font pousser le doute dans l'esprit du lecteur comme dans celui des personnages. Le style est souvent en monologues intérieurs- l'auteur avoue en préambule avoir utilisé pour la première fois le "je" narratif- mais aussi dans les propres écrits du journal de Sarah que Maurice fait voler par le détective. Les révélations arrivent un peu au compte-goutte et l'on sent que Graham Greene maîtrise son sujet. Un grand roman d'amour où la niaiserie attendue a été remplacée par la réflexion, les tourments intérieurs que suscite le fait d'être amoureux d'une personne ou d'un Dieu et où l'amour se mélange intimement à son pendant obscur, la haine. Histoire de haine et d'amour où les deux sont liées, Maurice Bendrix en veut à mort à la femme de son ami Henry Miles, Sarah, de l'avoir mis en état d'amoureux transi et jaloux. Ses sentiments semblent le déranger et sa jalousie atteint un tel point qu'il engage un détective privé, Parkis, pour espionner la belle dans ses allées et venues. Bendrix se veut amant exclusif et reproche presque à Sarah cette liaison à l'insu de Henry qu'il hait aussi pour n'être qu'un mari inconstant et peu attentif. Le pire étant que lorsqu'Henry découvre le pot-aux-roses et la tromperie, il reconnaît son manque d'attention (trop consacré à sa carrière de haut-fonctionnaire) et l'on peut lire aussi son impuissance. S'ensuit un développement sur la religion et la foi dans lequel les protagonistes conversent avec Dieu lui-même, s'en préservant au départ, se méfiant des athées militants comme Smythe, un orateur public des Allées ou pour l'opposition, du prêtre qu'Henry invite à déjeuner. Dieu, dès l'instant qu'on le nomme ("au commencement était le Verbe" dit Saint-Jean), existe même si c'est pour le nier et l'invectiver. Ce n'est même pas un piège mais une issue possible au-delà de la mort, comme tout bon catholique qui se...
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