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La Liste de Schindler
François Dupuis (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/05/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

La Liste de Schindler

François Dupuis (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/05/2015

C’est la lecture de ce roman vrai qui a inspiré Steven Spielberg pour réaliser son célèbre film La Liste de Schindler. Comme l’a écrit le Guardian, « c’est une chose...

C’est la lecture de ce roman vrai qui a inspiré Steven Spielberg pour réaliser son célèbre film La Liste de Schindler. Comme l’a écrit le Guardian, « c’est une chose de rassembler des documents historiques et des témoignages. C’en est une autre de les ramener à la vie comme l’a...

C’est la lecture de ce roman vrai qui a inspiré Steven Spielberg pour réaliser son célèbre film La Liste de Schindler. Comme l’a écrit le Guardian, « c’est une chose de rassembler des documents historiques et des témoignages. C’en est une autre de les ramener à la vie comme l’a fait Thomas Keneally ». Et en effet, l’auteur reconstitue l’histoire d’Oskar Schindler – industriel allemand qui dirigeait une usine rattachée à un camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale – dans des termes si précis que l’on devient le témoin de l’extraordinaire acte de bravoure que ce dernier a accompli en sauvant des centaines d’ouvriers juifs. Qui a vu le film de Spielberg n’en a pas oublié les images ; les pages du roman de Keneally, elles, résonneront longtemps dans la mémoire de leurs lecteurs.

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EAN : 9782221156162
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 546
Format : 1 x 182 mm
EAN : 9782221156162
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 546
Format : 1 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Capu_books 18/09/2023
    ⭐️⭐️⭐️/5 Le roman livre le récit biographique d'Oskar Schindler, industriel tchèque d'origine allemande qui va sauver des milliers de juifs pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur, a fait des recherches approfondies concernant la vie d'Oskar en parlant avec ses proches, sa femme, ceux qu'il a sauvés, afin de dresser un portrait vivant et fidèle d'Oskar. Un homme qui n'est pas présenté comme un messie, mais comme un véritable humain autant par ses vices (il aime la boisson et les femmes), que par son coeur. Il n'est pas manichéen, il a du bon et du mauvais. On s'attache à lui, on l'apprécie autant par son côté généreux, que par ses mauvais penchants qui l'humanisent, d'autant plus. De l'autre côté, nous avons Amon Goethe, le diable en personne. Un savant mélange de tranquillité et de folie meurtrière. Un homme à la fois imprévisible, mais que l'on arrive à cerner notamment pour les pots-de-vin, imbu de lui-même et abusif de luxure. L'écriture est quant à elle un mélange de faits historiques et de narration, mais l'aspect historique prend beaucoup de place, et n'en laisse peu pour la narration elle-même. Beaucoup de noms, de grades, d'événements s'enchaînent, nous perdent parfois, alourdissent ou ralentissent le récit. Ce qui n'était pas forcément agréable pendant la lecture. Les passages que j'ai préférés sont sans surprise les parties narratives, où Oskar s'active, où les dialogues sont présents. C'est une manière plus vivante de découvrir la vie d'Oskar, ainsi que le contexte historique. Bien que je n'enlève pas le fait que les informations données sont intéressantes, mais la manière de les contextualiser est lourde. Je reproche aussi la traduction France Loisir de 1984 qui m'a parfois dérouté, alternant entre langage courant/soutenu avec des termes familiers qui casse la plume de l'auteur ("du coup", "c'était chaud"...). La fin quant à elle, est émouvante. La gratitude des juifs sauvés envers Schindler perdurera pendant des décennies. Schindler a utilisé et perdu toute sa fortune dans son action, et finira sa vie dans le dénuement. Il a sacrifié sa vie pour celle de milliers d'autres. ⭐️⭐️⭐️/5 Le roman livre le récit biographique d'Oskar Schindler, industriel tchèque d'origine allemande qui va sauver des milliers de juifs pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur, a fait des recherches approfondies concernant la vie d'Oskar en parlant avec ses proches, sa femme, ceux qu'il a sauvés, afin de dresser un portrait vivant et fidèle d'Oskar. Un homme qui n'est pas présenté comme un messie, mais comme un véritable humain autant par ses vices (il aime la boisson et les femmes), que par son coeur. Il n'est pas manichéen, il a du bon et du mauvais. On s'attache à lui, on l'apprécie autant par son côté généreux, que par ses mauvais penchants qui l'humanisent, d'autant plus. De l'autre côté, nous avons Amon Goethe, le diable en personne. Un savant mélange de tranquillité et de folie meurtrière. Un homme à la fois imprévisible, mais que l'on arrive à cerner notamment pour les pots-de-vin, imbu de lui-même et abusif de luxure. L'écriture est quant à elle un mélange de faits historiques et de narration, mais l'aspect historique prend beaucoup de place, et n'en laisse peu pour la narration elle-même. Beaucoup de noms, de grades, d'événements s'enchaînent, nous perdent parfois, alourdissent ou ralentissent le récit. Ce qui...
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  • germ1tor 13/09/2023
    La « liste de Schindler » a le mérite de nous donner à connaître le parcours d’un Juste, un allemand des Sudètes, de bonne famille, opportuniste, enjôleur dont le destin et la détermination vont le conduire à protéger et sauver plus d’un millier de juifs dans des conditions rocambolesques. J’ai beaucoup apprécié cette lecture (bien qu’ayant vu le fameux film) où l’on découvre avec effarement: - le degré de vénalité et de corruption dans tous les corps de l’état nazi (SS, Gestapo…) qui ferait presque passer les gens de la Wehrmacht pour des anges. - l’ironie du ghetto de Cracovie où les juifs policiers (OD) à la solde des SS font du zèle en persécutant leurs coreligionnaires. - Idem pour les camps de travaux forcés (Plaszow) Même en admettant la vacuité de l’administration nazie, je n’arrive toujours pas à concevoir comment tout ceci a pu être rendu possible par Oskar Schindler.
  • Plumefil 20/08/2023
    Je ne vais pas m'étendre sur un livre dont tout a été dit, écrit et qui a inspiré Steven Spielberg pour son film éponyme de 1994, ayant obtenu 7 Oscars, brillamment interprété par Liam Neeson. Pour avoir visionné ce dernier plusieurs fois, il y a longtemps que je voulais lire le livre de Thomas Keneally, sans m'en accorder le temps. le Défi lecture , auquel je participe cette année, m'a permis de réaliser mon souhait ! Entre les pages, la personnalité complexe d'Oskar Schindler est bien moins lisse que le portrait affiché à l'écran. C'était un homme d'affaires affûté et clairvoyant, un industriel inscrit au parti nazi et croyant en sa doctrine, mais pas seulement. C'était aussi un joueur invétéré, un buveur gardant l'esprit clair, aimant la bonne chère et le "beau sexe". Il côtoyait plusieurs maîtresses sans l'ombre d'un secret puisque chacune d'elles connaissait l'existence des autres, tout comme son épouse, Émilie. Un brin provocateur et manipulateur, il savait s'entourer des bonnes personnes pour garantir ses affaires en brassant des sommes colossales. Présenté sous ces angles, cet homme ne paraît pas vraiment sympathique, cependant il a subitement pris conscience que le régime dictatorial, auquel il appartenait, ne reculerait devant aucune horreur pour perpétrer le génocide en marche, en étant témoin de violences inimaginables, en particulier le fameux "épisode" de la petite fille en rouge. À partir de ce moment-là, ses défauts sont devenus des qualités au service d'un ultime but, sauver des vies. Fin négociateur, immensément riche, il n'a reculé devant aucune manoeuvre, aucun pot-de-vin, pour soudoyer des responsables capables de prendre les bonnes décisions afin de l'aider, à leur insu, à épargner les Juifs travaillant dans son usine d'armement. Le nombre de 1 200 personnes paraît bien léger au regard des millions de disparus, torturés, abattus, gazés, seulement chaque vie sauvée est un pas de plus de l'obscurité vers la lumière et les familles de concernés ne l'ont jamais oublié. Thomas Keneally a choisi la forme roman pour plus de fluidité, néanmoins ce sont de multiples témoignages de rescapés qui construisent l'histoire d'un homme à la rencontre de son destin. L'auteur a écrit un autre ouvrage, très intéressant, retraçant son parcours d'enquête sur la personnalité complexe d'Oskar Schindler, de la découverte de son existence à son combat pour la survie, "La quête de Schindler". Comme toutes les femmes de l'ombre, Émilie a été éclipsée par le comportement héroïque de son mari, mais elle aussi, a beaucoup participé à l'entreprise humanitaire mise en oeuvre. Ses mémoires, éditées dans un livret rédigé par Erika Rosenberg, apportent un éclairage complémentaire sur sa vie et les événements tragiques de cette période de l'Histoire. Elle déclara dans une interview de 1973 : "Oskar n'était pas un personnage exceptionnel avant la guerre et ne l'a pas été non plus après. Il a eu la grande chance, au cours de cette période terrible, entre 1939 et 1945, de rencontrer et de s'entourer de gens qui l'ont obligé à se dépasser lui-même." Cette tragédie montre, une fois de plus, que les héros ne sont pas des êtres exceptionnels. Ce sont des gens ordinaires dont l'humanisme se révèle dans des circonstances extraordinairement périlleuses. Ils déploient tous leurs efforts pour assurer la sécurité des Autres au péril de la leur. Pour eux, agir n'est pas de l'héroïsme, agir est une évidence. Je ne vais pas m'étendre sur un livre dont tout a été dit, écrit et qui a inspiré Steven Spielberg pour son film éponyme de 1994, ayant obtenu 7 Oscars, brillamment interprété par Liam Neeson. Pour avoir visionné ce dernier plusieurs fois, il y a longtemps que je voulais lire le livre de Thomas Keneally, sans m'en accorder le temps. le Défi lecture , auquel je participe cette année, m'a permis de réaliser mon souhait ! Entre les pages, la personnalité complexe d'Oskar Schindler est bien moins lisse que le portrait affiché à l'écran. C'était un homme d'affaires affûté et clairvoyant, un industriel inscrit au parti nazi et croyant en sa doctrine, mais pas seulement. C'était aussi un joueur invétéré, un buveur gardant l'esprit clair, aimant la bonne chère et le "beau sexe". Il côtoyait plusieurs maîtresses sans l'ombre d'un secret puisque chacune d'elles connaissait l'existence des autres, tout comme son épouse, Émilie. Un brin provocateur et manipulateur, il savait s'entourer des bonnes personnes pour garantir ses affaires en brassant des sommes colossales. Présenté sous ces angles, cet homme ne paraît pas vraiment sympathique, cependant il a subitement pris conscience que le régime dictatorial, auquel il appartenait, ne reculerait...
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  • patriciabiron 12/08/2023
    Ce roman relate la vraie vie d’Oskar Schindler, un industriel allemand catholique qui, au péril de sa vie, consacra son intelligence, son argent et ses relations, à arracher des centaines de juifs à ses compatriotes nazis. C’est un livre exigent et extrêmement bien documenté qui a accumulé témoignages et documents d’archives pour reconstituer son histoire. Les passages où persiste un doute quant à la véracité des faits sont systématiquement signalés par l’auteur. Mais c’est aussi parce que c’est un des livres les plus difficiles que j’ai jamais lu, que j’ai dû en échelonner sa lecture sur plusieurs jours. Oscar Schindler était avant tout un homme d’affaires. Mais s’il n’avait pas assisté à des scènes d’horreur, montrant la façon dont les nazis procédaient pour tuer la « vermine juive », il le dit lui même, il n’aurait pas pu y croire. C’était aussi un homme insouciant qui aimait l’argent et les femmes. Pourtant, il n’a pas hésité et pris d’énormes risques pour sauver d’une mort atroce un maximum de juifs. Fin stratège, son opposition au régime nazi s’est faite sous forme d’un trafic d’influences intelligemment construit, jouant à la fois sur l’effort de guerre et sur une apparente amitié avec ses compatriotes nazis. Mais ce qu’il a fait va bien au delà. En accordant une nourriture suffisante, des soins, et le respect à ses ouvriers, il leur a permis de garder l’espoir. Au lendemain de la guerre, de nombreux rescapés de la fameuse liste de Schindler viendront témoigner de son action, et jusqu’à la fin de sa vie Oskar Schindler bénéficiera du soutien de la communauté juive qui veille encore aujourd’hui à entretenir la mémoire de son héros. On ne sort pas indemne d’une telle lecture. Assurément c’est une de celles que je n’oublierai jamais.Ce roman relate la vraie vie d’Oskar Schindler, un industriel allemand catholique qui, au péril de sa vie, consacra son intelligence, son argent et ses relations, à arracher des centaines de juifs à ses compatriotes nazis. C’est un livre exigent et extrêmement bien documenté qui a accumulé témoignages et documents d’archives pour reconstituer son histoire. Les passages où persiste un doute quant à la véracité des faits sont systématiquement signalés par l’auteur. Mais c’est aussi parce que c’est un des livres les plus difficiles que j’ai jamais lu, que j’ai dû en échelonner sa lecture sur plusieurs jours. Oscar Schindler était avant tout un homme d’affaires. Mais s’il n’avait pas assisté à des scènes d’horreur, montrant la façon dont les nazis procédaient pour tuer la « vermine juive », il le dit lui même, il n’aurait pas pu y croire. C’était aussi un homme insouciant qui aimait l’argent et les femmes. Pourtant, il n’a pas hésité et pris d’énormes risques pour sauver d’une mort atroce un maximum de juifs. Fin stratège, son opposition au régime nazi s’est faite sous forme d’un trafic d’influences intelligemment construit, jouant à la fois sur l’effort de guerre et sur une apparente amitié avec ses...
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  • Jeanninelit 04/08/2023
    C’est un chef-d’œuvre écrit d’après une histoire vraie qui donne une véritable leçon ! JC’est un grand succès qui nous fait ouvrir les yeux sur le passé insoutenable qu’ a enduré nombre de personnes durant la Seconde Guerre Mondiale. La cruauté de l’Humain amène une profonde réflexion...
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