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La machine à différences
Bernard Sigaud (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 16/02/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

La machine à différences

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Bernard Sigaud (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 16/02/2012

Que se serait-il passé si le mathématicien Charles Babbage avait pu, au milieu du XIXe siècle, construire les machines à différences, ces « ordinateurs à vapeur » qu'il avait imaginés ?

Imaginez des ordinateurs en plein XIXe siècle, des ordinateurs composés de roues dentées, de bielles et de leviers, mus par la vapeur. Des Machines à différences, imaginées par Charles Babbage,...

Imaginez des ordinateurs en plein XIXe siècle, des ordinateurs composés de roues dentées, de bielles et de leviers, mus par la vapeur. Des Machines à différences, imaginées par Charles Babbage, aidé de Lady Ada Byron, la fille de Lord Byron lui-même, oui, le Premier ministre de Sa Majesté la reine...

Imaginez des ordinateurs en plein XIXe siècle, des ordinateurs composés de roues dentées, de bielles et de leviers, mus par la vapeur. Des Machines à différences, imaginées par Charles Babbage, aidé de Lady Ada Byron, la fille de Lord Byron lui-même, oui, le Premier ministre de Sa Majesté la reine Victoria.
En 1855, l'Histoire a pris un autre cours. Les industries se développent avec frénésie. Des transports sous-terrestres sillonnent Londres en proie à la pollution, aux courses automobiles et au chômage technologique. L'Empire britannique, gouverné par les scientifiques et les industrialistes, est plus soucieux de technologie que d'aventures outre-mer.
Edward « Leviathan » Mallory, explorateur des terres sauvages d'une Amérique du Nord divisée par les guerres, se voit remettre par Lady Ada un mystérieux paquet de cartes mécanographiques. Dès lors sa vie est en danger.
Avec l'aide inattendue de Sybil Gerard, femme déchue, fille d'un célèbre agitateur mort sur l'échafaud, qui poussait à la destruction des Machines, et de Laurence Oliphant, diplomate ou plutôt espion de la reine, il va commencer à comprendre quel est le sens de ces cartes. Un enjeu planétaire, le contrôle de l'information...

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EAN : 9782221123430
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221123430
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kristian 26/12/2023
    Uchronie, mâtinée de steampunk, ce livre est touffu. Le monde uchronique est dominé par une Angleterre ayant découvert les ordinateurs à vapeur (machine à différences), un Napoléon devenu leur allié, et des Etats Unis pas si unis que ça. Le monde steampunk basé sur la vapeur est original et bien décrit, et c'est là qu'à mon sens se situe le problème. Les auteurs ont créé un monde fouillé, très intéressant, et bien travaillé, et ensuite ils ont essayé d'y placer une histoire, sortes de scènes reliées par un mystérieux coffret, fil rouge bien ténu. Les auteurs semblent égarés dans une aventure qui leur échappe et qu'ils tentent de rattraper, oubliant un peu ce qu'ils ont écrit auparavant, par exemple dans la première scène, chaque individu est identifié par un numéro unique, l'état par ses ordinateurs le traçant et sachant tout de lui. et bien, dès cette scène terminée, le numéro d'identification si important est oublié, disparu. Les politiques s'agitent dans des élans désordonnés, et les personnages pour suivre ce coffret, dont on apprend au final, qu'il ne concerne aucunement l'Angleterre, comme on aurait pu le penser durant tout le livre. Le monde mérite 5 étoiles, l'histoire 2, je fais une moyenne à 3.Uchronie, mâtinée de steampunk, ce livre est touffu. Le monde uchronique est dominé par une Angleterre ayant découvert les ordinateurs à vapeur (machine à différences), un Napoléon devenu leur allié, et des Etats Unis pas si unis que ça. Le monde steampunk basé sur la vapeur est original et bien décrit, et c'est là qu'à mon sens se situe le problème. Les auteurs ont créé un monde fouillé, très intéressant, et bien travaillé, et ensuite ils ont essayé d'y placer une histoire, sortes de scènes reliées par un mystérieux coffret, fil rouge bien ténu. Les auteurs semblent égarés dans une aventure qui leur échappe et qu'ils tentent de rattraper, oubliant un peu ce qu'ils ont écrit auparavant, par exemple dans la première scène, chaque individu est identifié par un numéro unique, l'état par ses ordinateurs le traçant et sachant tout de lui. et bien, dès cette scène terminée, le numéro d'identification si important est oublié, disparu. Les politiques s'agitent dans des élans désordonnés, et les personnages pour suivre ce coffret, dont on apprend au final, qu'il ne concerne aucunement l'Angleterre, comme on aurait pu le penser durant tout le livre. Le monde mérite 5 étoiles, l'histoire 2, je fais une moyenne...
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  • ZeroJanvier79 18/08/2022
    Quand William Gibson et Bruce Sterling, deux géants du genre cyberpunk, décident de s'intéresser au steampunk, cela donne ce roman au principe étonnant : imaginez une Angleterre victorienne où Charles Babagge aurait réussi à construire sa fameuse machine à différences, l'ancêtre de nos ordinateurs, et aurait ainsi déclenché une révolution industrielle basée sur des ordinateurs mécaniques. Une ère de l'information aurait ainsi commencé un siècle plus tôt. L'idée de départ est excellente et riche de promesses, mais le résultat m'a un peu laissé sur ma faim. Le récit m'a semblé confus, difficile à suivre et à comprendre, et pas toujours passionnant. Je dois avouer que j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt lors de certains longs passages, que ce soit par manque de rythme du récit ou d'attachement aux personnages. Si je devais résumer ma pensée, je dirais que le cadre imaginé par William Gibson et Bruce Sterling m'a beaucoup plu, mais que l'histoire qu'ils y racontent ne m'a pas intéressé plus que cela. A vrai dire, je ne suis pas certain d'avoir compris où les deux auteurs voulaient en venir, et j'ai l'impression d'être passé à côté de ce roman.
  • katicha 17/05/2021
    Dans la veine Steampunk, un roman qui me laisse un sentiment d'incompréhension, pas forcément déplaisant, sans doute parce que ça cause (entre autres) de mathématiques .... et que je ne suis pas douée en la matière. Bref. Nous voici donc à Londres en 1855. Une ville quelque peu différente de celle que nous pensons connaître, puisque tout est organisé par des ordinateurs mus par la vapeur: des "Machines à différences" . Les savants ont pris le pouvoir, ils gèrent le pays de façon rationnelle, sous l'égide du Premier ministre Lord Byron. Sa fille, Ada Byron (a.k.a. Ada Lovelace dans notre univers) , est particulièrement versée dans la science des Machines, et crée un proto-ordinateur bien plus puissant que tous les autres, bien plus efficace ... et capable de calculer les résultats de tous les paris d'argent. C'est là que tout se complique. Car Ada est joueuse, au-delà de toute mesure. Elle a la fièvre du jeu, elle en vient à fréquenter des brigands et des criminels, devenant la proie des ennemis du régime. Ce qui ne change pas , en effet, c'est la société inégalitaire de l'époque industrielle. Ils sont nombreux, ceux qui se sentent tenus en laisse par les savants, ceux qui crèvent de faim, ceux qui voudraient que cesse le règne de la Raison. Et alors que Londres suffoque dans les vapeurs méphitiques de la Tamise sous le soleil d'été, un soulèvement de plus se prépare. Peut-être le soulèvement de trop ? Dans la veine Steampunk, un roman qui me laisse un sentiment d'incompréhension, pas forcément déplaisant, sans doute parce que ça cause (entre autres) de mathématiques .... et que je ne suis pas douée en la matière. Bref. Nous voici donc à Londres en 1855. Une ville quelque peu différente de celle que nous pensons connaître, puisque tout est organisé par des ordinateurs mus par la vapeur: des "Machines à différences" . Les savants ont pris le pouvoir, ils gèrent le pays de façon rationnelle, sous l'égide du Premier ministre Lord Byron. Sa fille, Ada Byron (a.k.a. Ada Lovelace dans notre univers) , est particulièrement versée dans la science des Machines, et crée un proto-ordinateur bien plus puissant que tous les autres, bien plus efficace ... et capable de calculer les résultats de tous les paris d'argent. C'est là que tout se complique. Car Ada est joueuse, au-delà de toute mesure. Elle a la fièvre du jeu, elle en vient à fréquenter des brigands et des criminels, devenant la proie des ennemis du régime. Ce qui ne change pas , en effet, c'est la société inégalitaire de l'époque industrielle. Ils sont nombreux, ceux qui se sentent tenus en laisse par les savants,...
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  • lehibook 26/04/2020
    Roman cyberpunk , se déroulant dans une Angleterre uchronique avec une révolution industrielle appuyée sur l’informatique (dans une forme mécanique : la machine à différences » ) . L’Angleterre est la puissance dominante , Lord Byron est le premier ministre de la Reine Victoria (Ah Ah !) . La lutte géopolitique se fait pour le monopole de l’information . Il faut connaître l’histoire de cette époque en Angleterre (les luddistes par exemple) pour apprécier le roman . A mon goût un peu trop de discours techniques.
  • Charybde2 07/11/2019
    Un thriller étourdissant dans le 1855 uchronique de l'industrialisme politique et de l'ordinateur mécanique triomphants à Londres. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/11/07/note-de-lecture-la-machine-a-differences-william-gibson-bruce-sterling/ C’est fort naturellement la récente lecture de l’excellent « Ada ou la beauté des nombres » de Catherine Dufour qui m’a donné envie de me replonger sans attendre dans « La machine à différences ». Publié en 1990 (et traduit en français en 1996 par Bernard Sigaud dans la collection Ailleurs Demain de Robert Laffont), ce roman est le quatrième de William Gibson (deux ans après « Mona Lisa s’éclate », qui achevait la trilogie démarrée en 1984 avec « Neuromancien ») et le cinquième de Bruce Sterling (deux ans après son chef-d’œuvre officieux, « Les mailles du réseau »). Les deux compères, alors plus ou moins considérés comme les chefs de file de facto du mouvement littéraire et esthétique cyberpunk, se sont associés pour produire cette surprenante uchronie qui n’en est pas tout à fait une : le fameux point de divergence, le moment où l’histoire racontée s’écarte de notre Histoire connue, y est ténu, subtil – peut-être que Lord Byron, au lieu de devoir quitter l’Angleterre en 1816 sous le scandale sexuel, devint en effet le puissant orateur qu’il rêva d’abord d’être à la Chambre des Lords, que sa fille Ada put devenir au grand jour l’immense scientifique et créatrice de l’informatique qu’elle ne put en réalité être qu’en esquisse, et que Charles Babbage, au lieu de tourner lentement au savant bougon, incompris, irascible et désargenté, put effectivement mettre au point relativement tôt, dans un climat encore beaucoup plus dédié à la science et à l’industrialisation qu’il ne le fut « chez nous », sa « machine à différences », et lancer une informatique, même mécanographique, avec plus d’un siècle d’avance par rapport à ce que nous connaissons. Fille d’un leader luddite, déchue et réduite à la prostitution, aventurier ex-prolétaire devenu explorateur avancé de kinotropie (le mélange d’époque des techniques cinématographiques et du maniement des cartes perforées), savant paléontologue à la carrière en voie d’accélération malgré l’inimitié durable de certain collègue, écrivain-voyageur aux connections politiques, policières et sécuritaires extrêmement haut placées, ingénieur audacieux spécialiste des vapomobiles les plus avancées, les personnages les plus importants de ce véritable thriller d’espionnage s’entrechoquent sur une toile de fond qui mêle habilement les influences de Charles Dickens (celles-là même dont China Miéville saura aussi se souvenir pour son somptueux « Perdido Street Station » en 2000) et celles d’Arthur Conan Doyle, tout en réécrivant collectivement et discrètement le « Sybil » (1845) de Benjamin Disraeli (qui apparaît, ici, bien avant sa fructueuse carrière politique, alors qu’il n’est encore « que » nouvelliste et échotier). Tout en consolidant les fondations du sous-genre littéraire qui sera par la suite appelé steampunk, William Gibson et Bruce Sterling savent à la fois s’amuser et nous amuser, tout en développant une intense réflexion sous-jacente sur les relations entre économie et société, entre politique et sécurité intérieure, entre domination technologique et hacking libertaire ou intéressé. Et c’est grâce à des œuvres hybrides, frontalières et innovantes, telles que celle-ci, que la science-fiction littéraire peut se permettre de continuer à constituer l’un des genres les plus intéressants qui soient, encore et toujours.Un thriller étourdissant dans le 1855 uchronique de l'industrialisme politique et de l'ordinateur mécanique triomphants à Londres. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/11/07/note-de-lecture-la-machine-a-differences-william-gibson-bruce-sterling/ C’est fort naturellement la récente lecture de l’excellent « Ada ou la beauté des nombres » de Catherine Dufour qui m’a donné envie de me replonger sans attendre dans « La machine à différences ». Publié en 1990 (et traduit en français en 1996 par Bernard Sigaud dans la collection Ailleurs Demain de Robert Laffont), ce roman est le quatrième de William Gibson (deux ans après « Mona Lisa s’éclate », qui achevait la trilogie démarrée en 1984 avec « Neuromancien ») et le cinquième de Bruce Sterling (deux ans après son chef-d’œuvre officieux, « Les mailles du réseau »). Les deux compères, alors plus ou moins considérés comme les chefs de file de facto du mouvement littéraire et esthétique cyberpunk, se sont associés pour produire cette surprenante uchronie qui n’en est pas tout à fait une : le fameux point de divergence, le moment où l’histoire racontée s’écarte de notre Histoire connue, y est ténu, subtil – peut-être que Lord Byron, au lieu de devoir quitter l’Angleterre en 1816 sous le scandale sexuel, devint en effet le...
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