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La Récréation
Date de parution : 24/10/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

La Récréation

Date de parution : 24/10/2013

Débarrassé de ses habits de ministre, le grand retour de l'auteur de La Mauvaise Vie et du Festival de Cannes.

« Je suis devenu ministre par surprise. C’est sans doute vrai puisque je l’ai entendu dire un peu partout. Enfin, j’ai essayé de faire de mon mieux et j’ai quand... « Je suis devenu ministre par surprise. C’est sans doute vrai puisque je l’ai entendu dire un peu partout. Enfin, j’ai essayé de faire de mon mieux et j’ai quand même tenu trois ans.
Avec le recul, ce qui m’a plu aussi dans cette aventure c’est d’avoir osé sauter dans la...
« Je suis devenu ministre par surprise. C’est sans doute vrai puisque je l’ai entendu dire un peu partout. Enfin, j’ai essayé de faire de mon mieux et j’ai quand même tenu trois ans.
Avec le recul, ce qui m’a plu aussi dans cette aventure c’est d’avoir osé sauter dans la cage aux lions de la politique et d’observer leur férocité, leurs grognements et leurs faiblesses. Ils sont beaux à observer, imprévisibles, tour à tour caressants et cruels. Ce fut à la fois dangereux, excitant et amusant car je n’étais pas dompteur de profession mais tout de même bien décidé à ne pas me faire manger.
J’ai reçu pas mal de coups de griffes mais j’en suis sorti sain et sauf.
J’ai retrouvé ma vie d’avant sans regrets ni amertume pendant qu’ils continuent à s’entredévorer, mais j’ai emporté une clef de la cage. Et comme j’aime bien partager, je la tiens à la disposition de ceux qui voudraient s’en servir pour tenter leur chance. À condition d’apprécier ce type de sport et d’apprendre à courir plus vite que les grands fauves, ça vaut vraiment le coup d’essayer.
L’existence n’offre pas beaucoup de récréations de ce genre… »
Frédéric Miterrand
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EAN : 9782221133071
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 726
Format : 1 x 240 mm
EAN : 9782221133071
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 726
Format : 1 x 240 mm

Ils en parlent

"Frédéric Mitterrand trouve la forme idoine (fragments, portraits courts, scènes croquées, pensées attrapées dans l'instant) et le ton percurtant (pointe fine trempée dans l'acide de l'eau-forte) pour croquer la comédie humaine qui gravite autour des puissants du moment."

La croix

"Frédéric Mitterrand a une plume percutante."

Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domguyane 06/10/2023
    Chroniques de pouvoir Il le dit ouvertement, il s'est inspiré des "Choses vues" de Victor Hugo. On le lit pour le style, le regard pas dupe qu'il a sur les gens et la comédie du pouvoir. Il agace un peu parce qu'on est quand même un peu voyeur, mais il nous laisse sur le pas de la porte, on n'aura que les prénoms ...
  • brumaire 14/12/2017
    On me l'a prêté, le l'ai lu, j'ai beaucoup aimé. Addictif. Comme l'écrit un Babélien dans sa critique du livre, c'est une excellente lecture pour le soir avant de s'endormir. Frédéric Mitterrand a une bonne plume et la lecture est aisée et assez souvent jubilatoire (il a des griffes le Rantanplan ! ) , même si j'ai retrouvé toutes les postures, les affects, les préciosités, qui chez lui m'insupportent . "La récréation" c'est 720 pages de compte-rendus de trois ans de misère , oups...de Ministère de la Culture. Trois ans de coups fourrés, de chausse-trappes, de "Embrassons nous Folleville " . Ah décidément la politique c'est pas joli joli ma pauv'dame ! Mais qu'est-ce qui lui a pris au Frédo d'accepter ce poste de pion aux Echecs de la Politique , lui qui rêvait de la place du fou ou du cavalier ; foudroyer ses adversaires transversalement ,quelle classe ! Ministre de la Culture ? lui qui était si bien à la Villa Medicis. Sous la trame du récit et sous la virevolte du style on découvre vite les blessures jamais refermées. Frédéric Mitterrand, né avec une cuillère d'argent dans la bouche comme disaient nos grand-mères sorties à peine dégrossies du 19e siècle, est un homme qui ne s'aime pas. le livre est baigné d'une douce mélancolie : accumulation de regrets , souvenirs d'une vie passée, culpabilité enfouie, et cette accumulation de discours sur les tombes de disparus...la mort qui rôde. Plus que l'évènementiel au jour le jour de l'action du ministre (qui n'a pas démérité) c'est cette partie non dite du discours qui m'a profondément touché. Frédéric a envie qu'on l'aime ; et lui, a toujours envie d'aimer . Il s'échauffe vite au contact de quelque bel attaché d'ambassade, et les gendarmes attachés à sa sécurité ne lui sont pas indifférents. Tout cela dit sur un ton cru et détaché dont personne n'est dupe . "La mauvaise vie" plane... Sinon "what else" ? La vie de ministre : une longue litanie de remise de décorations, de colloques, de commissions, de déplacements en province, de réceptions "rochers Ferrero " chez l'ambassadeur ,de combats dérisoires et vains contre les tentaculaires services de Bercy, contre les égos hypertrophiés des "élites" en place ( l'hypertrophie du moi de Olivier Py ! ) , une succession de luttes pour trouver trois francs six sous afin de sauver un vieil immeuble, un cinéma au Mali , sauver un musée de la France profonde dont tout le monde parisien se contrefout. Pas une sinécure le job ! Frédéric Mitterrand n'est pas dupe, tout cela c'est comédie, comédie , juste une récréation . Il est toujours le gamin qui donnait la réplique à Michelle Morgan et à Bourvil dans Fortunat. Peter Pan a grandi et il est devenu agaçant, mais tellement touchant. Cabotin ET cultivé, fou de cinéma et de musique, méprisant les élites auto-proclamées et dans le même temps badigeonnant de poncifs et de lieux communs ses discours obligés. Un Frégoli, un ludion triste, un Rantanplan dont le Lucky Luke s'appelle Sarkosy. Nicolas Sarkosy qu'il réussi même à nous rendre sympathique en faisant apparaître sous les gesticulations , l'enfant blessé, le petit Chose meurtri ; c'est dire :-). Ah oui, tout de même un énervement : on ne peut s'empêcher d'être agacé par cette manie qu'il a d'utiliser uniquement les prénoms pour parler des gens qu'il côtoie. Il nous entretient de Jean Pierre, de Cédric, de Farida, de X, de Y...sans qu'il nous donne les repères pour les situer. Comme si cela allait de soi et que les lecteurs de la récréation étaient de ses connaissances. Règne de l'entre-soi...Mais je lui pardonne , je me suis trop amusé à la lecture de ce livre. On me l'a prêté, le l'ai lu, j'ai beaucoup aimé. Addictif. Comme l'écrit un Babélien dans sa critique du livre, c'est une excellente lecture pour le soir avant de s'endormir. Frédéric Mitterrand a une bonne plume et la lecture est aisée et assez souvent jubilatoire (il a des griffes le Rantanplan ! ) , même si j'ai retrouvé toutes les postures, les affects, les préciosités, qui chez lui m'insupportent . "La récréation" c'est 720 pages de compte-rendus de trois ans de misère , oups...de Ministère de la Culture. Trois ans de coups fourrés, de chausse-trappes, de "Embrassons nous Folleville " . Ah décidément la politique c'est pas joli joli ma pauv'dame ! Mais qu'est-ce qui lui a pris au Frédo d'accepter ce poste de pion aux Echecs de la Politique , lui qui rêvait de la place du fou ou du cavalier ; foudroyer ses adversaires transversalement ,quelle classe ! Ministre de la Culture ? lui qui était si bien à la Villa Medicis. Sous la trame du récit et sous la virevolte du style on découvre vite les blessures jamais refermées. Frédéric Mitterrand, né avec une cuillère d'argent dans la bouche comme disaient nos grand-mères sorties à peine dégrossies...
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  • MarseilleMonteCristo 06/04/2015
    j ai beaucoup aime cette plongee dans la vie d un homme qui jusqu ici m a toujours plu par sa grande culture et ses emissions et decouvrir ici tput le quotidien de sa fonction de ministre fut une grande et belle decouverte. L humour est ci omnipresent et l homme sait se montrer tel qu il est , il sait montrer son gout ses idees, ses faiblesses trois ans de la vie dans un ministere a rencontrer plein de gens des fois agreables, des fois antipathiques une plongee dans la vie chargee d un homme de culture qu est ce que j ai ri ! la lecture etait rapide, a tel point que je le relirai avec plaisir, ne serait ce que pour recuperer toutes ses pointes d humour, qui sont precises et parfaites.
  • dcs919 04/01/2015
    Il faut un certain temps pour venir à bout de ce pavé de plus 700 pages, surtout en ne lisant pas que cela. L'intérêt de ce journal intime quotidien réside dans son côté distrayant, car très bien écrit, et instructif sur la manière dont fonctionne un Gouvernement et ce qu'est - en vrai - la vie de Ministre (de la culture). Balloté de réunions interminable en déplacements, de conseil des Ministres en dîner d'Etat, d'inaugurations en conférences, de déjeuners en spectacles. Tout en gardant un peu de temps pour la famille. C'est à se demander quand il a le temps de travailler, et c'est là que l'on comprend que c'est cela, "son travail". Mettre en relation des gens, essayer de faire changer d'avis un tel ou tel autre. Trouver des fonds. Arbitrer, lorsque que - rarement - quelque chose dépend de son pouvoir. Pour le fond, on repassera, il y a les services pour cela. Une écriture très fluide avec un talent certain. Quelques pépites sur quelques-unes des personnalités qu'il a été amené à fréquenter, plus ou moins fréquemment, principalement la Sarkozie évidemment. Une lecture agréable le soir avant de se coucher.
  • Sasha1979 14/11/2014
    Plus de 700 pages d'un journal où Frédéric Mitterrand détaille ses longues journées pendant son mandant de ministre de la Culture. Et c'est là que l'on comprend que malheureusement, ça ne sert à rien d'être cultivé, ce qu'il faut, c'est être une véritable bête politique , triste constat dans un pays qui laisse la culture se désagréger. Et puis, on se dit qu'il faut avoir une santé de fer, à toute épreuve, pour pouvoir assurer le service, entre diverses réunions et réceptions, les voyages qui ne durent que quelques jours et les réunions interminables avec les syndicalistes. C'est un journal qui est très bien écrit et qui se lit facilement. Personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre tellement il est prenant. Sur un plan plus politique, je trouve ça dommage qu'on n'ait pas mis plus en avant toutes les actions qu'il a menées. Toujours est-il que c'est un livre politique "apolitique" qui, décrit tout de même la politique française, assez subtilement, en distillant des petits détails çà et là ... A lire !
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