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La Sonate hydrogène
Cycle de la Culture
Patrick Dusoulier (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 24/10/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

La Sonate hydrogène

Cycle de la Culture

Patrick Dusoulier (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 24/10/2013

Les Gziltes, une civilisation galactique alliée de la Culture depuis dix mille ans mais qui a choisi de ne pas la rejoindre, ont pris la décision collective de suivre la...

Les Gziltes, une civilisation galactique alliée de la Culture depuis dix mille ans mais qui a choisi de ne pas la rejoindre, ont pris la décision collective de suivre la voie empruntée par des millions d’autres civilisations avancées : la Sublimation.
Quitter l’espace normal et rejoindre un niveau plus élevé dont...

Les Gziltes, une civilisation galactique alliée de la Culture depuis dix mille ans mais qui a choisi de ne pas la rejoindre, ont pris la décision collective de suivre la voie empruntée par des millions d’autres civilisations avancées : la Sublimation.
Quitter l’espace normal et rejoindre un niveau plus élevé dont on ne sait pas grand-chose mais où tout est possible, où la vie est plus complexe et plus riche. Infiniment.
Mais à quelques jours de la Sublimation des Gziltes, leur Quartier Général Militaire est détruit. Peut-être parce qu’il détenait un secret susceptible d’entraver cette Sublimation.
Vyr Cossont, assistée d’un androïde et d’un avatar de la Culture, va parcourir la Galaxie à la recherche d’un homme qu’on dit vieux de dix mille ans et qui est censé connaître le secret des Gziltes.
Iain Banks, disparu en 2013, nous offre un merveilleux voyage à travers mondes et paysages extraordinaires, l’ultime chapitre du cycle de la Culture.

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EAN : 9782221140246
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221140246
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • treblam 29/08/2022
    Un livre de SF Space Opera écrit par Iain Banks. Autant dire que ce bouquin est chargé d'une émotion toute singulière puisqu'il termine le cycle de la Culture et qu'il est le dernier écrit par l'auteur. Ce véritable monument, car c'en est un, se lit vite malgré ses 740 pages, le style est accessible et c'est fichtrement épique et prenant. Néanmoins, comme souvent avec Banks, c'est le début qui coince un peu, le temps pour l'auteur de poser les bases de sa narration. Il faut admettre l'idée d'être un peu perdu pendant les 50-100 1eres pages. Ensuite, c'est du bonheur en pack de 12. Le synopsis tourne autour d'un des concepts phares de l'auteur : la sublimation qui désigne le processus, pour des individus, des sociétés voire des civilisations entières, de quitter le monde réel en se "téléportant"/"numérisant" dans un monde virtuel où ils deviennent des êtres éthérés (à priori) immortels. Ce concept, abstrait aux 1ers abords, connaît un regain d'estime car il fait écho au principe actuel (mais non récent) du métavers. Le chapitrage est construit comme un compte à rebours à 23 jours de la sublimation de la civilisation des Gziltes. En toute logique cette sublimation devrait se dérouler sans encombre mais c'est sans compter sur l'imagination débordante de Iain Banks. Il nous mène dans un récit truculent, avec de l'action, des intrigues, du suspense et un imbroglio politico-diplomatique où se croisent des personnages hauts en couleurs comme Vyr Cossont aux 4 bras, M.QiRia l'homme qui avait 10 000 ans et bien entendu les vaisseaux essentiels dans ce tome. Chez Banks les vaisseaux sont des individus à part entière car incarnés par leur IA (appelée Mental) qui elle même possède ses propres avatars. Un vrai coup de génie, et l'auteur les bichonne avec des noms "à coucher dehors" (N'allez Pas Confondre, Chutes De Pression, C'est Toujours Mieux Que De Bosser...) ce qui les rend sympathiques. Enfin, pour un livre publié en 2012, on s'étonne des idées visionnaires de l'auteur qui flirte avec le concept de métavers, évoque de façon moderne le principe du uploading, ou s'interroge sur le "Problème des Sims" (sic) : dans une simulation, plus on crée des êtres virtuels réalistes, qui ressemblent de plus en plus à des êtres réels, plus se pose le problème de leur statut. Une réflexion qui commence justement à pointer son nez dans l'univers des jeux vidéo (les PNJ dans les "meuporg" ont-ils des droits ?) et dans celui du métavers (statut juridique des avatars). En somme, un superbe livre de SF qui, par son rythme épique qui vous tient en haleine, ses concepts futuristes qui tiennent la route, ses réflexions sur le devenir de l'humanité (et de l'IA) , est à ranger directement dans le panthéon des meilleurs ouvrages du genre. Un livre de SF Space Opera écrit par Iain Banks. Autant dire que ce bouquin est chargé d'une émotion toute singulière puisqu'il termine le cycle de la Culture et qu'il est le dernier écrit par l'auteur. Ce véritable monument, car c'en est un, se lit vite malgré ses 740 pages, le style est accessible et c'est fichtrement épique et prenant. Néanmoins, comme souvent avec Banks, c'est le début qui coince un peu, le temps pour l'auteur de poser les bases de sa narration. Il faut admettre l'idée d'être un peu perdu pendant les 50-100 1eres pages. Ensuite, c'est du bonheur en pack de 12. Le synopsis tourne autour d'un des concepts phares de l'auteur : la sublimation qui désigne le processus, pour des individus, des sociétés voire des civilisations entières, de quitter le monde réel en se "téléportant"/"numérisant" dans un monde virtuel où ils deviennent des êtres éthérés (à priori) immortels. Ce concept, abstrait aux 1ers abords, connaît un regain d'estime car il fait écho au principe actuel (mais non récent) du métavers. Le chapitrage est construit comme un compte à rebours à 23 jours de la sublimation de la civilisation des Gziltes. En toute logique cette sublimation devrait...
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  • Riduidel 14/03/2020
    Dernier des tomes de la Culture, cette sonate hydrogène m'a plongé dans un état d'esprit étrange dont je parlerai ... après vous avoir un peu raconté l'histoire.Autour de la Culture, il y a d'autres civilisations tout aussi avancées. Parmi celles-ci, les Gzlitres sont considérés comme des amis, essentiellement parce qu'ils ont failli faire partie des géniteurs de ladite Culture.Aujourd'hui, les Gzlitres subliment, ou plutôt franchissent la singularité, ou passent à un niveau supérieur de réalité. Bref, ils disparaissent de l'espace conventionnel. A cette occasion, certains secrets sont révélés. Dont l'un qui concerne leur livre religieux le plus important. Certains veulent voir cette révélation aboutir, et d'autres non, bien sûr. Au mileu de tout ça, Vyr Cossont, colonel réserviste, mélomane avertie, va être envoyée à la recherche d'un Culturien qui aurait participé à la création de la Culture, et en saurait plus sur ce secret. Et la sonate hydrogène là-dedans ? Si je vous en parlait, je gacherai, je pense, l'une des parties essentielles de la lecture dune oeuvre de [a:Iain M Banks|5807106|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1352410520p2/5807106.jpg] : la surprise, l'inattendu.Je disais plus haut que ce livre m'avait conduit à un étrange état d'esprit. Et c'est vrai : [a:Iain M Banks|5807106|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1352410520p2/5807106.jpg] est mort il y a peu, et ce roman est réellement le dernier tome du cycle de la Culture. En effet, malgré un certain renouveau du space op, je ne crois pas qu'on puisse voir émerger un jour un talent semblable à celui de l'écossais. Je ne dis pas qu'il atteint un pinacle insurpassable. Je dis que sa voix, sa façon de traiter les multiples altérités accessibles dans le cadre d'une hypercivilisation pan-galactique est authentiquement unique. Et on s'en rend compte à nouveau dans ce roman qui multiplie, je trouve, les tours de force.Vous cherchez des décors absolument baroques, totalement inconcevables, et pourtant absolument présents ? Il y en a de la première page (une écharde de planète parfaitement rendue par la couverture de Manchu) au dernier chapitre, avec toutefois une ... oh bon sang, je viens de réaliser un truc que je dois vous dire. La sonate hydrogène nous parle donc d'un atome contenant un proton et un électron. Et le décor est à l'avenant : - une base spatiale en orbite très basse autour d'une planète, et tournant à une vitesse folle - un dirigeable circulant dans les tunnels d'une ville ceinturant l'équateur d'une planète - et une microrbitale (je laisse Banks vous raconter les détails)Ces décors ont en commun, d'une certaine façon, leur analogie avec l'hydrogène. Et je suis sûr que si je creuse, je verrai ce schéma dans d'autres parties du roman.Et je regretterai encore plus la disparition de l'auteur.Quant au récit, qui marie un peu d'action, beaucoup de contemplation, et tout autant d'introspection, je dirai qu'il es parfaitement banksien. Et en plus, en plus, les mentaux font assaut de politique et de groupe de pression, rappelant d'une façon évidente mais subtile, qu'[b:Excession|12013|Excession (Culture, #5)|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/books/1288930712s/12013.jpg|1494164] était avant tout une critique de la manipulation politique, mais effaçant toutefois ce côté un peu cynique au profit d'une réflexion sur la connaissance en tant que pouvoir.En vérité, je pourrai en dire encore bien des choses, et c'est bien tout le problème de l'oeuvre de [a:Iain M Banks|5807106|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1352410520p2/5807106.jpg] : elle me plonge dans la réflexion, l'émerveillement, l'introspection, le tout en même temps, avec tellement de facilité et de puissance que c'en est désarmant.Autrement dit, je suis fan, définitivement. Tellement même, que j'envisage de lire les oeuvres hors SF de [a:Iain Banks|7628|Iain Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1374456581p2/7628.jpg] 9782910899349"Dernier des tomes de la Culture, cette sonate hydrogène m'a plongé dans un état d'esprit étrange dont je parlerai ... après vous avoir un peu raconté l'histoire.Autour de la Culture, il y a d'autres civilisations tout aussi avancées. Parmi celles-ci, les Gzlitres sont considérés comme des amis, essentiellement parce qu'ils ont failli faire partie des géniteurs de ladite Culture.Aujourd'hui, les Gzlitres subliment, ou plutôt franchissent la singularité, ou passent à un niveau supérieur de réalité. Bref, ils disparaissent de l'espace conventionnel. A cette occasion, certains secrets sont révélés. Dont l'un qui concerne leur livre religieux le plus important. Certains veulent voir cette révélation aboutir, et d'autres non, bien sûr. Au mileu de tout ça, Vyr Cossont, colonel réserviste, mélomane avertie, va être envoyée à la recherche d'un Culturien qui aurait participé à la création de la Culture, et en saurait plus sur ce secret. Et la sonate hydrogène là-dedans ? Si je vous en parlait, je gacherai, je pense, l'une des parties essentielles de la lecture dune oeuvre de [a:Iain M Banks|5807106|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1352410520p2/5807106.jpg] : la surprise, l'inattendu.Je disais plus haut que ce livre m'avait conduit à un étrange état d'esprit. Et c'est vrai : [a:Iain M Banks|5807106|Iain M. Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1352410520p2/5807106.jpg]...
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  • lehibook 26/05/2019
    Il y a un homme presque immortel qui s’est fait greffer des oreilles à la place des yeux , il y a une femme à quatre bras qui exécute une œuvre injouable sur un instrument unique ,il y a un homme avec 53 pénis et quatre cœurs , il y a un vaisseau spatial nommé « Juste la notice de lavage dans la riche tapisserie de la vie » , toute la dinguerie logique et l’humour décalé de Iain Banks qui va bien me manquer et l’impression que cette histoire de civilisation qui effectue un suicide collectif ou ,qui sait, une entrée au Paradis n’est pas sans rapport avec la fin imminente de la vie de l’auteur .
  • micetmac 24/05/2018
    Écrivain prolifique et génial, (consacré sixième meilleur auteur britannique de tous les temps dans un sondage de la BBC), Iain M Banks s'est éteint le 9 juin 2013 suite à un cancer foudroyant. ain se savait-il condamné ? On pourrait le penser quand on songe que la Sublimation est l'arrière plan métaphysique de LA SONATE HYDROGÈNE. Cependant, la Sublimation hante une bonne partie du Cycle et il n'est pas étonnant qu'il se penche sur ce passage à une autre dimension sans rien en dire car comme le dit l'un des protagonistes : parler de Sublimation à une I.A. même surpuissante revient à expliquer la beauté d’une mélodie d’opéra à une guêpe. Il ne faut voir en LA SONATE HYDROGÈNE aucune conclusion définitive du cycle de La Culture mais un roman qui s'insère dans la trame et qui montre à quel point Banks a mûri son univers sur 25 ans. LA SONATE truste le haut du panier sidéral. Si elle n'atteint pas le niveau du SENS DU VENT, le chef d'oeuvre de La Culture ou encore L'USAGE DES ARMES le plus diaboliquement construit, il s'agit peut-être du chapitre le plus burlesque de la saga. Comme toujours, l'imagination sous stéroïde est au pouvoir. Qu'on en juge : - L'héroïne s'est fait greffer une paire de bras supplémentaire pour pouvoir jouer correctement la Sonate Hydrogène, morceau censé représenter la complexité des atomes composant l’univers dont l'hydrogène. Un morceau de musique célébrant la pureté et la beauté du cosmos mais qui se révèle aussi dissonant qu'un ongle sur un tableau avec Céline Dion jodlant une chanson à boire en fonds musical. - Un groupe de vaisseaux de la Culture enquillant les noms improbables : le J'ai Vu De La Lumière Et Je Suis Entré ou bien encore le C'est Toujours Mieux Que Bosser etc (un gros etc). Sans oublier le N'allez Pas Confondre... Dont le nom entier est le plus réussi du cycle. - La description hallucinée d'un ballon dirigeable rassemblant les futurs Sublimés dans une sorte de partouze géante et continue les cinq années précédant la Transition. Le capitaine de Zeppelin qui s'est fait installer trois cœurs supplémentaires pour pouvoir alimenter la trentaine de pénis auxiliaires greffés sur l'ensemble de son corps... Et bien... C'est quelque chose. Etc, etc. Banks ne se départit pas de ce ton décalé, cette musicalité qui fait dire que son space tient parfois autant du cake que de l'opéra. La causticité rigolarde de la plume ne masque pas totalement la profondeur de Banks qui ne manque jamais de s'interroger sur le Sens de tout ça, sur les limites et les dangers d'une toute puissance technologique. LA SONATE HYDROGÈNE est clairement le plus "baston" des romans Culturiens, ça fighte méchamment. La plume de Iain fait encore une fois merveille pour donner vie à ces combats épiques, même si, je l'avoue, ce n'est pas ce que je préfère. In fine, on ne peut que constater que Banks évacue quelque peu son dénouement et que le grand secret ressemble à un têtard rouillé. Mais peu importe, le voyage compte bien plus que la destination, la route empruntée que le point de vue final.Écrivain prolifique et génial, (consacré sixième meilleur auteur britannique de tous les temps dans un sondage de la BBC), Iain M Banks s'est éteint le 9 juin 2013 suite à un cancer foudroyant. ain se savait-il condamné ? On pourrait le penser quand on songe que la Sublimation est l'arrière plan métaphysique de LA SONATE HYDROGÈNE. Cependant, la Sublimation hante une bonne partie du Cycle et il n'est pas étonnant qu'il se penche sur ce passage à une autre dimension sans rien en dire car comme le dit l'un des protagonistes : parler de Sublimation à une I.A. même surpuissante revient à expliquer la beauté d’une mélodie d’opéra à une guêpe. Il ne faut voir en LA SONATE HYDROGÈNE aucune conclusion définitive du cycle de La Culture mais un roman qui s'insère dans la trame et qui montre à quel point Banks a mûri son univers sur 25 ans. LA SONATE truste le haut du panier sidéral. Si elle n'atteint pas le niveau du SENS DU VENT, le chef d'oeuvre de La Culture ou encore L'USAGE DES ARMES le plus diaboliquement construit, il s'agit peut-être du chapitre le plus burlesque de la saga. Comme toujours, l'imagination sous stéroïde est au pouvoir. Qu'on...
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  • gloubik 11/04/2016
    Une lecture que je vous conseille si vous aimez le Space Op. Sans être, à mon goût, le meilleur volume du cycle de la Culture, vous pouvez sans hésiter vous lancer dans sa lecture que ce soit pour découvrir cette saga ou pour continuer, comme moi, à lire cette écrivain de talent.
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