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Le Bon Coupable
Date de parution : 07/02/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Bon Coupable

Date de parution : 07/02/2013

Un dimanche d’été à l’heure de la messe, un village désert. Un homme en état d’ébriété qui le traverse au volant de sa jeep et s’en va finir sa course...

Un dimanche d’été à l’heure de la messe, un village désert. Un homme en état d’ébriété qui le traverse au volant de sa jeep et s’en va finir sa course dans une rivière, non loin de là. Une Jaguar rutilante qui emprunte le même trajet à vive allure. Un accident...

Un dimanche d’été à l’heure de la messe, un village désert. Un homme en état d’ébriété qui le traverse au volant de sa jeep et s’en va finir sa course dans une rivière, non loin de là. Une Jaguar rutilante qui emprunte le même trajet à vive allure. Un accident sans témoins. Une fillette de dix ans tuée sur le coup. Un coupable tout désigné. Un second suspect potentiel – au-dessus, lui, de tout soupçon.
La soixantaine débonnaire, Carlo Mazure mène une vie de patachon assez misérable. Tout l’inverse de Régis Lagerman, procureur de son état, jeune fonctionnaire ambitieux, promis à un bel avenir. Deux hommes que tout oppose et dont les destins vont pourtant se confondre.
Le bon coupable porte le sceau inimitable de ces contes philosophiques cruels dont Armel Job s’est fait une spécialité. Sur les traces de Mazure et de Lagerman, il nous propose une nouvelle et déconcertante parabole du pharisien et du publicain.

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EAN : 9782221134290
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 312
Format : 1 x 215 mm
EAN : 9782221134290
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 312
Format : 1 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PdGvins 06/08/2023
    Ce qui est bien avec les romans d'Armel Job qui se déroulent dans les années 60 c'est que, même écrit il y a 10 ans, ils n'ont pas pris une ride en 2023. Qui est le bon coupable? Avec un sens aigu de l'humain, des humains dans toutes leurs splendeurs, compromis, compromissions, mensonges, veuleries, arrangements entre mauvais amis, l'auteur nous livre encore une redoutable description de la société. Histoire efficace et cruelle. Tous coupables? Non, une gamine innocente a payé de sa vie l'imbécilité d'un homme.
  • Framboize12 29/03/2023
    Deuxième lecture d'Armel Job, deuxième bel enthousiasme. Cet auteur sait vraiment nous raconter des histoires,. Les contextes sociologiques sont finement travaillés, les personnages saisis dans leurs contradictions .... On entend chanter Brel. On retrouve l'empreinte de Simenon. Il a un regard acéré sur nos petites médiocrités Ici, la raison du plus fort...
  • Trollibi 11/03/2022
    17 juillet 1960. Midi. Clara, 8 ans, est violemment percutée par une voiture alors qu’elle sort d’une ruelle de La Malemaison pour rejoindre le garage de son père. Deux voitures sont passées par là au moment de l’accident, aucune des deux ne s’est arrêtée : Carlo dans sa jeep et Langerman dans sa jaguar. Le premier picole un peu trop et n’a pas très bonne réputation ; le second est procureur du roi. Lequel des deux est responsable de cette tragédie ? Les apparences sont-elles ce qu’elles sont ou sont-elles trompeuses ? Les apparences, c’est bien ce dont il est question dans ce roman. Au delà de ce que l’on voit, que sait-on réellement de la vie des gens que l’on croise ou que l’on côtoie au quotidien ? Quels sentiments se cachent derrière les non-dits ? Alma et Hector, les parents de Clara, Franz, son frère, Carlo et sa femme Valentine, Langerman, son épouse Betty et Rita sa maîtresse, tous les personnages du roman vont passer sous la loupe d’Armel Job, qui avec sa finesse d’analyse, décortique les apparences et nous propose des personnalités et des histoires personnelles plus complexes qu’il n’y paraît de prime abord. Chacun est profondément humain, avec ses faiblesses, ses défauts, ses doutes, ses problèmes. J’ai beaucoup apprécié ces multiples facettes que l’auteur nous propose d’aborder même si ce roman m’a un peu moins convaincue : quelques lenteurs, un suspense moins marqué, un goût amer que j’ai senti monter de loin et qui m’a laissé présagé la fin. Il n’empêche : « Le bon coupable » d’Armel Job est, encore une fois, un excellent roman pour aborder la vie de gens ordinaires qu’un simple « fait divers » peut faire basculer en un instant.17 juillet 1960. Midi. Clara, 8 ans, est violemment percutée par une voiture alors qu’elle sort d’une ruelle de La Malemaison pour rejoindre le garage de son père. Deux voitures sont passées par là au moment de l’accident, aucune des deux ne s’est arrêtée : Carlo dans sa jeep et Langerman dans sa jaguar. Le premier picole un peu trop et n’a pas très bonne réputation ; le second est procureur du roi. Lequel des deux est responsable de cette tragédie ? Les apparences sont-elles ce qu’elles sont ou sont-elles trompeuses ? Les apparences, c’est bien ce dont il est question dans ce roman. Au delà de ce que l’on voit, que sait-on réellement de la vie des gens que l’on croise ou que l’on côtoie au quotidien ? Quels sentiments se cachent derrière les non-dits ? Alma et Hector, les parents de Clara, Franz, son frère, Carlo et sa femme Valentine, Langerman, son épouse Betty et Rita sa maîtresse, tous les personnages du roman vont passer sous la loupe d’Armel Job, qui avec sa finesse d’analyse, décortique les apparences et nous propose des personnalités et des histoires personnelles plus complexes qu’il n’y paraît de prime abord. Chacun est profondément...
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  • nathavh 21/04/2020
    Nous sommes le 17 juillet 1960 dans le village de Malemaison dans les Ardennes Belges. C'est dimanche et tout est calme, les villageois sont à la messe. C'est en rentrant de celle-ci que Lisa Knapen découvre le corps sans vie de la petite Clara Labasse projeté dans la petite ruelle devant chez elle. L'accident s'est produit entre midi et midi dix. Clara allait chercher son père Hector à l'atelier. Il passe peu de voitures sur cette route le dimanche. L'enquête commence, il faut un coupable au plus vite, un suspect est trouvé, il est le coupable idéal. A votre avis : Carlo Mazure à la vie misérable ou un procureur aimant la vitesse ? C'est au départ d'un malheureux fait divers qu' Armel Job va nous démontrer que les apparences sont souvent trompeuses. Il va avec brio nous faire découvrir la vie des différents protagonistes, des personnages "vrais", profonds, la véritable nature humaine. Les personnages sont bien construits, aboutis. Ils nous amènent à nous questionner sur la responsabilité morale de chacun, notre culpabilité. Armel Job décrit chaque individu en profondeur, leur vie, leur drame, leur souffrance, leur histoire. Tous sans exception ont des regrets, des remords, des blessures. Personne n'est complètement blanc, ni complètement noir, l'esprit humain reste mystérieux. Ce roman c'est aussi l'occasion de s'interroger sur la justice, la façon dont elle est rendue, ce qui mène à l'inculpation ; l'intime conviction qui parfois fausse tout. N'oublions pas que nous sommes dans un village ardennais en bord de l'Aisne, dans les années 60, la guerre et ses blessures sont toujours présents. L'écriture est sensible décrivant la nature à merveille; celle des lieux et celle des gens. C'est intelligent, très bien mené, passionnant, de quoi vous garantir un bon moment. Ma note : 9.5/10Nous sommes le 17 juillet 1960 dans le village de Malemaison dans les Ardennes Belges. C'est dimanche et tout est calme, les villageois sont à la messe. C'est en rentrant de celle-ci que Lisa Knapen découvre le corps sans vie de la petite Clara Labasse projeté dans la petite ruelle devant chez elle. L'accident s'est produit entre midi et midi dix. Clara allait chercher son père Hector à l'atelier. Il passe peu de voitures sur cette route le dimanche. L'enquête commence, il faut un coupable au plus vite, un suspect est trouvé, il est le coupable idéal. A votre avis : Carlo Mazure à la vie misérable ou un procureur aimant la vitesse ? C'est au départ d'un malheureux fait divers qu' Armel Job va nous démontrer que les apparences sont souvent trompeuses. Il va avec brio nous faire découvrir la vie des différents protagonistes, des personnages "vrais", profonds, la véritable nature humaine. Les personnages sont bien construits, aboutis. Ils nous amènent à nous questionner sur la responsabilité morale de chacun, notre culpabilité. Armel Job décrit chaque individu en profondeur, leur vie, leur drame, leur souffrance, leur histoire. Tous sans exception ont des regrets, des remords, des blessures....
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  • majero 06/03/2019
    Clara, huit ans, si merveilleuse quand elle joue Schumann, traverse la grand route du village, accident, personne n'a rien vu. Les parents culpabilisent, leur dispute, c'est la mère qui a envoyé Clara chercher son père, mais il y a aussi le chapeau qu'on fait porter à Carlo tellement saoul qu'il ne se souvient pas avoir planté le van quelques kilomètres après la traversée du village, le procureur Lagerman bien trop rapide dans sa Jaguar, hanté par le visage souriant de Clara quand elle a bondi sur la route et aussi Hector, père de Clara, carrossier, découvrira-t-il des indices sur la Jaguar? Armel Job construit des personnages vrais, avec leurs drames, leurs souffrances, leur médiocrité parfois avec des remises en questions qui en font de vrais 'grands'. C'est magnifique!
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