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Le Chant du bourreau
Jean Rosenthal (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/03/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Chant du bourreau

Jean Rosenthal (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/03/2016

À trente-cinq ans, Gary Gilmore, issu d’une famille de mormons, a passé plus de temps en prison qu’en liberté. En juillet 1976, alors qu’il est en conditionnelle, il attaque une...

À trente-cinq ans, Gary Gilmore, issu d’une famille de mormons, a passé plus de temps en prison qu’en liberté. En juillet 1976, alors qu’il est en conditionnelle, il attaque une station-service et un motel pour quelques dollars dans la caisse et abat deux hommes. Arrêté, il est condamné à mort....

À trente-cinq ans, Gary Gilmore, issu d’une famille de mormons, a passé plus de temps en prison qu’en liberté. En juillet 1976, alors qu’il est en conditionnelle, il attaque une station-service et un motel pour quelques dollars dans la caisse et abat deux hommes. Arrêté, il est condamné à mort. Après son procès, il pourrait faire appel pour que sa peine soit commuée en prison à vie, mais il refuse tout recours en grâce. Il va même plus loin en se battant pour hâter son exécution, qui aura lieu le 17 janvier 1977, au pénitencier de l’Utah. En refusant l’appel, il a choisi la gloire.
Comme le reste de l’Amérique, que fascinent les antihéros du gabarit de Gilmore, Norman Mailer se passionne pour son histoire à la fois banale et extraordinaire et l’immortalise dans ce qui restera l’un des chefs-d’oeuvre du « nouveau journalisme ». Le Chant du bourreau lui vaudra de recevoir le prix Pulitzer.

« Le chef-d’oeuvre absolu de Norman Mailer. » François Busnel, L’Express Livres

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EAN : 9782221191804
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1312
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221191804
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1312
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 23/02/2024
    Le chant du bourreau de Norman Mailer Gary allait sortir du pénitencier, sa cousine Brenda avait accepté de le « cautionner » son mari Johnny avait été plus réticent mais finalement Gary débarquait chez eux à Provo près de Salt Lake City, ils avaient été le chercher à l’aéroport. On lui présente la famille, Toni la petite sœur de Brenda mariée à Howard, Vern et Ida, ses parents. Dès la première semaine on lui présente Lu Ann, une rouquine avec des enfants. On lui trouve un boulot dans la cordonnerie de Vern. Gary a passé 18 de ses 20 dernières années en prison, il avait failli se marier avec Betty, une relation par correspondance mais elle était morte pendant une opération. Gary tape Vern de quelques dollars régulièrement pour boire des bières mais Vern a peu d’argent, Brenda en parle à Gary. Ida présente Marge à Gary mais ce dernier se précipite trop vite et l’effraye. Il part en stop et quitte l’Utah ce qui lui est interdit. Problème avec Mont Court l’inspecteur chargé de sa probation. Évite la prison, nouveau boulot chez Spencer, sort beaucoup le soir, excédé de ne pas avoir de petite copine, devient violent et agressif verbalement. Joue au poker avec Rikki et un soir sort avec Nicole sa sœur âgée d’une vingtaine d’années. Elle a une fillette de quatre ans Sunny dont elle s’occupe peu et un petit garçon, Jeremy. Trois mariages (Barrett, Eberhardt et Joe Bob)entre des séjours en asile et des mecs en pagaille, c’est oncle Lee ce salaud qui avait commencé, elle avait 11 ans. Gary s’installe chez elle. Il se bat avec Pete et se prend une raclée, Pete craint de se faire tuer et téléphone à son agent de probation qui dit ne rien pouvoir faire. Pete porte plainte mais finit par la retirer et prend une assurance vie. Gary boit trop, veut voler l’homme qui lui donne du travail. Il enchaîne les ennuis, la voiture qui ne démarre jamais le matin, Barrett l’ancien mari de Nicole qui revient, on ne veut pas lui vendre une camionnette sans caution, il vole des packs de bière tous les jours. Il achète deux pistolets, à un accident de voiture, passe au tribunal et échappe à la prison car il s’était présenté volontairement à Mont Court. Après quelques temps, Nicole quitte Gary sans lu dire où elle va. Finalement Gary obtient la camionnette qu’il convoitait, mais la mère de Nicole chez laquelle il passe récupérer un pistolet qu’il avait déposé le trouve bizarre mais il ne sent pas l’alcool. Gary va à la station d’essence et me ce Max Jensen de son browning 6.35 il lui fait vider ses poches, puis s’allonger par terre. Il lui tire deux balles dans la tête »une pour moi, une pour Nicole »! Gary emmène ensuite April au cinéma passe voir Brenda et va dans un motel avec April. Le corps du pompiste est rapidement découvert. Debbie trouve son mari Ben allongé dans une mare de sang, il dirigeait le City Center Motel, Gary avait emporté l’argent. Il jette le pistolet mais se prend une balle dans la main. C’est en repassant au garage prendre son véhicule que Norman Fulmer remarqua que Gary était blessé à la main. Il contacte Brenda pour qu’elle vienne le soigner mais elle va le retarder pour qu’il soit arrêté par la police. En prison, Gary nie le vol et les meurtres prenant April comme alibi. Puis en discutant avec le lieutenant Nielsen, reconnaît tout. Bessie la mère de Gary ne peut croire qu’il ait tué. Longues lettres à Nicole, expertises à l’hôpital psychiatrique qui concluent qu’il est sain d’esprit. Ainsi s’achève la séquence entre la sortie de prison où Gary a passé 18 ans et sa nouvelle incarcération qui aboutira à sa condamnation à la peine capitale. Ce résumé représente une infime partie de ce pavé qui s’intéresse ensuite aux suites du procès jusqu’à l’exécution. Un véritable travail de journaliste incroyablement détaillé, peut être même un peu trop tant le nombre d’intervenants est important mais dont l’analyse éclaire la complexité de ce personnage qu’est Gary Gilmore tant dans sa vie d’homme libre que dans son attitude lorsqu’il est condamné à mort, ainsi que les méandres de la justice américaine quand il est dans le couloir de la mort. Gary Gilmore est né en décembre 1940 et mort en janvier 1977. Prix Pulitzer 1989.Le chant du bourreau de Norman Mailer Gary allait sortir du pénitencier, sa cousine Brenda avait accepté de le « cautionner » son mari Johnny avait été plus réticent mais finalement Gary débarquait chez eux à Provo près de Salt Lake City, ils avaient été le chercher à l’aéroport. On lui présente la famille, Toni la petite sœur de Brenda mariée à Howard, Vern et Ida, ses parents. Dès la première semaine on lui présente Lu Ann, une rouquine avec des enfants. On lui trouve un boulot dans la cordonnerie de Vern. Gary a passé 18 de ses 20 dernières années en prison, il avait failli se marier avec Betty, une relation par correspondance mais elle était morte pendant une opération. Gary tape Vern de quelques dollars régulièrement pour boire des bières mais Vern a peu d’argent, Brenda en parle à Gary. Ida présente Marge à Gary mais ce dernier se précipite trop vite et l’effraye. Il part en stop et quitte l’Utah ce qui lui est interdit. Problème avec Mont Court l’inspecteur chargé de sa probation. Évite la prison, nouveau boulot chez Spencer, sort beaucoup le soir, excédé de ne pas avoir de petite copine, devient violent et agressif verbalement. Joue au...
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  • jeromesmata 27/10/2022
    chef d' oeuvre ultime de Norman Mailer ce livre nous raconte l'histoire de Gary Gilmore qui s'est battu pour que la peine de mort à laqueele il était condamné soit appliquée. En effet bien que toujours prononcées les peines n' étaient plus appliquées suite à un moratoire dans l' ensemble des USA.Cette histoire décrit un drame humain qui a fasciné l' Amérique et a changé le statut de la peine de mort.Le style épuré de Mailer permet d' aborder le personnage principal pas seulement comme un assassin mais aussi comme une personne abimée par la vie et promise à une fin tragique. La force de cette oeuvre est de réussir à nous tenir en haleine sur plus de 1300 pages malgré l'inéluctable. Incontournable!
  • Sachalia 30/07/2022
    Ce livre est un true crime et raconte l’histoire de Gary Gilmore. Gary a vécu la majeur partie de sa vie en maisons de correction ou prisons. A chaque sortie, son niveau de criminalité augmente jusqu’à son apogée qui le mènera aux meurtres de jeunes hommes. C’est un personnage inquiétant, totalement inadapté et asocial. Pourtant il attire la sympathie des gens qui l’approche : avocats, gardiens de prison, membres de sa famille ou amis. On découvre sa vie et celles de ses proches en Utah, au sein de la communauté des mormons. On est loin des mormons de la haute société ou de ceux fondamentalistes polygames. Il s’agit de l’Amérique profonde avec les mêmes problématiques que dans les Appalaches ou les Ozarks : misère et déchéance. Toutefois les vies de tous ces personnages sont passionnantes. Le livre est très bien documenté, très bien écrit et intéressant. Toutefois, c’est un pavé de plus de 1300 pages qui aurait pu se passer d’un bon tiers des chapitres à mon humble niveau : il commence aussi superbement qu’un Earl Thompson (des similitudes dans la plume) mais il est pollué à partir d’une bonne moitié par des longueurs sur la guerre entre scénaristes, producteurs ou écrivains qui se disputent les droits pour raconter son histoire, ce fut parfois pénible. De plus, se repérer dans une communauté où les personnages ont les mêmes prénoms ou noms de famille, il était parfois difficile de se repérer. Je l’ai poursuivi tout de même jusqu’à la fin pour le bon travail de l’auteur mais je fus contente d’arriver à la fin et d’achever cette guerre télévisuelle. Je le recommande toutefois aux amateurs du genre car il reste une bonne biographie d’un personnage qui fit frissonner l’Amérique.Ce livre est un true crime et raconte l’histoire de Gary Gilmore. Gary a vécu la majeur partie de sa vie en maisons de correction ou prisons. A chaque sortie, son niveau de criminalité augmente jusqu’à son apogée qui le mènera aux meurtres de jeunes hommes. C’est un personnage inquiétant, totalement inadapté et asocial. Pourtant il attire la sympathie des gens qui l’approche : avocats, gardiens de prison, membres de sa famille ou amis. On découvre sa vie et celles de ses proches en Utah, au sein de la communauté des mormons. On est loin des mormons de la haute société ou de ceux fondamentalistes polygames. Il s’agit de l’Amérique profonde avec les mêmes problématiques que dans les Appalaches ou les Ozarks : misère et déchéance. Toutefois les vies de tous ces personnages sont passionnantes. Le livre est très bien documenté, très bien écrit et intéressant. Toutefois, c’est un pavé de plus de 1300 pages qui aurait pu se passer d’un bon tiers des chapitres à mon humble niveau : il commence aussi superbement qu’un Earl Thompson (des similitudes dans la plume) mais il est pollué à partir d’une bonne moitié par des longueurs sur la guerre entre scénaristes, producteurs ou écrivains qui se disputent...
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  • LittleCoffeeBook 27/07/2022
    Meet Gary Gilmore ! No, thanks ! Quelle lecture ! Dérangeante à souhait ! Roman très costaud : plus de 1200 pages dans sa version papier entre le roman fleuve et le True crime. C’est l’histoire (vraie) de Gary qui sort de prison à l’ange de 35 ans après avoir passé une majeure partie de sa vie enfermé en maison de correction d’abord et en prison ensuite. A peine sorti, il récidive de plus belle. L’auteur présente les faits, les réactions des personnages gravitant autour de Gilmore et les failles du système de peine capitale aux Etats-Unis. Saupoudrez tout ça d’une bonne dose de mormonisme, de personnes désaxés, de misère et vous obtenez cet ouvrage. La lecture est intéressante mais profondément dérangeante du fait de la psychologie de plusieurs personnages. De plus, j’ai trouvé que certaines parties étaient trop loooooooooooongues et sans grand intérêt (du moins pour moi). A mon sens il y a au moins un quart du livre en trop. Ce fut globalement une lecture intéressante d’une part pour la variété des personnages et d’autre part pour l’aspect non-fiction qu’elle revêt. Mais j’avoue qu’il me tardait de la terminer pour passer à autre chose.
  • PhilippeNordiste 11/10/2021
    Lu il y a bien longtemps, c'est ici un portrait saisissant d'une certaine Amérique, avec tous ses défauts et sa beauté. Impossible de quitter cet énorme bouquin, qui a rythmé mes vacances d'été d'il y a quelques lustres. Très bien écrit, avec des myriades de personnages plus incroyables les uns que les autres mais tous réels, c'est à une leçon de vie et de mort qu'on assiste ici.
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