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Le Pavillon des cancéreux
Alfreda Aucouturier (traduit par), Michel Aucouturier (traduit par), Jean-Paul Semon (traduit par), Lucile Nivat (traduit par), Georges Nivat (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Pavillon des cancéreux

Alfreda Aucouturier (traduit par), Michel Aucouturier (traduit par), Jean-Paul Semon (traduit par), Lucile Nivat (traduit par), Georges Nivat (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/04/2016

Le Pavillon des cancéreux raconte la vie quotidienne dans le bâtiment numéro treize de l’hôpital de Tachkent, où quelques hommes alités souffrent d’un mal que l’on dit incurable. Roussanov, haut...

Le Pavillon des cancéreux raconte la vie quotidienne dans le bâtiment numéro treize de l’hôpital de Tachkent, où quelques hommes alités souffrent d’un mal que l’on dit incurable. Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, y est contraint de partager sa chambre avec des patients de rang inférieur, comme Kostoglotov, un ancien...

Le Pavillon des cancéreux raconte la vie quotidienne dans le bâtiment numéro treize de l’hôpital de Tachkent, où quelques hommes alités souffrent d’un mal que l’on dit incurable. Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, y est contraint de partager sa chambre avec des patients de rang inférieur, comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du Goulag. Et, très vite, il va se rendre compte que tous les titres et passe-droits dont il usait avant ne lui servent plus à rien. Comme les autres, il va devoir faire face à la vision de sa mort et éprouver son dénuement devant la vanité de sa vie. Aux côtés des malades, on découvre aussi peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, et Lioudmila, la chirurgienne. Tous sont unis, malgré leurs différences, par l’humilité de leur humaine condition.
« Qu’est-ce qui fait vivre les hommes ? » : c’est à cette éternelle question que Soljenitsyne a voulu répondre dans cette fresque intime, dramatique et pourtant pleine d’espoir.

« Une extraordinaire exploration des âmes. » France Culture

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EAN : 9782221193341
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 784
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221193341
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 784
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Mline1 18/02/2024
    Je viens de le finir. J'avais envie de redécouvrir Soljenitsyne, et c'est par hasard que j'ai pris ce livre là... Ce n'est pas franchement drôle, on s'en doute avec un tel titre,mais qu'elle observation, quel sens de la connaissance humaine. Je l'ai lu d'une traite avec beaucoup d'intérêt. L'histoire se déroule principalement dans une chambre où se retrouvent des hommes alités qui souffrent d'un mal que l'on dit incurable. On suit par la narration, les histoires de chacun, les ressentis, les peurs, les espérances, les conflits entre eux.... Mais tout cela est écrit avec beaucoup de réalisme et de précision. L'auteur, se présente sous les traits d'un des personnage principal. C'est très intéressant, c'est aussi une plongée dans l'histoire de la Russie des années 50. C'est aussi un peu autobiographique dans l'histoire de Soljenitsyne.
  • RanaZou 22/10/2023
    Quel ouvrage ! 700 pages de littérature russe , grandiose ! Après la mort de Staline nous sommes plongés dans un huis clos qui est le service des cancéreux d'un hôpital. Alexandre Soljenitsyne nous présente sur fond historique une galerie de personnages attachants qui côtoient tous la mort. L'écriture, tout en élégance, fait vibrer les analyses de l'auteur sur l'histoire de la Russie grâce à la richesse des protagonistes de l'ouvrage. Je vous invite à lire cet ouvrage qui est une référence littéraire.
  • Moijedu14 01/09/2023
    En 1955. Le récit se passe en U.R.S.S, à l'heure de la déstalinisation, dans une grande ville d'Ouzbékistan.C'est le quotidien d'un service de cancérologie selon les points de vue des médecins, des infirmiers et des malades: à travers l'expérience de la maladie, de la souffrance et de la mort, chacun se demande quel est le sens de la vie, influencé dans son raisonnement par son passé, sa position sociale et ses opinions notamment vis-à-vis du régime soviétique. Fidèle à la grande tradition du réalisme russe du xixe siècle1, le roman offre un échantillonnage de la société russe. Il s'intéresse en particulier aux relations entre différents personnages très opposés. Roussanov, le haut fonctionnaire du parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des personnes de "moindre valeur" comme Kostoglotov, qu'il prend pour un bandit et appelle "Grandegueule" alors qu'il est en réalité un ancien prisonnier du Goulag, relégué dans cette région, qui retrouve peu à peu goût à la vie et aux femmes au fur et à mesure que son traitement fait reculer la maladie. Il hésite entre deux femmes : l'infirmière Zoé et le docteur Kornilievna. Le jeune Vadim veut, lui, absolument poursuivre son travail afin de laisser une trace derrière lui. Le personnel de l'hôpital est lui pris entre impuissance face à la maladie, contraintes matérielles et espoir des traitements. On retrouve ainsi l'infirmière Zoé, les docteurs Vera Kornilievna, bien seule, et Lioudmila Afanassievna, qui finit elle-même par être accablée par cette maladie.En 1955. Le récit se passe en U.R.S.S, à l'heure de la déstalinisation, dans une grande ville d'Ouzbékistan.C'est le quotidien d'un service de cancérologie selon les points de vue des médecins, des infirmiers et des malades: à travers l'expérience de la maladie, de la souffrance et de la mort, chacun se demande quel est le sens de la vie, influencé dans son raisonnement par son passé, sa position sociale et ses opinions notamment vis-à-vis du régime soviétique. Fidèle à la grande tradition du réalisme russe du xixe siècle1, le roman offre un échantillonnage de la société russe. Il s'intéresse en particulier aux relations entre différents personnages très opposés. Roussanov, le haut fonctionnaire du parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des personnes de "moindre valeur" comme Kostoglotov, qu'il prend pour un bandit et appelle "Grandegueule" alors qu'il est en réalité un ancien prisonnier du Goulag, relégué dans cette région, qui retrouve peu à peu goût à la vie et aux femmes au fur et à mesure que son traitement fait reculer la maladie. Il hésite entre deux femmes : l'infirmière Zoé et le docteur Kornilievna. Le jeune Vadim veut, lui, absolument poursuivre son travail afin de...
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  • Jeanninelit 07/07/2023
    Dans ma PAL depuis plus de 40 ans ,ici j ai enfin pris le courage de le lire... Le lecteur prend ici une belle leçon de vie et d'optimisme, et ne peut que sortir ébranlé de cette rencontre avec Véra, Vadim, Diomka et les autres. Autant de personnages dont l'histoire et le vécu suscitent de fortes émotions. Alors ne vous privez surtout pas de les éprouver – même si le sujet vous effraie – car il serait dommage de passer à côté de ce très très grand roman.
  • JulienBuha 30/06/2023
    Echauffement avant de lire l'archipel du goulag cet été, on est là sur quelques chose de différent, un roman - inspiré de la vie de Soljenitsyne - qui relate la vie dans un pavillon hospitalier soviétique (ouzbek) dédié aux malades du cancers. Chronique historique qui relate à la fois la chute du stalinisme et l'effrondrement de son système mais aussi la naissance des traitement du cancer, le tout sur fond de satire sociale et de mise en avant du rôle des femmes dans le monde médical de l'époque. Un grand livre qui malgré le sujet se lit aisément
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