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Le pays bleu
Date de parution : 07/05/2010
Éditeurs :
Robert Laffont
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Le pays bleu

Date de parution : 07/05/2010

Réunis pour la première fois, et enrichis d'une préface de l'auteur, les deux romans qui ont fait connaître et imposé Christian Signol au public : Les Cailloux bleus et Les Menthes sauvages.

Paru en 1984, Les Cailloux bleus, le premier roman de Christian Signol, est entré immédiatement dans les listes des meilleures ventes. La suite, Les Menthes sauvages, éditée à l'automne 1985,...

Paru en 1984, Les Cailloux bleus, le premier roman de Christian Signol, est entré immédiatement dans les listes des meilleures ventes. La suite, Les Menthes sauvages, éditée à l'automne 1985, connut le même succès.
Étienne, Abel, Philomène et Mélanie… Ils sont encore enfants quand commence le xxe siècle. Nés dans une...

Paru en 1984, Les Cailloux bleus, le premier roman de Christian Signol, est entré immédiatement dans les listes des meilleures ventes. La suite, Les Menthes sauvages, éditée à l'automne 1985, connut le même succès.
Étienne, Abel, Philomène et Mélanie… Ils sont encore enfants quand commence le xxe siècle. Nés dans une famille de pauvres métayers du causse de Gramat, ils ne peuvent choisir qu'entre le départ ou la soumission. Mais déjà le monde change, des idées nouvelles circulent qui commencent à ébranler cet univers de pierre figé dans l'Histoire. Les hommes partent à la guerre ; les femmes demeurent, patientes prêtresses de la vie et de la mort. Et l'Histoire s'acharne qui, après une guerre, en apporte une autre, avec ses malheurs : la défaite, l'exode et cette guerre civile qui déchire les familles. Puis la Résistance : Philomène et Adrien y tiennent leur place, pour l'honneur ; Philomène en sortira meurtrie dans sa chair, intacte dans son âme et son cœur…
Le Pays bleu, c'est l'histoire d'une famille, d'un village et d'une époque où chaque Français d'aujourd'hui peut reconnaître les siens. Mais c'est aussi l'histoire d'une terre, ce pays du causse, sauvage et misérable, qui brûle sous les feux de l'été, crisse sous les pas de l'hiver, frémit au printemps et à l'automne. Un pays rude qui, longtemps, ne connaît que la loi des saisons…

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EAN : 9782221112762
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
Robert Laffont
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EAN : 9782221112762
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Andromeda06 22/03/2024
    C'est avec énormément de plaisir que je me suis à nouveau incrustée à Queyrac, petit village quercynois, chez Philomène et son mari. Seize ans ont passé depuis la fin du premier tome ("Les cailloux bleus"), Philomène et Adrien n'ont pas chômé. Ils travaillent désormais à leur compte, ils ont quatre enfants et mènent une vie harassante mais heureuse. Malheureusement, les temps changent, le monde évolue, et il leur faut s'adapter continuellement... Nous traverserons les années et les saisons, de la veille de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années 1950, tout en accompagnant Philomène et les siens dans leur vie quotidienne, souvent mouvementée ou au contraire d'un calme plat. Ils doivent vivre avec leur temps, ce qui n'est pas toujours facile à accepter. Ils doivent composer avec les guerres, la Seconde Guerre mondiale d'abord, celle d'Indochine ensuite et celle d'Algérie pour finir. Ainsi, nous ne nous ennuyons pas, d'autant que l'auteur a su, comme à son habitude, bien implanter ses personnages dans l'Histoire et les décors quercynois. La famille et les relations familiales sont les thèmes premiers de son intrigue, mais bien d'autres nous emportent : l'amitié et l'entraide, le deuil, la crise économique, la Résistance quercynoise durant l'Occupation allemande, les difficultés à gérer une petite exploitation agricole quand la mécanisation des plus grandes vous empêche de suivre le mouvement, l'exode rural et les petits villages qui déclinent, l'essor du tourisme grâce aux premiers congés payés, la vie politique du pays (Front populaire, régime de Vichy, De Gaulle, etc). Le tout dépeint dans des paysages et décors que l'on se représente facilement grâce à la jolie plume minutieuse et doucereuse de l'auteur. Parfois, l'ambiance est tendue, puis plus sereine et revigorante à d'autres. Les personnages sont plus qu'attirants, et j'ai vraiment beaucoup aimé les suivre tout au long de ma lecture. Ils sont de plus en plus nombreux (la famille s'agrandit au fil des années), mais aucun d'eux n'est oubliable (et au pire, il y a un arbre généalogique en fin d'ouvrage). C'est par le biais de Philomène que nous découvrons l'intrigue, cette femme que nous connaissons depuis petiote et que l'on voit grandir, s'épanouir et vieillir au fil des pages, traverser nombre de drames et de deuils mais qui choisit de ne se souvenir que du meilleur, toujours. Elle est extrêmement touchante, quand elle aime son mari, quand elle s'inquiète constamment pour ses enfants, quand elle chérit ses brebis, quand elle puise dans ses souvenirs les meilleurs pour ne pas flancher, quand elle refuse de quitter sa terre natale, quand elle voit la mer pour la première fois... Les émotions montent et descendent d'un chapitre à un autre, au gré des saisons qui reviennent l'une après l'autre, inévitablement. Je ressors enchantée de cette lecture, pas toujours facile au vu des sujets abordés, mais merveilleuse tout de même. Je suis tombée sous le charme de cette belle région caillouteuse. J'ai vécu toute l'histoire comme si j'y étais moi-même. J'ai été séduite par nombre de personnages finement construits. Je suis et reste indéniablement amoureuse de la plume délicate de l'auteur. J'avais beaucoup aimé "Les cailloux bleus". "Les menthes sauvages" est encore mieux réussi à mon sens. Cette duologie m'a offert de merveilleux moments de lecture. Il va vraiment me falloir revenir vers Christian Signol un peu plus souvent... C'est avec énormément de plaisir que je me suis à nouveau incrustée à Queyrac, petit village quercynois, chez Philomène et son mari. Seize ans ont passé depuis la fin du premier tome ("Les cailloux bleus"), Philomène et Adrien n'ont pas chômé. Ils travaillent désormais à leur compte, ils ont quatre enfants et mènent une vie harassante mais heureuse. Malheureusement, les temps changent, le monde évolue, et il leur faut s'adapter continuellement... Nous traverserons les années et les saisons, de la veille de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années 1950, tout en accompagnant Philomène et les siens dans leur vie quotidienne, souvent mouvementée ou au contraire d'un calme plat. Ils doivent vivre avec leur temps, ce qui n'est pas toujours facile à accepter. Ils doivent composer avec les guerres, la Seconde Guerre mondiale d'abord, celle d'Indochine ensuite et celle d'Algérie pour finir. Ainsi, nous ne nous ennuyons pas, d'autant que l'auteur a su, comme à son habitude, bien implanter ses personnages dans l'Histoire et les décors quercynois. La famille et les relations familiales sont les thèmes premiers de son intrigue, mais bien d'autres nous emportent : l'amitié et l'entraide, le deuil, la crise économique, la Résistance quercynoise durant...
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  • Andromeda06 19/03/2024
    Christian Signol est de ces auteurs que j'ai beaucoup lus à un moment et que je lis beaucoup moins aujourd'hui. Pourtant, je ressors à chaque fois enchantée de ses livres régionaux. On m'a prêté récemment "Les cailloux bleus", premier tome de la duologie "Le pays bleu", et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'apercevoir que je l'avais sans doute déjà lu (il y a certainement très longtemps). Les personnages et le contexte me disaient vaguement quelque chose, mais sans pour autant me rappeler de l'histoire et de son dénouement. Ce fut une très belle (re)découverte. C'est à Queyrac, un petit village du Lot, dans le Sud-Ouest de la France, de la fin du XIXe siècle jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, que nous sommes amenés à suivre la famille Laborie, famille de métayers. Il y a d'abord le père, Guillaume, et la mère, Marie, tous deux fidèles et reconnaissants envers leur "maître" Delaval, propriétaire de leur métairie et maire du village. Il y a le fils aîné, Étienne, dont les idées socio-politiques l'obligent à s'engager dans l'armée pour éviter à ses parents de perdre leur place et l'estime de leur maître. Puis vient le second fils, Abel, qui refuse comme son frère de suivre les sentiers tout tracés, et qui veut être sabotier et non pas suivre la voie de son père. Philomène a 10 ans au commencement de l'histoire, elle s'apprête à rentrer à l'école, pour son plus grand bonheur, et sera bientôt le premier membre de la famille à savoir lire. Et pour finir, il y a la petite dernière, Mélanie, prédestinée à suivre le même chemin que sa sœur. "Les cailloux bleus", c'est l'histoire de la famille Laborie, racontée du point de vue d'Abel et de Philomène (le plus souvent). Mais c'est aussi l'histoire d'un petit village français du début du XXe siècle, avec ses traditions, le travail de la terre, dans une région aux paysages attachants, bien que pas toujours cléments. C'est une histoire dans l'Histoire, les deux ne font plus qu'une. C'est l'histoire d'une époque où les mœurs évoluent. Les jeunes s'émancipent. Les premières automobiles et machines agricoles révolutionnent la vie quotidienne. C'est la séparation de l'Église et de l'État. L'école devient laïque. Les socialistes s'imposent dans la vie politique du pays. C'est l'époque de l'affaire Dreyfus, de l'assassinat de Jean Jaurès, d'une guerre mondiale qui aurait dû durer à peine 3 mois... Le début est un peu longuet. L'auteur nous laisse le temps de nous approprier les personnages, la vie au village, les paysages. On suit l'histoire au fil des saisons qui reviennent inévitablement, au fil des événements et drames qui touchent la famille Laborie, au fil des changements et scandales socio-politiques du pays. L'ensemble se veut toujours bien construit, bien décrit, bien écrit. J'ai tout de suite aimé le personnage d'Abel. Il m'a fallu un peu plus de temps pour Philomène qui, au fil de l'histoire, s'impose de plus en plus, devient amoureuse, femme et mère. La famille est au cœur de l'intrigue, l'on y voit les relations évoluer, au même titre que les idées et croyances de chacun. Il y est aussi question d'amour (un peu), d'amitié et d'entraide, de filiation cachée, de drame et de deuil, de politique, des horreurs de la guerre et de différences d'opinion. Le dénouement est palpitant et terriblement beau et poignant. "Les cailloux bleus" est le premier roman de Christian Signol, publié en 1984. Il n'a pas pris une ride. J'ai beaucoup aimé et m'en vais sur le champ entamer "Les menthes sauvages", faisant suite à ce roman. Je n'ai qu'une envie : retrouver tous ces personnages que j'ai aimé suivre, Philomène et Adrien tout particulièrement. Christian Signol est de ces auteurs que j'ai beaucoup lus à un moment et que je lis beaucoup moins aujourd'hui. Pourtant, je ressors à chaque fois enchantée de ses livres régionaux. On m'a prêté récemment "Les cailloux bleus", premier tome de la duologie "Le pays bleu", et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'apercevoir que je l'avais sans doute déjà lu (il y a certainement très longtemps). Les personnages et le contexte me disaient vaguement quelque chose, mais sans pour autant me rappeler de l'histoire et de son dénouement. Ce fut une très belle (re)découverte. C'est à Queyrac, un petit village du Lot, dans le Sud-Ouest de la France, de la fin du XIXe siècle jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, que nous sommes amenés à suivre la famille Laborie, famille de métayers. Il y a d'abord le père, Guillaume, et la mère, Marie, tous deux fidèles et reconnaissants envers leur "maître" Delaval, propriétaire de leur métairie et maire du village. Il y a le fils aîné, Étienne, dont les idées socio-politiques l'obligent à s'engager dans l'armée pour éviter à ses parents de perdre leur place et l'estime de leur maître. Puis vient le second fils, Abel,...
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  • Eleus_is 21/12/2023
    Je n'ai pas lu le premier tome et pourtant, c'est comme si je l'avais fait. J'ai trouvé cette lecture dans une boîte à livres et quelle rencontre ce fut ! J'ai adoré chaque minute passée à découvrir les personnages et leurs récits de vie. C'est avec beaucoup d'émotion que nous suivons la vie de Philomène et sa famille à travers la 2nde guerre mondiale puis celles qui suivront (Indochine, Algérie). C'est le récit d'une femme dont la destinée est entrelacée à celle de sa terre. On découvre les difficultés, les joies, les peines, les naissances et les pertes. On vit avec elle ces années qui lui furent si douces et pourtant si déchirantes au cœur de cette terre qu'elle ne peut quitter. Comme toutes les femmes de son temps qui ont refusé de tout perdre en l'absence de leurs hommes, celles qui ont perdus maris et fils, celles qui ont été prisonnières, souillées, négligées, celles qui ont combattues et jamais n'ont abandonnées, la vie de Philomène c'est celle de tant d'autres qui auront tout donné pour l'amour et la liberté. En bref, c'est encore une fois du grand Christian Signol. Lui qui raconte si bien l'histoire de nos campagnes.
  • VanessaRadis 12/09/2023
    15 ans ont passé depuis la fin des cailloux bleus, nous retrouvons Philomène et ses 4 enfants pour le récit de leurs vies. Comme toujours dans les romans de Christian Signol, nous suivons les grands bouleversements historiques de l’époque et leurs impacts concrets sur des familles qui pourraient être les nôtres. On retrouve les thèmes fétiches de l’auteur, comme la rivalité générationnelle des hommes, la résistance au progrès des aînés, la dévotion des mères à leurs familles et l’attachement viscéral à sa terre, le tout dans un combat glorieux de personnages plein de bonté et de courage pour ce qui est juste. C’est pourtant la première fois que je sens des répétitions lasse et des comblages de vide. Ce n’est pas le meilleur livre de cet auteur, à mon humble avis, mais ça reste intéressant et agréable à lire. Cet hommage à sa famille a provoqué un pincement au cœur, ayant moi-même eu des anciens qui savaient merveilleusement bien raconter leur passé et celui de leur famille au destin parfois tragique, mais n’ayant jamais eu la plume pour les immortaliser.
  • OSOLEMIO 04/08/2023
    Ils s'appellent Etienne, Abel, Philomène et Mélanie Laborie, ils sont les enfants de Marie et Guillaume qui sont métayers dans le Lot.. Au moment de la naissance du XX° siècle: ils ont 23, 14, 10 et 6 ans et, Christian Signol va nous faire vivre la dureté des travaux des champs, la soumission au maître Delaval, les querelles politiques entre ceux qui sont pour les débuts du socialisme, du changement de mentalités, pour l'école publique, pour la révolte et ceux, les anciens qui s'accrochent à leurs privilèges de propriétaires de la terre, à la main mise de l'église et à la soumission qu'ils imposent à ceux qui les servent ! Cette famille va au cours des générations voir évoluer les mentalités, subir les guerres, les morts, les chagrins, les déceptions mais aussi se tenir soudée autour des valeurs de l'amour familial, de l'entre-aide des paysans, des petits artisans qui sont encore la France " profonde" et qui vont entrer peu à peu dans la " modernité " ! C'est un plaisir de lire celui qui raconte avec émotion la vie de ses grands-parents et parents maternels, celui qui est fier de son causse lotois, de ses origines rurales et de la beauté des sites lumineux du Quercy ! C'est aussi un plaisir pour moi de re-vivre les mois passés en Corréze dans la ferme d'une famille chaleureuse, hospitalière et généreuse, d'avoir pu "partager " leurs habitudes, leurs préoccupations, leurs recettes culinaires succulentes et même apprendre le patois qui est encore utilisé dans leur vie quotidienne ! En fait, même s'ils ont hérité de quelques progrès techniques : ils sont encore abandonnés administrativement par le centralisme parisien qui les ignore..les méprise et ne vient les solliciter qu'en période électorale ! Mais, c'est une autre histoire ! ! !Ils s'appellent Etienne, Abel, Philomène et Mélanie Laborie, ils sont les enfants de Marie et Guillaume qui sont métayers dans le Lot.. Au moment de la naissance du XX° siècle: ils ont 23, 14, 10 et 6 ans et, Christian Signol va nous faire vivre la dureté des travaux des champs, la soumission au maître Delaval, les querelles politiques entre ceux qui sont pour les débuts du socialisme, du changement de mentalités, pour l'école publique, pour la révolte et ceux, les anciens qui s'accrochent à leurs privilèges de propriétaires de la terre, à la main mise de l'église et à la soumission qu'ils imposent à ceux qui les servent ! Cette famille va au cours des générations voir évoluer les mentalités, subir les guerres, les morts, les chagrins, les déceptions mais aussi se tenir soudée autour des valeurs de l'amour familial, de l'entre-aide des paysans, des petits artisans qui sont encore la France " profonde" et qui vont entrer peu à peu dans la " modernité " ! C'est un plaisir de lire celui qui raconte avec émotion la vie de ses grands-parents et parents maternels, celui qui est fier de son causse lotois, de ses origines rurales...
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