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Lunar Park
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Lunar Park

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 14/04/2016

Dans Lunar Park, Bret Easton Ellis, enfant terrible des lettres américaines, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre...

Dans Lunar Park, Bret Easton Ellis, enfant terrible des lettres américaines, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre de son père mort et peut-être aussi Patrick Bateman, le tueur d'American Psycho, que la moquette « pousse » dans...

Dans Lunar Park, Bret Easton Ellis, enfant terrible des lettres américaines, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre de son père mort et peut-être aussi Patrick Bateman, le tueur d'American Psycho, que la moquette « pousse » dans la salle de séjour, qu'un cœur bat sous « la peau » d'un oiseau en peluche appelé Terby, que les femmes autour de lui ne verront jamais ces apparitions surnaturelles, que son fils sait où sont allés les garçons qui disparaissent mystérieusement, qu'il doit retrouver la simplicité des phrases qu'il écrivait dans son premier roman, qu'un massacre des innocents d'un genre nouveau est en cours, qu'une seconde chance lui est donnée, que Lunar Park sera son dernier roman. Avec son humour détaché et sa virtuosité, Bret Easton Ellis se joue du mythe de l'écrivain et nous plonge dans un rêve halluciné et jubilatoire, tout à la fois une sorte d'autobiographie fictive, un récit fantasmagorique de la vie de banlieue aux Etats-Unis, un hommage aux films et à la littérature d'épouvante, un témoignage de la douleur d'un fils, un exorcisme et une réévaluation de sa vie et de son œuvre.

« Je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l'est moins. Mais c'est de loin le livre le «plus vrai» que j'aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park, a bien eu lieu. » Bret Easton Ellis.

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EAN : 9782221139233
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221139233
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CherryBooks 03/12/2023
    Je me suis plongée avec avidité dans ce roman, l'écriture de B.Easton Ellis est toujours aussi palpitante. Le vague autour de cette fiction apportée par le narrateur (qui n'est autre que l'auteur !) Est incroyable. Les pages se tournent, tout devient haletant. Tout devient intéressant. Et là, malheureusement, tout retombe. Le "fantastique" prenant le pas sur la tension qui régnait tout le long de l'ouvrage précipite la fin du livre. Le style autobiographique qui a été donné depuis le début ne prend plus et devient presque grotesque. Une bonne lecture dans son ensemble mais une fin en demi-teinte.
  • Hale_Bopp 09/10/2023
    À deux pages de la fin du 1er chapitre, j'ai cru que ce livre ferait partie de ma longue série d'abandons, devenus habituels cette année. Mais c'est ce moment justement qu'Ellis choisit pour annoncer autre chose que son autobiographie d'auteur balancée sans la moindre affectivité. Et c'est effectivement tout autre chose qui s'ouvre devant le lecteur dès le 2e chapitre. Si l'auteur reste bien au centre de l'histoire, il ne nous laisse plus assez d'indices pour savoir ce qui fait partie de sa vie, ce qu'il a inventé, ce qu'il a imaginé sous l'emprise d'alcool et médicaments, de sentiments contradictoires. C'est une histoire qui semble bien ancrée dans le réel, avec la vie de cette famille de célébrités, Ellis, sa femme, un fils, une fille, un chien et une peluche... Et le fantastique (ou les hallucinations, ou les démons d'Ellis) entre en scène et perturbe leur vie déjà bancale. J'ai énormément aimé cette lecture. J'y ai trouvé un petit goût de Stephen King et rapidement l'auteur semble le confirmer en y faisant référence. Je viens juste de finir de le lire et, la dernière page terminée, j'ai ôté la jaquette pour jeter une oeil sur la 4e de couverture. J'y vois cette citation de l'auteur, qui me parle particulièrement : "Je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l'est moins. Mais c'est de loin le livre le plus "vrai" que j'aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park, a bien eu lieu."À deux pages de la fin du 1er chapitre, j'ai cru que ce livre ferait partie de ma longue série d'abandons, devenus habituels cette année. Mais c'est ce moment justement qu'Ellis choisit pour annoncer autre chose que son autobiographie d'auteur balancée sans la moindre affectivité. Et c'est effectivement tout autre chose qui s'ouvre devant le lecteur dès le 2e chapitre. Si l'auteur reste bien au centre de l'histoire, il ne nous laisse plus assez d'indices pour savoir ce qui fait partie de sa vie, ce qu'il a inventé, ce qu'il a imaginé sous l'emprise d'alcool et médicaments, de sentiments contradictoires. C'est une histoire qui semble bien ancrée dans le réel, avec la vie de cette famille de célébrités, Ellis, sa femme, un fils, une fille, un chien et une peluche... Et le fantastique (ou les hallucinations, ou les démons d'Ellis) entre en scène et perturbe leur vie déjà bancale. J'ai énormément aimé cette lecture. J'y ai trouvé un petit goût de Stephen King et rapidement l'auteur semble le confirmer en y faisant référence. Je viens juste de finir de le lire et, la dernière page terminée, j'ai ôté la jaquette pour jeter une oeil sur la 4e de couverture. J'y vois cette citation de...
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  • francoiscolin 22/12/2022
    « Mais c'est toujours ce que fait un écrivain : sa vie est un maelström de mensonges. L'embellissement est son point focal. C'est ce que nous faisons pour plaire aux autres. C'est ce que nous faisons pour nous fuir nous-mêmes. » Récit halluciné où Easton Ellis se met en scène en père de famille. Bien évidemment, le vernis des banlieues opulentes de LA finit par se rayer et on glisse lentement de « Moins que zéro » vers « La part des ténèbres » de Stephen King. De son écriture ciselée et distanciée, l'auteur nous emmène dans son délire métaphorique où il est question du rapport avec son propre père au travers de la construction émouvante de sa relation avec son fils fictif. Le roman semble servir à l'écrivain d'exorcisme de son environnement créatif.
  • Laveze 19/09/2022
    LUNAR PARK de BRET EASTON ELLIS Un livre bien étrange que ce LUNAR Park, on l’a qualifié d’auto fiction, pourquoi pas! On commence par de l’auto biographie, retour sur le fulgurant succès d’ american psycho, qui vaudra à l’auteur reconnaissance, succès et une petite fortune. Avec les travers d’une vie trop facile subitement arrivée, alcool, drogue et femmes. Puis l’histoire devient fiction avec mariage et enfants. Ruptures, retrouvailles et progressivement on s’enfonce dans du fantastique mâtiné d’horreur. Stephen King n’est pas loin. Je ne dévoile rien de plus si ce n’est que ce roman a été nommé au prix World Fantaisy en 2006 où se sont illustrés des gens comme Moorcock, Gavriel Kay ou Gaiman. C’est peu dire qu’ Ellis s’est éloigné de ce qu’il écrit généralement. Les âmes sensibles s’arrêteront à la moitié du livre......
  • krisk 08/02/2022
    C’est après avoir mis un avis sur Babelio du livre American Psycho, qu’on m’a conseillé de lire Lunar Park pour mieux comprendre l’autre. C’est ce que j’ai fait, parce qu’il est vrai que j’avais des doutes en refermant American Psycho, qui finalement ont été résolu avec Lunar. Ce livre est un livre euh… déjanté ? Complètement loufoque ? Un peu tordu sur les bords ? J’avais pensé qu’il s’agissait d’une autobiographie de l’auteur, mais même si il figure parmi le personnage principal, et qu’il y a effectivement des similitudes entre lui et son personnage, on finira, après avoir tourné quelques pages, par comprendre que c’est également beaucoup de fiction. Maintenant quelle est la part de vérité ou non dans le livre … je n’ai même pas envie de comprendre lol juste que l’auteur à un esprit bien tordu, enfin ça je m'en doutais déjà avec American Psycho, mais ici avec Lunar Park je confirme lol ! Mais même tordu et déjanté, j’ai quand-même beaucoup aimé ce livre qui bien écrit, m’a complètement happé et m’a intrigué de tel, que je voulais absolument connaître la fin ! En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture, j’ai trouvé que ce livre était un prolongement d’American Psycho et je dois dire que j’admire quand-même l’auteur d’avoir été capable de pondre une histoire ou lui-même est un personnage ! Pour moi c’est du génie Ellis, mais qui ne va peut-être pas plaire à tlm ! C’est après avoir mis un avis sur Babelio du livre American Psycho, qu’on m’a conseillé de lire Lunar Park pour mieux comprendre l’autre. C’est ce que j’ai fait, parce qu’il est vrai que j’avais des doutes en refermant American Psycho, qui finalement ont été résolu avec Lunar. Ce livre est un livre euh… déjanté ? Complètement loufoque ? Un peu tordu sur les bords ? J’avais pensé qu’il s’agissait d’une autobiographie de l’auteur, mais même si il figure parmi le personnage principal, et qu’il y a effectivement des similitudes entre lui et son personnage, on finira, après avoir tourné quelques pages, par comprendre que c’est également beaucoup de fiction. Maintenant quelle est la part de vérité ou non dans le livre … je n’ai même pas envie de comprendre lol juste que l’auteur à un esprit bien tordu, enfin ça je m'en doutais déjà avec American Psycho, mais ici avec Lunar Park je confirme lol ! Mais même tordu et déjanté, j’ai quand-même beaucoup aimé ce livre qui bien écrit, m’a complètement happé et m’a intrigué de tel, que je voulais absolument connaître la fin ! En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture, j’ai trouvé que ce livre était un prolongement d’American Psycho et...
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    10/18

    "White" : un bilan corrosif signé Bret Easton Ellis

    Premier ouvrage ouvertement non-fictionnel signé de l'un des papes de la littérature américaine d'après Reagan, White (Robert Laffont) a su l'an dernier impressionner, ébahir, remuer voire scandaliser aficionados, simple amateurs et critiques acerbes de Bret Easton Ellis. A l'heure de sa parution au format poche, chez 10/18, retour sur un phénomène éditorial qui n'a sans doute pas encore livré tous ses secrets.

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