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Minus, lapsus et mordicus
Nous parlons tous latin sans le savoir
Date de parution : 13/11/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

Minus, lapsus et mordicus

Nous parlons tous latin sans le savoir

Date de parution : 13/11/2014

Dans la veine de ses plus grands succès, Henriette Walter nous embarque dans une passionnante odyssée étymologique.
Saviez-vous qu’Olibrius était un empereur romain d’Occident (mort en 472), dont la légende...

Dans la veine de ses plus grands succès, Henriette Walter nous embarque dans une passionnante odyssée étymologique.
Saviez-vous qu’Olibrius était un empereur romain d’Occident (mort en 472), dont la légende a fait le symbole d’un homme incapable mais plein de jactance ?
Que minus est l’abréviation de minus habens, « qui...

Dans la veine de ses plus grands succès, Henriette Walter nous embarque dans une passionnante odyssée étymologique.
Saviez-vous qu’Olibrius était un empereur romain d’Occident (mort en 472), dont la légende a fait le symbole d’un homme incapable mais plein de jactance ?
Que minus est l’abréviation de minus habens, « qui a moins (d’intelligence) » ?
Que plusieurs albums d’Astérix ont été traduits en latin ?
Que les distributeurs de billets de la banque du Vatican se lisent en latin ?
C’est tout naturellement que nous employons tous les jours et sans y penser des mots comme lavabo, agenda, quiproquo ou constat, qui ont l’air tellement français mais qui sont en réalité des mots du latin sous leur forme d’origine, au même titre que consensus, placebo, a priori, vice versa, minus, lapsus, ipso facto ou referendum
Mais que dire de motus et de rasibus ? Ne serait-ce pas plutôt du « latin de cuisine », ce pseudo-latin inventé par des érudits facétieux, toujours prêts à jouer avec les mots ?
En passant allègrement du latin de l’Église au latin des tribunaux, et du latin des naturalistes au latin d’Astérix, Henriette Walter propose un nouveau regard sur cette langue encore bien vivante dans les usages du XXIe siècle, et pleine de ressources, que l’on s’est trop vite empressé d’enterrer. Un ouvrage ludique et passionnant, ponctué d’anecdotes, de devinettes et de récréations, pour conjuguer humour et érudition.

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EAN : 9782221133422
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 1 x 240 mm
EAN : 9782221133422
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 1 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • VirginieDoucet 28/02/2022
    Henriette Walter l’affirme bien haut : Non, le latin n’est pas mort ! Et elle le prouve en nous entraînant dans l’exploration des langues actuelles. Partant de la naissance et l’expansion de cette langue du Latium, la linguiste nous expose l´apport et la persistance de celle-ci tant dans les langues romanes (français, espagnol, italien…) qu’en anglais. On en profite pour apprendre comment sont nées et se sont fixées les langues romanes, quelles interactions ont liées celles ci entre elles et quelles autres langues sont venues enrichir leur vocabulaire (les langues amérindiennes pour l’espagnol et le portugais, l’arabe pour l’italien…). Accessible aux néophytes, le livre replongera le romaniste dans ses cours d’unif.
  • cmpf 10/07/2020
    Ce livre est découpé en trois parties. La première explore les différentes “sortes” de Latin, par exemple Latin d’église ou Latin “de cuisine”. La seconde la structure et l’histoire de cette langue. Le chapitre 11 sur l’alphabet et les chiffres romains m’a particulièrement intéressée. La troisième, la “descendance” du Latin : dans les différentes langues romanes, Italien, Espagnol, Français et Portugais, et même de façon plus inattendue pour moi le roumain qui a su se préserver malgré de nombreuses invasions et l’entourage de langues slaves ou finno-ougrienne (Hongrois). Partie tout à fait plaisante dans l’ensemble. Tout le livre ne présente pas à mon avis le même importance. Certains passages m’ont même un peu ennuyée. Des récréations (des devinettes) tout au long du texte agrémentent la lecture. Ce livre m’a cependant un peu moins passionnée que d’autres d’Henriette Walter. Il vaut la peine d’être lu, peut-être en sautant des passages qui vous plaisent moins.
  • eternel 08/02/2019
    Très amusant à lire et très instructif. On en ressort plus intelligent avec le regret d'avoir si peu travailler son latin, pour ceux/celles qui comme moi l'ont eu en matière obligatoire. C'était un autre temps soit, mais combien m'eût-il été utile de l'avoir maîtriser à l'époque pour que je n'y revienne pas aujourd'hui avec ce regret.
  • Paulinoisette 01/08/2017
    Pour les latinistes, les amoureux de la langue françaises ou les fans d'Henriette Walter : ce livre est un régal ! Salve !
  • Lprieur 02/08/2016
    Je m'intéresse beaucoup à la langue française, à l'étymologie : voilà pourquoi, avide de nouvelles anecdotes (plus ou moins poussées par ailleurs), je me suis lancée dans ce livre d'Henriette Walter. A mon sens, ce livre est bien organisé car il est progressif. La première partie est la plus accessible et la plus parlante. Par la suite, ça se corse. Il faut l'avouer : pour être passionnants comme il se doit, de nombreux passages nécessitent un certain bagage. Vous ne serez pas complètement perdus si vous n'y connaissez rien en diphtongue (par exemple) , mais c'est parfois un peu ardu. J'ai trouvé la troisième partie moins captivante, surtout pour un néophyte. Si tel est le cas, je ne vous conseille pas de lire Minus, lapsus et mordicus d'une traite, du début à la fin : certaines parties vous intéresseront moins que d'autres, par exemple parce qu'elle évoquent une langue que vous ne maîtrisez pas. Pour ma part, ne parlant que le français, ça ne m'a pas empêchée de m'intéresser au portugais ou au roumain, mais je reconnais que cela m'a moins marquée. Pour conclure : un ouvrage intéressant, à lire avec parcimonie, à l'aide de la table des matières par exemple, qui est très fournie. Les divers encadrés ainsi que les récréations (petits quiz ludiques) sont répertoriés à la fin également, et sauront vous intéresser !Je m'intéresse beaucoup à la langue française, à l'étymologie : voilà pourquoi, avide de nouvelles anecdotes (plus ou moins poussées par ailleurs), je me suis lancée dans ce livre d'Henriette Walter. A mon sens, ce livre est bien organisé car il est progressif. La première partie est la plus accessible et la plus parlante. Par la suite, ça se corse. Il faut l'avouer : pour être passionnants comme il se doit, de nombreux passages nécessitent un certain bagage. Vous ne serez pas complètement perdus si vous n'y connaissez rien en diphtongue (par exemple) , mais c'est parfois un peu ardu. J'ai trouvé la troisième partie moins captivante, surtout pour un néophyte. Si tel est le cas, je ne vous conseille pas de lire Minus, lapsus et mordicus d'une traite, du début à la fin : certaines parties vous intéresseront moins que d'autres, par exemple parce qu'elle évoquent une langue que vous ne maîtrisez pas. Pour ma part, ne parlant que le français, ça ne m'a pas empêchée de m'intéresser au portugais ou au roumain, mais je reconnais que cela m'a moins marquée. Pour conclure : un ouvrage intéressant, à lire avec parcimonie, à l'aide de la table des matières par exemple, qui est...
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