L'Axe du loup

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• GillesL13 24/03/2024

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  Quel courage, quelle volonté, pour s’engager et accomplir un tel périple ! Quelle résistance physique, quelle ténacité pour ne pas renonser et affronter le froid sibérien et himalayen et la chaleur torride du Goby ! Grâce à ses talents de conteur Sylvain Tesson nous emmène sur les traces des échappés du goulag, un parcours initiatique fait d’introspections, de rencontres, d’histoires, de paysages grandioses : la taïga sibérienne, le Baïkal, les steppes mongoles, le désert de Gobi, les hauts plateaux du Tibet et l’Himalaya. Merci Monsieur Tesson de nous avoir fait partager cette expérience.
• Croco85 27/02/2024

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  L'axe du loup est un récit de voyage dont l'itinéraire est inspiré de celui qu'auraient emprunté des évadés du goulag soviétique. Sylvain Tesson nous raconte donc son propre périple sur les supposées traces d'anciens prisonniers. L'idée est géniale, l'aventure et les grands espaces garantis! Le voyage commence au départ de Paris en train avec une 1ère étape à Berlin puis départ pour la Russie et plus exactement Nieroungri en Sibérie. C'est ici que le véritable voyage va commencer pour notre aventurier/journaliste. Au gré de quelques citations comme "en Russie il n'y a pas de routes, seulement des directions" et autres anecdotes, nous apprenons notamment le pourquoi de ce titre. Il semblerait que cet "axe" ne soit pas traversé naturellement par les populations ou même les différents animaux qui voyagent plutôt d'est en Ouest dans ces régions. Le seul animal à effectuer ce déplacement du Nord vers le Sud serait donc le loup.. Le récit va nous en donner pour notre argent au niveau paysages grandioses à perte de vue, rencontres de personnages hauts en couleur et surtout hautement alcoolisés pour être à la hauteur de la réputation russe.. Les conditions de vie dans cette région du monde sont extrêmement difficiles! Au fil du récit, Sylvain Tesson nous explique pourquoi le témoignage de Rawickt est mis en doute (lire "à marche forcée", récit de cet évadé) . Récit mis en doute mais à chacun de se faire son avis.. L'essentiel d'ailleurs n'est pas de savoir si le récit est exact, l'existence de ces camps elle est avérée et il y eut bien des évasions à priori.. Pour en revenir en tout cas au périple actuel, Sylvain Tesson quitte la Sibérie parcourue à pied, pour passer en Mongolie à cheval avant de passer en vélo côté chinois. Des moyens variés et tous aussi intéressants pour s'imprégner des paysages et des ambiances. L'invitation au voyage est totale et l'impression de liberté également! Cette traversée est forcément ponctuée de difficultés (frontières infranchissables, blessures, manque d'eau...), le terrain, le climat météo et politique n'étant pas des plus hospitaliers! Après la Chine, le voyage passe par le Tibet avant de finir en Inde. L'enchaînement Taïga, désert, montagne et jungle est juste incroyable. En résumé, Sylvain Tesson nous fait vivre son aventure à travers des lieux et paysages mythiques mais je n'ai pas eu le coup de coeur absolu car bien que sa performance/expérience soit exceptionnelle, il m'a manqué peut-être la fraicheur du récit d'un aventurier plus innocent et moins "journaliste" je pense. Mais ce n'est qu'un léger bémol. Allez, sur ce, vive les voyages! L'axe du loup est un récit de voyage dont l'itinéraire est inspiré de celui qu'auraient emprunté des évadés du goulag soviétique. Sylvain Tesson nous raconte donc son propre périple sur les supposées traces d'anciens prisonniers. L'idée est géniale, l'aventure et les grands espaces garantis! Le voyage commence au départ de Paris en train avec une 1ère étape à Berlin puis départ pour la Russie et plus exactement Nieroungri en Sibérie. C'est ici que le véritable voyage va commencer pour notre aventurier/journaliste. Au gré de quelques citations comme "en Russie il n'y a pas de routes, seulement des directions" et autres anecdotes, nous apprenons notamment le pourquoi de ce titre. Il semblerait que cet "axe" ne soit pas traversé naturellement par les populations ou même les différents animaux qui voyagent plutôt d'est en Ouest dans ces régions. Le seul animal à effectuer ce déplacement du Nord vers le Sud serait donc le loup.. Le récit va nous en donner pour notre argent au niveau paysages grandioses à perte de vue, rencontres de personnages hauts en couleur et surtout hautement alcoolisés pour être à la hauteur de la réputation russe.. Les conditions de vie dans cette région du monde sont extrêmement difficiles! Au fil...

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• pascale0305 04/02/2024

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  Je suis partie en voyage avec Sylvain Tesson. Avec lui, au travers de son récit, j’ai traversé la Sibérie et sa Taiga, j’ai compris sa peur des ours en me souvenant de cette même crainte lors d’un voyage au Canada. J’ai repris des cartes de géographie, essayé d’imaginer ce que pouvait représenter un voyage depuis la Sibérie jusqu’à Calcutta, imaginer la résilience dont il a dû faire preuve pour affronter le désert de Gobi, le froid, la solitude, parfois la douleur physique. La description des paysages, des temples et autres monuments qu’il croise, de la culture des hommes et des femmes qu’il a pu rencontrer, le leur générosité naturelle, m’ont fait vivre un incroyable voyage. Je ne me lasserai jamais du plaisir de lire.
• Albina 30/01/2024

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  Je ne sais pas si c’est un poète, mais ce dont je suis sûre c’est que c’est un formidable conteur#8201;! Et cheminer avec lui c’est non seulement découvrir de merveilleux paysages, mais c’est emprunter des voies inhabituelles qui permettent une certaine liberté de pensée. Cette liberté de pensée qui rythme son récit n’a rien à voir avec le conformisme ambiant.
• Libellule41 13/11/2023

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  Sylvain Tesson a habitué ses lecteurs à des récits de voyages insolites. "L'axe du loup" ne déroge pas à cette règle, il est même, peut-être, le plus surprenant d'entre eux. A l'origine de ce périple audacieux entrepris par l'auteur au début des années 2000, il y a la lecture d'un ouvrage, celui qu'a rédigé Slovamir Rawicz, un officier polonais arrêté en 1940 par le NKVD et déporté en Iakoutie." A marche forcée" raconte son évasion et sa fuite vers le Sud avec six camarades de captivité, une route contraire à la logique habituelle des déplacements dans cette région. Il n'en fallait pas moins à Sylvain Tesson pour susciter sa curiosité et aiguiser son envie de partir, d'autant plus peut-être qu'à l'époque de la parution de ce livre, certaines personnes avaient émis des doutes sur son entière véracité. Au fil des pages de "L'axe du loup", le lecteur chemine ainsi au coeur des tribulations d'un improbable périple au long cours, dont le point de départ est un petit village de pêcheur de la rive gauche de la Lena, en amont de Iakoutsk, et dont l'aboutissement se situe à Bombay. L'auteur y évoque un itinéraire aussi beau que varié et périlleux, à travers la taïga sibérienne, le long du majestueux lac Baïkal, Oulan-Oude et la Bouriatie, Oulan-Bator et les steppes de Mongolie, les dangers de la traversée du désert de Gobi et, plus loin, des cols himalayens, tout cela avant d'atteindre les plaines de l'Inde. Voici la narration au quotidien d'un voyage que l'auteur a réalisé seul sur la plus grande partie du parcours, à pied, à bicyclette ou encore à cheval. Un récit palpitant, parsemé de références géographiques parfois étonnantes ( à titre d'exemple, qui sait, à part quelques spécialistes, que 336 rivières se jettent dans les eaux du lac Baïkal ?) , de réflexions intéressantes sur la configuration des paysages, sur la fragilité humaine devant la difficulté d'un chemin ou les rigueurs de la météorologie, mais aussi sur la Grande Histoire et les petites histoires qui la composent, sur la liberté et le sens de la vie. Voici un livre très bien écrit, empreint d'une poésie que seul un esprit enclin à la rêverie a la faculté de transcrire. Sylvain Tesson a habitué ses lecteurs à des récits de voyages insolites. "L'axe du loup" ne déroge pas à cette règle, il est même, peut-être, le plus surprenant d'entre eux. A l'origine de ce périple audacieux entrepris par l'auteur au début des années 2000, il y a la lecture d'un ouvrage, celui qu'a rédigé Slovamir Rawicz, un officier polonais arrêté en 1940 par le NKVD et déporté en Iakoutie." A marche forcée" raconte son évasion et sa fuite vers le Sud avec six camarades de captivité, une route contraire à la logique habituelle des déplacements dans cette région. Il n'en fallait pas moins à Sylvain Tesson pour susciter sa curiosité et aiguiser son envie de partir, d'autant plus peut-être qu'à l'époque de la parution de ce livre, certaines personnes avaient émis des doutes sur son entière véracité. Au fil des pages de "L'axe du loup", le lecteur chemine ainsi au coeur des tribulations d'un improbable périple au long cours, dont le point de départ est un petit village de pêcheur de la rive gauche de la Lena, en amont de Iakoutsk, et dont l'aboutissement se situe à Bombay. L'auteur y évoque un itinéraire aussi beau que varié et périlleux, à travers la...

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