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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre
Annick Le Goyat (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 21/08/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Annick Le Goyat (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 21/08/2014

Camarades de classe depuis l’école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière où rien ne se passe, sinon le...

Camarades de classe depuis l’école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière où rien ne se passe, sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu, entraînant l’espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de...

Camarades de classe depuis l’école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière où rien ne se passe, sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu, entraînant l’espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur scolarité signe la fin de leur insouciance. Propulsées dès dix-huit ans dans le monde monotone et brutal de l’armée pour effectuer leur service militaire, elles se collettent avec toute la violence d’un pays en état d’alerte permanent. Léa est postée à un checkpoint en Cisjordanie, Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière égyptienne et Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Chacune tente de traverser à sa manière ces terribles années. Portrait implacable d’une génération perturbée, ce roman initiatique met en lumière la difficulté universelle d’être jeune et de forger son identité.

« La voix de Boianjiu est singulière. Assurée, rugueuse, drôle, comme ses personnages. » The New York Times
« Avec son mélange de drôlerie brutale et d’angoisse à couper le souffle, c’est un brillant premier roman. » The Boston Globe

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EAN : 9782221146125
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221146125
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Killing79 17/11/2015
    C’est l’histoire de trois amies d’enfance israéliennes qui vont être appelées à faire leur service militaire, chacune dans une mission différente. Alternant entre chaque point de vue, on vit le quotidien de ces jeunes filles avec leurs contrariétés et leurs obsessions de jeunes filles. Mais la guerre et ses atrocités n’est pas loin. Alors la rencontre de l’innocente jeunesse et de la dure réalité, donne naissance à un récit où les pires horreurs se mélangent aux anecdotes les plus comiques. Grâce à son expérience personnelle, Shani Boianjiu nous offre une grande bouffée d’humanité et de joie dans ce milieu militaire si rigoureux. Elle veut nous rendre témoin de la vie perturbée de ce coin du globe. Pour ce faire, elle ne va jamais prendre partie ou montrer du doigt, mais mettre en scène l’absurdité et les incohérences du système. J’ai été fortement saisi par le réalisme du roman. Les histoires sont racontées avec tout le détachement lié au jeune âge des trois filles. Et grâce à cette naïveté, j’ai ressenti une certaine fraîcheur qui m’a permis de m’imprégner de cette réalité pourtant si cruelle. C’est un texte qui m’a fait réfléchir sur la violence sans me torturer et qui m’a fait penser à la mort en me montrant la vie. « Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre» est un témoignage poignant qui restera gravé. C’est l’histoire de trois amies d’enfance israéliennes qui vont être appelées à faire leur service militaire, chacune dans une mission différente. Alternant entre chaque point de vue, on vit le quotidien de ces jeunes filles avec leurs contrariétés et leurs obsessions de jeunes filles. Mais la guerre et ses atrocités n’est pas loin. Alors la rencontre de l’innocente jeunesse et de la dure réalité, donne naissance à un récit où les pires horreurs se mélangent aux anecdotes les plus comiques. Grâce à son expérience personnelle, Shani Boianjiu nous offre une grande bouffée d’humanité et de joie dans ce milieu militaire si rigoureux. Elle veut nous rendre témoin de la vie perturbée de ce coin du globe. Pour ce faire, elle ne va jamais prendre partie ou montrer du doigt, mais mettre en scène l’absurdité et les incohérences du système. J’ai été fortement saisi par le réalisme du roman. Les histoires sont racontées avec tout le détachement lié au jeune âge des trois filles. Et grâce à cette naïveté, j’ai ressenti une certaine fraîcheur qui m’a permis de m’imprégner de cette réalité pourtant si cruelle. C’est un texte qui m’a fait réfléchir sur la violence sans me torturer et qui m’a fait penser à...
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  • SophieLesBasBleus 24/08/2015
    Trois jeunes filles, amies d'enfance, font alternativement le récit de cette période où l'on quitte l'enfance sans être encore tout à fait dans l'âge adulte. Cela pourrait être un roman initiatique de plus, si Yaël, Avishag et Léa ne vivaient dans un village d'Israël et n'attendaient leur incorporation pour leur service militaire. Leurs voix se relaient pour évoquer la frange mouvante qui subsiste entre les souvenirs du passé et les incertitudes du futur. A l'image de cette lisière perméable se superpose celle d'autres frontières, d'autres lignes de démarcation plus directement perceptibles, mais tout aussi poreuses. Nulle insouciance dans ces tranches de vie dévoilées par bribes, mais un état d'alerte et de guerre permanentes auquel s'adaptent différemment les personnalités et les histoires individuelles. Cette proximité, cette intimité avec la violence et la mort sont, certes, intelligibles, mais elles restent difficilement sensibles pour qui ne les a pas vécus. La part de guerre, que ces jeunes femmes portent en elles, me les rend en quelque sorte "étrangères". C'est, probablement, pour cette raison que je n'ai pu véritablement ressentir une empathie vis-à-vis des personnages, ni me projeter dans ce roman auquel je reconnais d'énormes qualités mais pas celle de m'émouvoir.
  • Bazart 09/03/2015
    Camarades de classe depuis l'école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière ou rien ne se passe, sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu, entraînant l'espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur scolarité signe la fin de leur insouciance. Propulsées dès dix-huit ans dans le monde monotone et brutal de l'armée pour effectuer leur service militaire, elles se collettent avec toute la violence d'un pays en état d'alerte permanent. Léa est postée à un checkpoint en Cisjordanie, Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière égyptienne et Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Chacune tente de traverser à sa manière ces terribles années. Portrait implacable d'une génération perturbée, ce roman initiatique met en lumière la difficulté universelle d'être jeune et de forger son identité. Voilà un livre intéressant à double titre. Ecrit par une jeune auteure israélienne dont c'est le formidable premier roman, il nous permet de suivre trois jeunes filles au cours de leurs deux années de service militaire obligagtoire, il est aussi un document sur l' armée d' israel, ses règles, et son machisme. Nous partageons les doutes, les ambitions et les coups de coeur des trois jeunes filles et leur retour à la vie civile, marqué par leur expérience. Les guerres que connait le pays, les crises politiques et les tragédies qu'elles entrainent pour les israéliens et les palestiniens sont évoquées avec subtilité et sans porter de jugement. Bref, ce livre émouvant et instructif à la fois est un plaisir à la lecture et une source d'enrichissement et de culture. Camarades de classe depuis l'école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière ou rien ne se passe, sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu, entraînant l'espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur scolarité signe la fin de leur insouciance. Propulsées dès dix-huit ans dans le monde monotone et brutal de l'armée pour effectuer leur service militaire, elles se collettent avec toute la violence d'un pays en état d'alerte permanent. Léa est postée à un checkpoint en Cisjordanie, Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière égyptienne et Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Chacune tente de traverser à sa manière ces terribles années. Portrait implacable d'une génération perturbée, ce roman initiatique met en lumière la difficulté universelle d'être jeune et de forger son identité. Voilà un livre intéressant à double titre. Ecrit par une jeune auteure israélienne dont c'est le formidable premier roman, il nous permet de suivre trois jeunes filles au cours de leurs deux années de service militaire obligagtoire, il est aussi un document sur l' armée d' israel, ses règles,...
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  • frandj 01/02/2015
    Si on est favorable à l’Etat hébreu, on imagine les soldats de Tsahal comme des héros ou au moins comme de vrais patriotes. Si on lui est hostile, on se les représente au contraire comme des brutes agressives. Mais qu'en est-il des "soldates" ? (Il faut savoir qu’en Israël le service militaire est obligatoire pour les jeunes femmes. Elles sont incorporées dans des unités mixtes. Leur tâche peut être le contrôle des checkpoints dans les Territoires, la surveillance des frontières avec l’Egypte, la police militaire, etc...) Shani Boianjiu écrit (directement en anglais) un premier roman, qui est pour le moins surprenant. Elle s’attache à trois amies, Yaël, Avishag, et Léa, qui ont suivi la même scolarité et qui font leur service militaire. Ce sont des femmes à peine sorties de l’adolescence, assez immatures; leur esprit ressemble à celui de jeunes Américaines. Leurs préoccupations semblent frivoles. Leur intérêt principal, c'est leur relation avec les hommes… et le sexe: on est très loin du stéréotype des Juifs ultra-orthodoxes. Tout ceci remplit leur vie dans l’armée, qui est toujours monotone et parfois dangereuse. Les trois soldates ne sont pas des héroïnes ! Confrontées à un état d’alerte permanent qui n’empêche pas l’ennui, elles tuent le temps en faisant les "fofolles". Leur temps à l’armée est à la fois anxiogène et abrutissant. L’écriture est surprenante, hardie, abrupte, parfois elliptique et empreinte d’un certain cynisme. En lisant ce roman, j’ai pensé à Amélie Nothomb qui me semble avoir un peu le même profil. Mais Shani Boianjiu n’a pas la concision tranchante de Nothomb, et c’est regrettable. Le roman m’a semblé trop long, plutôt mal construit et assez disparate. Il est possible que l'auteure manque encore de maturité. Il n’en reste pas moins que son sujet est original et intéressant, bousculant l’image qu’on peut avoir d’Israël et, surtout, de son armée. Un écrivain à suivre ? Si on est favorable à l’Etat hébreu, on imagine les soldats de Tsahal comme des héros ou au moins comme de vrais patriotes. Si on lui est hostile, on se les représente au contraire comme des brutes agressives. Mais qu'en est-il des "soldates" ? (Il faut savoir qu’en Israël le service militaire est obligatoire pour les jeunes femmes. Elles sont incorporées dans des unités mixtes. Leur tâche peut être le contrôle des checkpoints dans les Territoires, la surveillance des frontières avec l’Egypte, la police militaire, etc...) Shani Boianjiu écrit (directement en anglais) un premier roman, qui est pour le moins surprenant. Elle s’attache à trois amies, Yaël, Avishag, et Léa, qui ont suivi la même scolarité et qui font leur service militaire. Ce sont des femmes à peine sorties de l’adolescence, assez immatures; leur esprit ressemble à celui de jeunes Américaines. Leurs préoccupations semblent frivoles. Leur intérêt principal, c'est leur relation avec les hommes… et le sexe: on est très loin du stéréotype des Juifs ultra-orthodoxes. Tout ceci remplit leur vie dans l’armée, qui est toujours monotone et parfois dangereuse. Les trois soldates ne sont pas des héroïnes ! Confrontées à un état d’alerte permanent qui n’empêche pas l’ennui, elles tuent...
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  • fran6h 20/11/2014
    Trois jeunes filles qui viennent de terminer leurs études secondaires vont vivre ce que toutes les israéliennes de leur âge connaisse : le service militaire. Et dans le contexte géopolitique d'Israël cela donne une ambiance particulière et un intérêt certain à la lecture. Affectées dans des unités différentes, les voilà confrontées à la réalité violente de ce pays, mais aussi à la difficulté d'être une femme, d'être un soldat, d'être jeune. A travers ces portraits de jeunes femmes, fantasques, insouciantes, mal à l'aise, l'auteur nous peint la société israélienne d'aujourd'hui. Cette société où la sécurité rythme la vie, cette société et ses contradictions, ses antagonismes, entre répression et compassion, intransigeance et pardon. Une société paranoïaque en quelque sorte. L'idée de départ est donc très bonne, et d'ailleurs, le début du roman est excellent. On plonge dans cette atmosphère à vitesse vertigineuse. Mais la construction du texte lui-même sème le trouble. Elle fait perdre pied. La narration devient décousue comme si la fin du service militaire marquait une rupture. Une rupture aussi dans la vie de ces femmes qui peinent à trouver leur marque, leur place dans la société, voire une raison de vivre. Bref, un bon roman, qui plonge le lecteur dans une réalité quotidienne parfois violente et souvent absurde, mais qui, probablement aurait mérité d'être construit de façon plus simple pour porter le lecteur jusqu'au bout. Une preuve de jeunesse, peut-être ? Trois jeunes filles qui viennent de terminer leurs études secondaires vont vivre ce que toutes les israéliennes de leur âge connaisse : le service militaire. Et dans le contexte géopolitique d'Israël cela donne une ambiance particulière et un intérêt certain à la lecture. Affectées dans des unités différentes, les voilà confrontées à la réalité violente de ce pays, mais aussi à la difficulté d'être une femme, d'être un soldat, d'être jeune. A travers ces portraits de jeunes femmes, fantasques, insouciantes, mal à l'aise, l'auteur nous peint la société israélienne d'aujourd'hui. Cette société où la sécurité rythme la vie, cette société et ses contradictions, ses antagonismes, entre répression et compassion, intransigeance et pardon. Une société paranoïaque en quelque sorte. L'idée de départ est donc très bonne, et d'ailleurs, le début du roman est excellent. On plonge dans cette atmosphère à vitesse vertigineuse. Mais la construction du texte lui-même sème le trouble. Elle fait perdre pied. La narration devient décousue comme si la fin du service militaire marquait une rupture. Une rupture aussi dans la vie de ces femmes qui peinent à trouver leur marque, leur place dans la société, voire une raison de vivre. Bref, un bon roman, qui plonge le lecteur dans...
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