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Onze histoires de solitude
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 07/05/2009
Éditeurs :
Robert Laffont

Onze histoires de solitude

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Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 07/05/2009
Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1951 et 1961, Richard Yates, auteur de La Fenêtre panoramique, nous offre onze variations finement aiguisées sur le thème de ce mal intemporel... Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1951 et 1961, Richard Yates, auteur de La Fenêtre panoramique, nous offre onze variations finement aiguisées sur le thème de ce mal intemporel et prosaïquement universel : la solitude. Solitude de l'enfant à l'école («Docteur Jeu de quilles»), de l'homme à l'armée («Quand... Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1951 et 1961, Richard Yates, auteur de La Fenêtre panoramique, nous offre onze variations finement aiguisées sur le thème de ce mal intemporel et prosaïquement universel : la solitude. Solitude de l'enfant à l'école («Docteur Jeu de quilles»), de l'homme à l'armée («Quand Jimmy reverra sa brune»), solitude du couple («Tout le bonheur du monde») et aussi celle des vieillards malades («Fini l'an 'ieux, 'ive l'an neuf»). À travers ces incarnations, se dessine également le portrait d'une époque particulière de l'Histoire des États-Unis : celle où le rêve américain, qui semble à la portée du plus grand nombre, s'évanouit déjà pour certains.
«Ceux qui réussissent ne m'intéressent pas», disait Yates. Même si l'auteur, d'une certaine façon, s'est efforcé de ressembler à ses modèles, il n'en a pas moins été salué par ses pairs comme un maître de la peinture de la société américaine de la seconde moitié du vingtième siècle.
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EAN : 9782221112960
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 378
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221112960
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 378
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Thomas_Harnois 20/01/2024
    Malgré sa disparité assez inévitable dans ce type d'exercice, « Onze histoires de solitude » est un ouvrage parfait pour découvrir le talent de Yates, formidable analyste de la classe moyenne américaine des années 50/60. Au travers du thème universel de la solitude, Yates dépeint de trajectoires poignantes avec des gens gravement malades mais le plus souvent des minables petites gens aspirant à des rêves démesurés comme le chauffeur de taxi de « Les bâtisseurs » et son double l'écrivain raté qui se compare défavorablement à Hemingway. Les récits de Yates évoquent parfois les peintures d'Edward Hopper, avec cet individus esseulés perdus dans des décors urbains trop grands pour eux. Richard Yates donc, ou un écrivain de haut niveau que j'ai très envie de découvrir davantage !
  • carnet-de-voyage 20/06/2022
    La solitude n'est pas une fin en soi... Qui que nous soyons... Yates a ce talent que beaucoup non pas ou plus, pour faire d'une solitude toute une histoire... Ce livre n'est pas ecrit pour être "lu" mais pour être "partagé", car Yates touche ici le quotidien ordinaire que chacun de nous peut être amené à vivre... N'hesitez à partager ces onze histoires de solitude avec les gens que vous aimez.
  • pasiondelalectura 29/08/2020
    Onze histoires de solitude ( Eleven Kinds of Loneliness, 1962), tout est dit avec précision dans le titre. Ce sont onze nouvelles écrites entre 1951 et 1961 de longueur assez égale pour 10 d’entr’elles et la onzième plus longue, où la solitude est étalée sur plusieurs strates baignant dans des sentiments divers comme la déception, la frustration dans la vie courante, la solitude du rejet, de l’incertitude, du sentiment d’inutilité et autres échantillons psychologiques décrits au scalpel qui sonnent très justes. La solitude de l’enfance est particulièrement bien abordée et étalée sans fioritures. Dans ses nouvelles Richard Yates est le témoin d’une Amérique de la post guerre bien loin de tout triomphalisme. Ses tableaux sont d’un sérieux et d’une rare intensité émotionnelle, il n’y a rien de superflu dans ces peintures des classes moyennes accablées par un quotidien écrasant et sans trop d’alternatives. Plusieurs fois les ambiances si bien décrites m’ont fait penser aux tableaux hyper sobres d’un Edward Hopper. Les 11 histoires sont très bonnes, je ne saurais choisir parmi elles. Les deux histoires qui dépeignent un milieu hospitalier sont excellentes, hyperréalistes. Dans l’une, une femme rend la visite hebdomadaire à son mari, hospitalisé depuis 4 ans pour tuberculose; ils n’ont plus rien à se dire; un amant attend la femme dans une voiture. Celle qui m’a plu beaucoup aussi, c’est la plus longue, celle d’un jeune marié qui sent qu’il sera viré sous peu de son travail car il se débrouille mal avec; en même temps il rêve de devenir écrivain et va accepter un boulot de nègre pour un chauffeur de taxi persuadé de tenir des histoires passionnantes collectées le long de sa carrière, mais qu’il ne saurait coucher sur le papier. Cela ne m’étonnerait pas que cette histoire comporte beaucoup de traits autobiographiques (voici comment elle démarre...les écrivains qui écrivent des histoires d’écrivains risquent le pire des avortements littéraires, tout le monde sait cela). Certes, c’est sombre, mais pas du tout misérabiliste ni impregné de pathos. Il y a une touche fine d’humour ironique qui se cache sous les pierres…Il faut se rappeler que les américains rebondissent presque toujours car ils sont optimistes de nature. Un très grand écrivain. Un maitre ès-psychologie, une excellente plume.Onze histoires de solitude ( Eleven Kinds of Loneliness, 1962), tout est dit avec précision dans le titre. Ce sont onze nouvelles écrites entre 1951 et 1961 de longueur assez égale pour 10 d’entr’elles et la onzième plus longue, où la solitude est étalée sur plusieurs strates baignant dans des sentiments divers comme la déception, la frustration dans la vie courante, la solitude du rejet, de l’incertitude, du sentiment d’inutilité et autres échantillons psychologiques décrits au scalpel qui sonnent très justes. La solitude de l’enfance est particulièrement bien abordée et étalée sans fioritures. Dans ses nouvelles Richard Yates est le témoin d’une Amérique de la post guerre bien loin de tout triomphalisme. Ses tableaux sont d’un sérieux et d’une rare intensité émotionnelle, il n’y a rien de superflu dans ces peintures des classes moyennes accablées par un quotidien écrasant et sans trop d’alternatives. Plusieurs fois les ambiances si bien décrites m’ont fait penser aux tableaux hyper sobres d’un Edward Hopper. Les 11 histoires sont très bonnes, je ne saurais choisir parmi elles. Les deux histoires qui dépeignent un milieu hospitalier sont excellentes, hyperréalistes. Dans l’une, une femme rend la visite hebdomadaire à son mari, hospitalisé depuis 4 ans pour tuberculose; ils...
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  • axelreaute 30/03/2019
    Edward Hopper et sa mélancolie silencieuse ne sont pas loin dans ce recueil de nouvelles qui mettent en scène l’Amérique du milieu du XXème siècle et les multiples visages de sa désillusion. Sans pathos, ni coups d’éclat, ces petites tranches de vie ainsi rapportées instillent leur poison. Ici, le petit nouveau, tout droit venu de New York, mais godiche quand même, peine à dire son nom (et l’on revoit « Charbovari » et sa casquette) et à trouver sa place parmi ses camarades. Plus loin, une pimpante fiancée espère un moment d’intimité avec celui qu’elle épousera le lendemain mais se voit préférer, déjà, les copains et le match de baseball. Ailleurs encore, c’est un époux tuberculeux qu’il faut bien aller voir le dimanche après-midi, dans un immense dortoir peuplé d’ombres en robes de chambre où grésillent les radios de ceux qui restent seuls, tandis qu’un petit jeune homme joyeux attend patiemment dans la voiture (« Mais après tout, n’était-ce pas presque comme si elle était veuve ? »). Chacun à sa façon, traversé par les déceptions du quotidien, fait connaissance avec les multiples variations de l’amertume, que la vie, parfois, nous oblige à déguster en silence. Dans le titre original, il est question de onze espèces de solitude (Eleven kinds of loneliness) : autant de déclinaisons d’une souffrance intemporelle. Un troublant moment de lecture, dont on ressort l’âme barbouillée.Edward Hopper et sa mélancolie silencieuse ne sont pas loin dans ce recueil de nouvelles qui mettent en scène l’Amérique du milieu du XXème siècle et les multiples visages de sa désillusion. Sans pathos, ni coups d’éclat, ces petites tranches de vie ainsi rapportées instillent leur poison. Ici, le petit nouveau, tout droit venu de New York, mais godiche quand même, peine à dire son nom (et l’on revoit « Charbovari » et sa casquette) et à trouver sa place parmi ses camarades. Plus loin, une pimpante fiancée espère un moment d’intimité avec celui qu’elle épousera le lendemain mais se voit préférer, déjà, les copains et le match de baseball. Ailleurs encore, c’est un époux tuberculeux qu’il faut bien aller voir le dimanche après-midi, dans un immense dortoir peuplé d’ombres en robes de chambre où grésillent les radios de ceux qui restent seuls, tandis qu’un petit jeune homme joyeux attend patiemment dans la voiture (« Mais après tout, n’était-ce pas presque comme si elle était veuve ? »). Chacun à sa façon, traversé par les déceptions du quotidien, fait connaissance avec les multiples variations de l’amertume, que la vie, parfois, nous oblige à déguster en silence. Dans le titre original, il est...
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  • philteys 24/06/2017
    Onze nouvelles très homogènes qui racontent un moment de vie d'un raté, d'un déclassé ou de quelqu'un à qui la vie n'a pas souri, bref de solitaires. Chaque histoire est un goût doux-amer et nous persuade qu'il ne manquerait pas grand chose à chacun de ces êtres pour que la vie leur sourit. Mais ils se complaisent souvent dans une certaine banalité et n'en sortent pas. Comme chacune de ces nouvelles est somptueusement écrite, on s'accroche à ces petites parenthèses et finalement, les personnages en deviennent attachants. Une belle découverte.
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