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Ou tu porteras mon deuil
Date de parution : 01/01/1976
Éditeurs :
Robert Laffont

Ou tu porteras mon deuil

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Date de parution : 01/01/1976

Par les auteurs de Paris brûle-t-il ?, Ô Jérusalem, Cette nuit la liberté, Le cinquième cavalier .
De la guerre civile aux derniers jours de Franco, un extraordinaire portrait de l’Espagne à travers le bouleversant destin d’un misérable orphelin devenu milliardaire.

EAN : 9782221005279
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 408
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221005279
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 408
Format : 153 x 240 mm

Ils en parlent

«Un livre phénoménal.», Paris-Match «Un livre prodigieux dont le rythme ne faiblit jamais.», Le Figaro littéraire «Il n’est pas une page de ce récit qui ne force à poursuivre la lecture.», L’Express «Un très beau livre qui vaut d’être lu immédiatement.», Le Journal du Dimanche «Un des plus beaux livres de ces dix dernières années.», Le Parisien libéré «Un prodigieux récit qui déferle», New York Times «Le plus grand livre sur l’Espagne depuis Hemingway.», New York Post

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Daisybraille 24/12/2022
    Olé ! Nous sommes transportés au bord de l'arène pour assister aux combats de ce grand toréador que fut El Cordobes. Nous le voyons bien, revêtu de son habit de lumière, prêt à en découdre avec un taureau qui ne demande qu'à lui donner un bon coup de corne dans le ventre ! Et parfois, la bête a réussi ! Victoires, accidents, amour, famille, toute la palette de couleurs lapierriennes y passe ! Sans oublier la brève rencontre avec l'Aigle de Tolède Bahamontes, le temps de le voir passer sur la route comme une étoile filante ! Livre passionnant, philanthrope, sportif, folklorique. Un film est-il issu de cet ouvrage ? Je ne l'ai pas vu dans l'affirmative, mais je crois qu'il doit être aussi passionnant. eclairez ma lanterne s'il vous plaît !
  • Lamifranz 13/08/2022
    Avant d’entamer le début du commencement des prémices de la mise en place de la présentation de cette chronique, il convient de faire deux ou trois précisions, et tout particulièrement de dire ce que n’est pas « … Ou tu porteras mon deuil » (ou plus exactement, ce qu’il n’est qu’en partie). Ce récit (ni un roman, ni un essai historique) n’est pas une « histoire de la Guerre d’Espagne » ni une « histoire de l’Espagne au XXème siècle » même si cette période (1936-1968) en constitue le décor, et même en détermine les épisodes particuliers. Ce n’est pas non plus, à proprement parler, une biographie d’El Cordobès, puisque l’intéressé est toujours de ce monde (2022), disons que c’est une évocation visant à expliquer la naissance d’une vocation et son épanouissement dans un contexte historique spécifique, le second expliquant en grande partie la première. Enfin, ce n’est pas un livre sur la corrida. Si El Cordobès avait fait sa fortune dans un autre domaine, le problème aurait été le même, il s’agit de la réussite d’un homme dans un art particulier (si on peut dire que la corrida est un art), quelle que soit l’activité choisie. D’ailleurs les auteurs, intelligemment, ne prennent pas parti quand ils évoquent ce monument de la culture hispanique : s’ils en saluent la beauté formelle, et les valeurs de courage qui l’accompagnent, ils en soulignent également la cruauté et la souffrance des animaux. Ces quelques mises au point effectuées, vamonos ! Au moment (1968) où ce récit est publié, le franquisme est toujours tout puissant en Espagne. Franco lui-même est aux commandes pour encore sept ans. Les évènements racontés dans le livre sont encore tous frais dans les souvenirs (y compris pour nous, français, et particulièrement les frontaliers pyrénéens). Parmi mes voisins, mes amis et mes copains de classe, beaucoup étaient des réfugiés républicains qui avaient passé la frontière pendant et après la Guerre civile, pour fuir les geôles du Caudillo. Et par ailleurs, El Cordobès était venu souvent toréer dans les arènes du Sud de la France. Manuel Benitez Perez est né en 1936 à Palma del Rio (près de Cordoue). Il n’aura pas à chercher bien loin pour trouver un nom de torero : « El Cordobès » signifie « Le Cordouan ». Très tôt, il perd sa mère, morte d’épuisement, puis son père, mort en prison de tuberculose et des suites de la guerre. L’enfance, misérable, se déroule entre pauvreté, famine, exploitation par les riches propriétaires terriens, et persécutions de la part des autorités, la violence fait partie du quotidien. L’échappatoire, pour Manuel, est dans la corrida : le sport national, il y voit conjugués son amour des taureaux et ses rêves de gloire. Le récit raconte tout son parcours : des modestes cours où il s’exrece à toréer aux plus grandes arènes du monde entier. Le petit Manuel, devient le grand El Cordobès, le cinquième calife (le top 5 des toreros de l’Histoire : il fait suite à Lagartijo, Guerrita, Machaquito et le légendaire Manolete, je dis ça pour faire mon intéressant devant les aficionados). « Ou tu porteras mon deuil », c’est ce que dit Manuel à sa sœur Angelita, le 20 mai 1964, le jour de la confirmation de son alternative : « Ne pleure pas, ce soir, je t’achèterai une maison ou tu porteras mon deuil ». Au-delà du récit purement personnel, les auteurs ont voulu montrer une destinée individuelle, celle d’une icône du XXème siècle, et plus encore, le triomphe de la volonté sur l’adversité. Bien sûr, ce n’est pas une hagiographie, El Cordobès a sûrement des zones d’ombre, mais son parcours, s’il n’est pas explicitement exemplaire, est symbolique d’une « carrière » comme on voit peu, de la construction d’une légende. Ce genre de récit, et celui-là particulièrement, est conseillé à tous : amateurs d’Histoire, adeptes de la peoplemania (eh oui, El Cordobès, était l’équivalent des Beatles, et à la même époque !), aficionados de ce bel art de la corrida ou ennemis de cette boucherie organisée (je vous laisse choisir), ou simplement curieux de bonne curiosité, vous serez subjugués par cette histoire racontée de main de maître, puisée aux sources mêmes de ceux et celles qui en ont été et sont encore les acteurs. Avant d’entamer le début du commencement des prémices de la mise en place de la présentation de cette chronique, il convient de faire deux ou trois précisions, et tout particulièrement de dire ce que n’est pas « … Ou tu porteras mon deuil » (ou plus exactement, ce qu’il n’est qu’en partie). Ce récit (ni un roman, ni un essai historique) n’est pas une « histoire de la Guerre d’Espagne » ni une « histoire de l’Espagne au XXème siècle » même si cette période (1936-1968) en constitue le décor, et même en détermine les épisodes particuliers. Ce n’est pas non plus, à proprement parler, une biographie d’El Cordobès, puisque l’intéressé est toujours de ce monde (2022), disons que c’est une évocation visant à expliquer la naissance d’une vocation et son épanouissement dans un contexte historique spécifique, le second expliquant en grande partie la première. Enfin, ce n’est pas un livre sur la corrida. Si El Cordobès avait fait sa fortune dans un autre domaine, le problème aurait été le même, il s’agit de la réussite d’un homme dans un art particulier (si on peut dire que la corrida est un art), quelle que soit l’activité choisie. D’ailleurs les auteurs,...
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  • latina 16/04/2022
    Pour une immersion complète dans ce pays de lumière et de traditions qu’est l’Espagne, comme je partais en Andalousie, j’ai lu en même temps cet extraordinaire document relatant l’histoire du non moins extraordinaire torero « El Cordobés », histoire liée intimement à celle de l’Espagne depuis 1936. Le récit commence à la naissance de Manuel Benitez, en 1936. L’Espagne à ce moment connait des heures très sombres, la presque totalité des Espagnols ploie sous la pauvreté extrême à cause de quelques propriétaires terriens se croyant encore au Moyen-Age. Horrifiée par une description sans filtre de cette vie de travail non-stop et de faim perpétuelle, j’ai suivi l’enfance et l’adolescence de Manuel obsédé par les « toros » et le désir absolu de devenir riche grâce à eux. Parcours semé d’embûches, de blessures, de bastonnades : on ne rigolait pas au temps de Franco ! Devenir torero était pour lui, sans éducation, illettré, orphelin de mère très jeune et de père un peu plus tard, la seule façon d’accéder à cette vie dont il rêvait, d’autant plus que Manuel est doté d’un courage hors du commun. Il arrivera à ses fins et deviendra « El Cordobés », adulé pour les émotions intenses qu’il suscite à chaque corrida. Subjuguée ! J’ai été totalement subjuguée par cette façon de raconter, vivante, ultra documentée, avec des témoignages réels et intimes. L’histoire de l’Espagne est très bien expliquée, la vie privée et publique d’El Cordobés également. J’ai vibré de ce désir de « toros », moi qui déteste la corrida ! Les deux auteurs ont approché de très près le fameux torero, sa famille, ses amis, ses managers, le médecin, le curé, ainsi que tous ceux qui font d’une corrida ce qu’elle est. Chaque métier est incarné par une personne réelle. Tout est décortiqué avec passion mais de façon objective. « Je t’achèterai une maison, ou tu porteras mon deuil », a dit Manuel à sa sœur avant la corrida qui devait faire de lui un héros national. Un immense bravo pour ce récit où la pauvreté est intimement liée au désir de s’élever par la corrida et d’offrir à tous une vie plus décente. Pour une immersion complète dans ce pays de lumière et de traditions qu’est l’Espagne, comme je partais en Andalousie, j’ai lu en même temps cet extraordinaire document relatant l’histoire du non moins extraordinaire torero « El Cordobés », histoire liée intimement à celle de l’Espagne depuis 1936. Le récit commence à la naissance de Manuel Benitez, en 1936. L’Espagne à ce moment connait des heures très sombres, la presque totalité des Espagnols ploie sous la pauvreté extrême à cause de quelques propriétaires terriens se croyant encore au Moyen-Age. Horrifiée par une description sans filtre de cette vie de travail non-stop et de faim perpétuelle, j’ai suivi l’enfance et l’adolescence de Manuel obsédé par les « toros » et le désir absolu de devenir riche grâce à eux. Parcours semé d’embûches, de blessures, de bastonnades : on ne rigolait pas au temps de Franco ! Devenir torero était pour lui, sans éducation, illettré, orphelin de mère très jeune et de père un peu plus tard, la seule façon d’accéder à cette vie dont il rêvait, d’autant plus que Manuel est doté d’un courage hors du commun. Il arrivera à ses fins et deviendra « El Cordobés », adulé pour les émotions...
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  • bfauriaux 25/07/2021
    Ce portrait de l'Espagne et plus particulièrement du monde de la corrida, indissociable de ce beau pays est splendide et doit être lu a tout prix ! Que l'on soit afficionado ou simple curieux la description est si bien réussi que vous vous y croirez ! Nitre duo d'auteur nous livre ici pour moi leur meilleur livre, un récit inoubliable a lire absolument.
  • peneloppe277 06/11/2019
    L'Espagne franquiste, sur l'immense difficulté pour survivre dans cette région particulièrement déshéritée A travers l'histoire d'El Cordobes, et sans être un livre sur les corridas, il montre que c'était une des très rare possibilités pour ces jeunes d'espérer sortir du moyen-age. Aujourd'hui le Football suscite probablement les mêmes espoirs...
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