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Penser global
L'humain et son univers
Michel Wieviorka (préface de)
Date de parution : 03/09/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Penser global

L'humain et son univers

Michel Wieviorka (préface de)
Date de parution : 03/09/2015

Nos connaissances sur l’humain, sur la vie, sur l’univers, sont en pleine expansion. Elles sont aussi séparées et dispersées. Comment les relier ? Comment affronter des problèmes qui sont tout...

Nos connaissances sur l’humain, sur la vie, sur l’univers, sont en pleine expansion. Elles sont aussi séparées et dispersées. Comment les relier ? Comment affronter des problèmes qui sont tout à la fois complexes, fondamentaux, intellectuels et vitaux ? Comment nous situer dans l’aventure de la vie et dans celle...

Nos connaissances sur l’humain, sur la vie, sur l’univers, sont en pleine expansion. Elles sont aussi séparées et dispersées. Comment les relier ? Comment affronter des problèmes qui sont tout à la fois complexes, fondamentaux, intellectuels et vitaux ? Comment nous situer dans l’aventure de la vie et dans celle de l’univers, en tenant compte du fait que l’humain est intérieur à l’univers et que l’univers est intérieur à l’humain ?
La réponse d’Edgar Morin, avec ce livre, est lumineuse d’intelligence et accessible à tous.
L’auteur nous invite, à sa façon, à penser global, c’est-à-dire à considérer l’humanité dans sa nature « trinitaire », puisque chacun est à la fois un individu, un être social et une partie de l’espèce humaine.
L’humanité est emportée dans la course effrénée de la mondialisation : la réflexion d’Edgar Morin nous propose de scruter son avenir et son devenir sans céder aux facilités de l’air du temps ni aux injonctions de l’actualité.

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EAN : 9782221157398
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221157398
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Alaixe 24/12/2022
    Forcément, quand on adhère à cette pensée, difficile de ne pas aimer ce type d'analyse. Edgar Morin dresse ici un portrait objectif de l'être humain, ses qualités, ses défauts, ses horreurs, ses bienfaits. On ne cherche pas à détruire ou à encenser, juste à décrire. Décrire les perspectives d'avenir, ce qui inquiète, ce qui intéresse, ce qui rassure, tout ça dans une bonne foi qui fait franchement du bien à une époque où tout est binaire à base de noir ou blanc. Oui, pour Edgar Morin, on ne peut pas juste ranger l'humanité dans les cases bon ou mauvais, animal ou végétal, etc... Bref, étant de cet avis là, je ne pouvais qu'approuver cette ouvrage.
  • colka 26/08/2022
    Lire le dernier ouvrage d'Edgard Morin a été un peu un défi pour moi : je n'ai pas d'appétence particulière pour les sciences et je n'ai pas non plus l'habitude de m'aventurer sur le terrain de la philosophie en tant que telle... Je ne regrette pas mon choix car la conception de l'ouvrage écrit après une série de six conférences à la FMSH (Fondation Maison des Sciences de l'Homme) est très didactique et si l'auteur perd un peu en mordant au niveau de l'écriture, il gagne en clarté. Les quatre premiers chapitres m'ont donné le vertige... On y jongle avec les milliards et pour une fois ce ne sont pas ceux des profits du CAC 40, non ! Ce sont les treize milliards d'années qui nous renvoient à la création de l'Univers. le vivant lui est apparu il y a "seulement" deux milliards d'années et il est le fruit d'un désordre initial et de la rencontre aléatoire de particules, d'atomes et enfin de molécules. Et l'auteur de conclure : "Nous sommes dans un monde livré aux accidents et aux aléas et cela est commun à l'histoire physique, à l'histoire biologique et à l'histoire humaine". C'est d'ailleurs ce constat qui au fondement même de la pensée globale, telle que la définit Edgard Morin : une pensée qui tient compte du fait que beaucoup de donnés sur la cosmologie, l'homonisation - si l'on considère principalement la création de l'Univers et l'apparition de la vie humaine - pourraient être révisées par de nouvelles découvertes, de nouvelles théories. C'est ce même concept qu'il développe dans la deuxième partie de l'ouvrage en l'appliquant cette fois-ci à l'histoire humaine beaucoup plus récente. Ces chapitres ne m'ont pas autant marquée car je les ai trouvés moins étayés donc moins convaincants même si les thèmes auxquels ils renvoient sont fortement liés à une actualité préoccupante, celle du changement climatique et ses conséquences délétères voire suicidaires au niveau collectif ! Le changement de cap que propose Edgard Morin avec moult précautions d'ailleurs s'articule toujours autour de la pensées globale et de son corollaire indissociable, la pensée complexe axée sur le lien interactif entre l'unité et la diversité et tributaire du principe d'incertitude qui en découle. J'ai trouvé que l'auteur allait un peu vite dans l'exposé de ce qui est au fondement même de sa théorie : il s'exprime souvent sur le mode de l'assertion ou de l'injonction. Ce qui reste néanmoins très intéressant est que selon lui il faut penser la connaissance non comme une somme d'acquis mais comme un processus inachevé et évolutif car limité "par nos propres limites cérébrales, mentales, intellectuelles". Cette conception de la connaissance me parle énormément car elle s'applique non seulement aux sciences dures mais aussi aux sciences humaines et à la spiritualité sous l'angle des religions. Paradoxalement elle renvoie à une forme d'humanisme en replaçant l'homme au centre de l'Univers mais en toute modestie, avec le souci constant qu'il en fait partie intégrante et qu'il peut tout aussi bien le détruire que participer à sa conservation, sans pour autant être jamais sûr du résultat...Lire le dernier ouvrage d'Edgard Morin a été un peu un défi pour moi : je n'ai pas d'appétence particulière pour les sciences et je n'ai pas non plus l'habitude de m'aventurer sur le terrain de la philosophie en tant que telle... Je ne regrette pas mon choix car la conception de l'ouvrage écrit après une série de six conférences à la FMSH (Fondation Maison des Sciences de l'Homme) est très didactique et si l'auteur perd un peu en mordant au niveau de l'écriture, il gagne en clarté. Les quatre premiers chapitres m'ont donné le vertige... On y jongle avec les milliards et pour une fois ce ne sont pas ceux des profits du CAC 40, non ! Ce sont les treize milliards d'années qui nous renvoient à la création de l'Univers. le vivant lui est apparu il y a "seulement" deux milliards d'années et il est le fruit d'un désordre initial et de la rencontre aléatoire de particules, d'atomes et enfin de molécules. Et l'auteur de conclure : "Nous sommes dans un monde livré aux accidents et aux aléas et cela est commun à l'histoire physique, à l'histoire biologique et à l'histoire humaine". C'est d'ailleurs ce constat qui au fondement même de...
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  • FredMartineau 08/06/2022
    Il est plaisant de parcourir ce Penser global d'Edgar Morin qui replace la complexité de l'homme, de l'humanité, leur multiplicité au centre d'une réflexion qui ne peut faire l'économie de dépasser le temps des experts persuadés de vérités qui n'embrassent l’improbable, l'incertitude...
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