©Collection particulière
Prière de laissez ses armes à la réception est le deuxième roman de Daniel Fohr publié chez Robert Laffont.
Daniel Fohr nous offre sous forme de western contemporain les chroniques déjantées d’un hôtel plutôt minable à la clientèle très cosmopolite.
Lorsque le narrateur, gérant hypocondriaque et paranoïaque d’un hôtel...
Daniel Fohr nous offre sous forme de western contemporain les chroniques déjantées d’un hôtel plutôt minable à la clientèle très cosmopolite.
Lorsque le narrateur, gérant hypocondriaque et paranoïaque d’un hôtel médiocre, découvre un registre de comptabilité plus que douteux ayant appartenu aux anciens propriétaires, deux Corses rentrés au pays, tout...
Daniel Fohr nous offre sous forme de western contemporain les chroniques déjantées d’un hôtel plutôt minable à la clientèle très cosmopolite.
Lorsque le narrateur, gérant hypocondriaque et paranoïaque d’un hôtel médiocre, découvre un registre de comptabilité plus que douteux ayant appartenu aux anciens propriétaires, deux Corses rentrés au pays, tout est en place pour un enchaînement d’événements qui vont rivaliser d’extravagance, entre loufoqueries diverses et avalanche de cadavres… Ici, l’intrigue menée tambour battant n’est qu’un prétexte pour camper la vie quotidienne et décalée d’un hôtel à travers le portrait de ses résidents souvent bizarres, et des membres du personnel plus bizarres encore. Dans le même élan satirique que pour son premier roman Un mort par page, Daniel Fohr nous offre, sous forme de western contemporain, une histoire qui regorge de situations fantasques, de personnages savoureux, d’aphorismes irrésistibles et désabusés.
Prière de laissez ses armes à la réception est le deuxième roman de Daniel Fohr publié chez Robert Laffont.
RÉSUMÉ
Le narrateur (dont on ne saura jamais le nom) est le gérant plutôt loser d'un hôtel assez médiocre à la clientèle Cosmopolite. Il a pris la succession de deux corses rentrés au pays. Comme une scène du Dernier tango à Paris y aurait été tournée, Joseph son employé se prend bientôt pour Brando ou du moins pour les personnage de ses films. Le narrateur tombe sur un registre de comptabilité qui lui paraît douteux et le brûle, prenant bien soin d'en informer les précédents propriétaires. Mais il semble suspicieux, et la crainte commence à le tourmenter : ne va-t-il pas se faire trucider ? En pleine paranoïa, il fait donc l'emplette de divers moyens de dissuasion et de protection (caméra, portique de sécurité, gilet pare balles). Il rencontre au Saloon, un bar de nuit, Estelle une serveuse Topless dont il tombe amoureux. Mais rien ne se passe comme il pouvait le craindre ou le prévoir. Des contretemps les empêchent toujours de coucher ensemble : il se fait casser le nez par le précédent amant d'Estelle, est raté par un minable tueur à gages. Mais pendant ce temps on retrouve deux cadavres dans la benne à ordure voisine, un Serbe puis celui de l'homme qui a tenté de le trucider. Enfin Joseph très affolé lui annonce qu'il a tué un homme dans la cave de l'hôtel : c'est l'amant éconduit d'Estelle, drogué notoire, qui entre temps a d'ailleurs étranglé Estelle. Débarquent enfin les deux corses qui révèlent au narrateur que Joseph a été mis en place comme espion pour vérifier que le registre consignant leurs trafics plus que louches avait bien été détruit. Ereinté, écoeuré par tant de catastrophes en chaîne, le narrateur décide de jeter l'éponge et laisser la gérance de cet hôtel sans perspective à Joseph.