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Qui se souvient des hommes...
Date de parution : 09/04/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Qui se souvient des hommes...

Date de parution : 09/04/2015

" Une épopée de la douleur et de la solitude. L'histoire des Indiens du cap Horn, détruits par le monde moderne après des millénaires de survie dans le vent noir,...

" Une épopée de la douleur et de la solitude. L'histoire des Indiens du cap Horn, détruits par le monde moderne après des millénaires de survie dans le vent noir, le froid fou et les tempêtes monstres. D'outre-tombe, ces fantômes, pauvres d'entre les pauvres, nous parlent. Et nous comprenons trop...

" Une épopée de la douleur et de la solitude. L'histoire des Indiens du cap Horn, détruits par le monde moderne après des millénaires de survie dans le vent noir, le froid fou et les tempêtes monstres. D'outre-tombe, ces fantômes, pauvres d'entre les pauvres, nous parlent. Et nous comprenons trop bien ce qu'ils ont à nous dire... " Michel Déon, Le Figaro magazine.

" Le livre le plus beau, c'est-à-dire le plus humain, le plus impressionnant que j'aie lu depuis longtemps. Non pas bien écrit, mais superbement écrit, sans apprêt, avec la force du naturel. Avec la violence magnifique et désespérée d'une infinie compassion pour un peuple, une peuplade, celle des Alakalufs, isolée, perdue, oubliée dans les solitudes glacées de la Terre de Feu. Un roman, un récit, un long cri magnifique de fraternité pour restituer un destin, pour rendre justice à ces hommes qui ont tout perdu, jusqu'à leur langue, leur identité, et qui vont disparaître de la planète. " Francis Mayor, Télérama.

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EAN : 9782221121269
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221121269
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Imagineallthepeople 02/01/2024
    Un chef d'oeuvre... Jean Raspail nous mène à travers l'histoire, de la naissance d'un peuple jusqu'à sa fin en passant par la rencontre avec l'occident, rencontre brutale qui s'assimile à un choc, un chavirement qui finira par noyer toute la conscience, mode de vie et, pour finir, l'existence même d'un peuple... J'ai adoré le contenu, la forme, la puissance du message que porte cet "autre", ce que la supposée supériorité occidentale peut faire, cette confusion entre la supériorité technique et la supériorité morale qui encore aujourd'hui sévit, avec toutes les conséquences néfastes qui lui sont presque inhérentes. C'est un récit poignant, humain, qui ne juge pas, qui décrit avec justesse et vivacité les émotions, les rêves et les idées des personnages qui, pour des raisons diverses, se trouvaient à la fin du monde à un moment ou un autre et connurent l'épouvantable fascination de ce choc ...
  • germ1tor 12/10/2023
    Le cadre est le détroit de Magellan, où on assiste à l’extinction des indiens nomades de la mer, les Kaweskars. Le récit usuel des découvreurs et colons est cette fois inversé: les yeux de Lafko nous font voir et éprouver l’évolution de son peuple au gré de la venue des occidentaux avec leurs grands navires. Dès les premières pages, une forte sensation de malaise s’installe: les paysages et les personnages sont rendus lugubres et sinistres. Cette impression est renforcée par le caractère inexorable de l’extinction. A aucun moment il ne faut espérer. Plus noire encore est cette impression, lorsque l’auteur nous invite à la réflexion sur la nature humaine, lors de vaines tentatives d’humanisation - par exemple, l’épisode de la foire universelle de Paris est atroce. “On s’aperçoit qu’on a trop ri et qu’on aurait pas du rire”. Effectivement! C’est un roman très bien écrit, un roman (trop) fort et (trop) noir. Mon principal reproche est le manque total d’émotion qui s’en dégage.
  • gerardmuller 31/07/2023
    Qui se souvient des hommes…/Jean Raspail (1925-2020) /Prix Inter 1987 « La montagne les terrifiait. L’eau seule était leur élément. Ils allaient d’île en île, de grève en grève, se bornant aux limites étroites du rivage. Un canot pour se déplacer, des braises pour conserver le feu, des peaux de phoque pour dresser la hutte, c’était tout. Ils n’avaient pas d’autre conscience du monde. » Ce roman que l’on pourrait qualifier d’ethnologique, commence dans les canaux qui font suite au détroit de Magellan tout au sud du Chili au nord ouest de la Terre de Feu : c’est au pied des glaciers de l’île Santa Inès qu’avance doucement le canot de l’homme seul. Une île couverte de forêts pourrissantes et de mousses monstrueuses. Des horizons voilés. Il est un des derniers Alakalufs qui entre eux s’appellent Kaweskars qui signifie « hommes » dans leur langue. Ce n’est qu’en 1947 que l’on connu ce nom, et ce grâce aux voyages et travaux de José Emperaire. Pendant des milliers d’années ils ont vécu au sein de ce labyrinthe de canaux glacés balayés par des vents violents (williwas) et où règne l’esprit du mal Ayayema, ne formant même pas un peuple, mais seulement des clans. Dans le clan de l’homme, ils étaient huit. L’homme s’appelle Lafko ; il a perdu son père et sa mère, et sa femme a été enlevée par des chasseurs de phoques venus de Chiloé. C’était il y a cinq ans. Puis sa belle sœur et son beau frère et un de ses deux enfants sont partis à Puerto Eden sur un navire de la marine chilienne, dans un camp mouroir pour les derniers Alakalufs. C’était il y a un an : il n’était plus que deux, Lafko et son fils Taw sur le canot. Et aujourd’hui Lafko est seul : son fils est mort dans ses bras. Il est seul dans son canot mais fort comme huit dans la tempête. Le bonheur est un mot qui n’existe pas dans la langue des Alakalufs, ni aucun vocable similaire. Par contre ils ont cent mots pour exprimer l’angoisse, l’angoisse devant la faim, la nuit, la tempête, la maladie, l’orage, la mort et la vie, la solitude, la conscience de se compter si peu et de voir d’année en année ce nombre encore diminuer. Il y a 5000 ans, les Alakalufs ont allumé leur premier feu ici aux confins de la terre du sud. 10 000 ans plus tôt ils s’étaient mis en route depuis les confins opposés au septentrion, venus d’Asie par le détroit de Behring gelé. Fuyant ceux qui venaient derrière eux pour les anéantir, ils sont arrivés au bout du monde, là où il n’y avait pas d’hommes. Comme le dit si bien Jean Raspail, ils sont l’écume extrême d’une tempête qui s’est levée il y a longtemps en Asie, jetant sur l’Amérique déserte là où les deux continents se rejoignent un déferlement de peuplades…Ils ont franchi des montagnes, traversé des forêts, longés d’innombrables rivières gelées, marché sur des plaines interminables… Dieu seul sait combien de fois de siècle en siècle, la même scène s’est répétée, combien de fois ils ont été sur le point de périr jusqu’au dernier, devant combien de peuples ils ont dû reprendre la route, poursuivis par des peuples toujours plus nombreux et plus forts… Au terme de cette fuite vers le sud, ce peuple a décidé de quitter définitivement la terre ferme qui ne leur a apporté que malheur et sang. Une décision murie durant cent ans ou mille ans. Pendant ce temps, loin dans le nord, sans qu’ils le sachent, des empires et des civilisations sont nées puis ont disparu. Ainsi de nomades de la terre qu’ils furent durant des millénaires, ils devinrent des nomades de la mer à travers les canaux, les chenaux, contre les vents et les tempêtes, parmi des îles innombrables. Plus tard, le danger vint de l’Orient et non plus du nord, avec l’arrivée des hommes blancs et de leurs grands vaisseaux. L’auteur qui connaît bien cette région pour y avoir voyagé au début des années 50, a rencontré les derniers survivants du peuple Alakaluf , étudié leur us et coutumes et nous décrit la situation présente dans le premier chapitre. Dès le chapitre deux il nous narre l’histoire de Lafko et de ses ancêtres, la fuite éperdue de tout temps vers le sud, les superstitions et les croyances de ce peuple. Puis un chapitre historique sur l’arrivée des portugais. Mais Magellan et ses hommes ne virent d’abord que des huttes abandonnées. Et Lafko fils de Taw lui-même fils de Lafko, et ses proches n’entendirent avec effroi que le grondement des salves d’honneur quand la sortie du détroit fut découverte par les navires éclaireurs. Plus loin et plus tard, Magellan aperçut quelques êtres cachés derrière des rochers et Lafko vit d’immense « canots » peuples d’hommes blancs. Il n’y eut pas de contact. Les trois navires de Magellan poursuivirent leur route. Des décennies plus tard, les établissements espagnols s’avéreront un échec total et les Alakalufs verront mourir les colons les uns après les autres, pour ceux qui n’ont pas pu repartir vers le nord. Les quelques Espagnols restant se livrèrent à des massacres à coup de boulet de canon sur les autochtones médusés. Les hommes Blancs des grands vaisseaux qui suivirent soit se livrèrent à des massacres répétés, soit traitèrent ces êtres comme des sous – hommes. Ce qui fait dire à l’auteur : « Quand l’habitude sera prise d’échanger, puis de voler, puis de quémander, puis de mendier, enfin de ne subsister qu’en mendiant, leurs canots devenus des poubelles où tomberont du pont des navires des rebuts hétéroclites, leur destin sera scellé. Il s’en faut encore de trois siècles… » Ce n’est qu’au milieu du XVIIIe siècle, au temps de Lumières que les premiers contacts pacifiques avec les « sauvages », comme on les appelait alors, eurent lieu. Le commodore Sir John Byron, qui vingt ans auparavant à la suite d’un naufrage, n’avait dû sa survie qu’à la bienveillance des autochtones chez lesquels il séjourna des mois avant de pouvoir rejoindre la civilisation, lors d’un second voyage vingt ans plus tard, entend bien qu’on les traite avec humanité et prévient son équipage qu’il entend bien qu’on les respecte un minimum. Il n’a rien oublié du temps où il vécu comme eux… Il y a aussi l’histoire de Waka rebaptisée Fuégia, cette jeune autochtone qui après avoir été emmenée en Angleterre et y être restée trois ans pour apprendre les « bonnes » manières, revient sur le Beagle avec Darwin à bord et le révérend Watkin qui compte l’épouser une fois la mission installée aux abords du détroit au pied du mont Sarmiento en Terre de Feu. Charles Darwin qui raconte cette histoire nous fait part de sa surprise en observant le comportement étonnant de Waka et plus tard de Watkin qui y laissera la vie tragiquement. Cela se passait en 1834. Cent ans plus tard, les observateurs notent que les Alakalufs sont en voie de disparition, harcelés par les chasseurs de phoques de l’ile Chiloé, jusqu’au massacre parfois. Puis finalement aveuglés par la « richesse » des camps, certains deviennent esclaves dans les usines de traitement des peaux de phoques. Beaucoup de femmes sont recueillies par les missions chrétiennes chiliennes de Punta Arenas, unique bourgade du détroit, après avoir « servi » aux hommes sur les baleinières. Ce peuple est resté au stade du paléolithique dans ses raisonnements et son entendement, et court à sa perte au contact de la « civilisation ». L’humiliation pour ce peuple ira jusqu’à en faire une attraction lors de l’exposition universelle de Paris en 1889 : quatre sujets Kaweskars montrés en cage tels des fauves avec présentateur « dompteur ». Un certain Gaston Lemay ne pourra supporter ce spectacle lamentable et y sacrifiera sa vie au nom d’un idéal qui mit longtemps à se manifester. Un chapitre très émouvant illustré par la destinée de la jeune Yerfa que Lemay avait connue en Terre de Feu. Les maladies apportées par les marins, variole, tuberculose, syphilis, ajouteront leur somme de malheur à ces populations qui plongées dans une détresse inattingible, verront leur population se réduire de façon dramatique dans l’ennui et l’incompréhension ; ce qui fait dire à l’auteur qu’ils se contentaient d’attendre la mort dans les missions et c’était leur seule activité. Dans un style merveilleux agrémenté de dialogues rendant la lecture vivante et plaisante, Jean Raspail nous montre comment inéluctablement la mission « civilisatrice » de l’homme blanc a anéanti un peuple. Un livre bouleversant. Qui se souvient des hommes…/Jean Raspail (1925-2020) /Prix Inter 1987 « La montagne les terrifiait. L’eau seule était leur élément. Ils allaient d’île en île, de grève en grève, se bornant aux limites étroites du rivage. Un canot pour se déplacer, des braises pour conserver le feu, des peaux de phoque pour dresser la hutte, c’était tout. Ils n’avaient pas d’autre conscience du monde. » Ce roman que l’on pourrait qualifier d’ethnologique, commence dans les canaux qui font suite au détroit de Magellan tout au sud du Chili au nord ouest de la Terre de Feu : c’est au pied des glaciers de l’île Santa Inès qu’avance doucement le canot de l’homme seul. Une île couverte de forêts pourrissantes et de mousses monstrueuses. Des horizons voilés. Il est un des derniers Alakalufs qui entre eux s’appellent Kaweskars qui signifie « hommes » dans leur langue. Ce n’est qu’en 1947 que l’on connu ce nom, et ce grâce aux voyages et travaux de José Emperaire. Pendant des milliers d’années ils ont vécu au sein de ce labyrinthe de canaux glacés balayés par des vents violents (williwas) et où règne l’esprit du...
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  • Tsego 11/02/2023
    Un magnifique roman, dont on se souvient longtemps ! La triste histoire de ce peuple autochtone, aux conditions de vie si difficiles, et qui, comme partout sur le continent américain, ne résistera pas à la rencontre avec les Blancs, est racontée avec beaucoup de poésie. Le livre n'est malheureusement plus édité mais vous le trouverez peut être en occasion ou en bibliothèque...ne ratez pas cette pépite!
  • Lamifranz 19/12/2022
    « Qui se souvient des Hommes ? » Avec un titre comme ça, on peut s’attendre à un exposé philosophique sur la destinée humaine, tels qu’en auraient pu écrire Sartre ou Camus ou Malraux ou Saint-Exupéry, ou tels qu’auraient pu l’illustrer des poètes comme Eluard ou Aragon (« Est-ce ainsi que les hommes vivent »). Il y a bien sûr un peu de cette poussière d’humanité dans ce roman : Les « Hommes » sont bien sûr un des composants de l’Univers, mais les composants uniques de « l’Humanité » Mais les « Hommes » dont il est question ici répondent à une définition beaucoup plus restreinte : c’est le nom que se donnent entre eux des indigènes de la Terre de Feu, en voie de disparition, victimes de la civilisation, et de leur propre incapacité accepter une autre existence que la leur. Le roman – car c’est un roman, bien que basé sur de solides références historiques – retrace l’épopée des Alakalufs (tel est leur nom moderne) ou Kaweskars (qui signifie littéralement « Les Hommes »), depuis cinq siècles : poussés sans cesse par des invasions, des persécutions, des guerres, des génocides, du nord au sud du continent américain, ils finissent par échouer au bout du monde (Jules Verne y situera son roman « Le Phare du bout du monde ») : la Terre de Feu, ou plus précisément sur cet archipel d’îles désolées disséminées entre le Cap Horn et le détroit de Magellan. Le roman raconte l’histoire du dernier de ces « Hommes », Lafko, qui cherche désespérément un endroit pour mourir. « Désespérément » est le mot juste : ce qui ressort de ce roman terrible, immensément émouvant, c’est la double sensation d’un froid glacial, accompagné de vent et de tempête (le climat quotidien des « Hommes »), et d’une « désespérance » atroce. Désespérance plus que désespoir : le désespoir existe en réaction à une situation précise, et reste limité dans le temps ; ici la désespérance fait partie de la vie des Alakalufs, au même titre que le malheur, ou le froid, ou la mort. Au point que leur langue (oui, ils ont quand même une langue) ne compte pas de mot pour exprimer la joie, le bonheur ou même la beauté. Tout est né d’une scène, en 1951, quand l’auteur a croisé, à l’occasion d’un voyage dans cette région, « sous la neige, dans le vent, l’un des derniers canots des Alakalufs. Je ne l’oublierai jamais. Cette rencontre au carrefour des temps est le fondement de mon livre : quelques braises au centre du canot pour faire renaître le feu, deux femmes en haillons, un enfant triste, trois rameurs aux yeux d’outre-monde… D’avoir mesuré le fossé qui me séparait de ces malheureux m’en a justement rapproché ». Cela reste un roman : Lafko personnifie à lui tout seul tout son peuple. Les autres personnages (parfois historiques, comme Charles Darwin) sont remaniés. De la même façon, l’auteur évoque avec douleur l’échec de la conversion (au christianisme) de ces « sauvages » : leur refus de la civilisation est lié de façon très nette au refus de la religion : ils sont dans l’incapacité de croire à un dieu bon et miséricordieux, ces notions leur étant tout à fait étrangères. Parmi tous les romans que j’ai lus (en 70 ans, ça commence à faire un sacré nombre !) rarement un livre m’aura fait un tel effet, m’aura autant navré le cœur, autant « glacé » presque physiquement, et encore plus mentalement… Un livre terrible qui ne peut pas vous laisser indifférent. La 4ème de couverture conclut : « C’est une immense et terrible histoire. Et c’est un livre comme il n’en existe pas aujourd’hui, et dont on sort transformé ». Transformé, peut-être. Bouleversé, à coup sûr. « Qui se souvient des Hommes ? » Avec un titre comme ça, on peut s’attendre à un exposé philosophique sur la destinée humaine, tels qu’en auraient pu écrire Sartre ou Camus ou Malraux ou Saint-Exupéry, ou tels qu’auraient pu l’illustrer des poètes comme Eluard ou Aragon (« Est-ce ainsi que les hommes vivent »). Il y a bien sûr un peu de cette poussière d’humanité dans ce roman : Les « Hommes » sont bien sûr un des composants de l’Univers, mais les composants uniques de « l’Humanité » Mais les « Hommes » dont il est question ici répondent à une définition beaucoup plus restreinte : c’est le nom que se donnent entre eux des indigènes de la Terre de Feu, en voie de disparition, victimes de la civilisation, et de leur propre incapacité accepter une autre existence que la leur. Le roman – car c’est un roman, bien que basé sur de solides références historiques – retrace l’épopée des Alakalufs (tel est leur nom moderne) ou Kaweskars (qui signifie littéralement « Les Hommes »), depuis cinq siècles : poussés sans cesse par des invasions, des persécutions, des guerres, des génocides, du nord au sud du continent américain, ils finissent...
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