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Sept cavaliers
quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée
Date de parution : 10/07/2014
Éditeurs :
Robert Laffont

Sept cavaliers

quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée

Date de parution : 10/07/2014

Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est...

Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux...

Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux mois. C'est la vie qui s'en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l'ombre est sur le point d'effacer...
Pour rompre ce mortel encerclement, pour savoir où est passée la vie, à quoi ressemble ce qui les entoure et quelle est la signification de tout cela, sept cavaliers quittent la Ville au crépuscule sans espoir d'y retourner jamais.
Commence alors le plus étrange des voyages. La Montagne, la Grande Forêt, recèlent des peuples insoupçonnés. On entend de lointains bruits de bataille, mais la vérité, encore, se dérobe. Surviennent des aventures à propos de choses essentielles comme l'amour, la fraternité, l'espérance ou la charité.
Au fur et à mesure du récit, les signes se multiplient. De l'autre côté du fleuve, au terme du long voyage, s'étendent d'immenses contrées surpeuplées dont nul ne connaissait l'existence. Et si c'était déjà cela, le monde perdu et retrouvé ?
Des sept cavaliers qui avaient quitté la Ville, deux, seulement, connaîtront la réponse.

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EAN : 9782221121245
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221121245
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanLibremont 11/10/2023
    Un mot d'abord sur le titre du roman. La "ville" c'est la civilisation européenne tres chrétienne (une vue de poete, bien-sur), le "crépuscule" c'est le crépuscule de cette civilisation, la "porte de l'Ouest" qui n'est plus gardée c'est la métaphore de l'arrivée des "hordes barbares" qui vont envahir cette Europe idéalisée qui n'est plus gardée car sa jeunesse préfére les paradis artificiels de la drogue et refuse les valeurs traditionnelles. Jean Raspail, rendu célebre par son roman "Le Camp des Saints" (1973) a été récupéré par les monarchistes, les catholiques intégristes et les droites radicales qui voient en lui le chantre de leur cause. Son roman, "Sept cavaliers...", paru vingt ans apres "Le Camp des Saints" prend place dans une sorte de miniature heroic-fantasy d'une Europe qui s'effondre sous la corruption généralisée, la consommation massive d'un hallucinogene qui rend les jeunes fous avant de les tuer et l'invasion imminente de "hordes barbares". Jean Raspail reve - car il s'agit d'un reve, d'un fantasme qu'en homme intelligent il n'a probablement jamais pris au sérieux, le reve d'une Europe tres chrétienne dans laquelle une aristocratie éclairée et chevaleresque assistée de pretres catholiques a la fois integres et intégristes veille sur un ordre social immuable car chacun y a sa place et s'y tient. L'univers revé de Jean Raspail a autant de relation avec la réalité humaine que l'univers a l'eau de rose de Barbara Cartland ou les cowboys incarnés par John Wayne avec le vrai Far West américain, mais Jean Raspail est un reveur, un poete, un aventurier romantique, pas un écrivain réaliste. La fin du roman, bien que sombre, est une note d'espoir comme c'était déja le cas dans "Le Camp des Saints". Espoir incarné par l'image d'une femme idéalisée - ici Myriam, la fille disparue du souverain - présente dans plus d'un roman de l'auteur. Cette figure féminine récurrente, a la fois mere et amante, douce mais forte, est au centre des univers de Jean Raspail, le nécessaire complément du male guerrier pour qui elle incarne tout ce qui donne sens a la vie mais aussi l'espoir de la renaissance lorsque le monde s'écroule. Il faut dire que la poésie des univers de Jean Raspail doit beaucoup de sa force a ce personnage féminin. Peut-etre m'aurait-il suffi d'écrire en guise de compte-rendu que c'est le récit d'un reve, celui du colonel-major von Pikkendorf (encore un personnage récurrent des romans de Raspail et qui, a n'en pas douter, est son alter ego). C'est un reve en quatre parties. La premiere partie est celle du reve somptueux, déja du passé au moment du récit, le reve d'un age heureux, celui d'un féodalisme éclairé, des chevaliers chrétiens héroiques, des éveques et des souverains triomphants qui construisent ensemble un monde idéal en apportant par les armes la lumiere divine aux peuples barbares. C'est un peu l'ere de Charlemagne et de ses paladins sans peur, pieux, fideles, si virils et si romantiques. La deuxieme partie du reve, c'est celle qui est décrite, celle ou le reve se transforme en le cauchemar de la chute, de la déchéance et de la revanche des barbares. La troisieme partie, c'est la fin du reve avec le réveil brutal au sordide de la modernité (lisez le roman, je ne vous en dirai pas plus). La derniere partie, c'est l'espoir de se rendormir et de reprendre le somptueux reve d'avant le cauchemar, peut-etre meme en plus beau (la aussi lisez, je ne vous en dirai pas plus). Un mot d'abord sur le titre du roman. La "ville" c'est la civilisation européenne tres chrétienne (une vue de poete, bien-sur), le "crépuscule" c'est le crépuscule de cette civilisation, la "porte de l'Ouest" qui n'est plus gardée c'est la métaphore de l'arrivée des "hordes barbares" qui vont envahir cette Europe idéalisée qui n'est plus gardée car sa jeunesse préfére les paradis artificiels de la drogue et refuse les valeurs traditionnelles. Jean Raspail, rendu célebre par son roman "Le Camp des Saints" (1973) a été récupéré par les monarchistes, les catholiques intégristes et les droites radicales qui voient en lui le chantre de leur cause. Son roman, "Sept cavaliers...", paru vingt ans apres "Le Camp des Saints" prend place dans une sorte de miniature heroic-fantasy d'une Europe qui s'effondre sous la corruption généralisée, la consommation massive d'un hallucinogene qui rend les jeunes fous avant de les tuer et l'invasion imminente de "hordes barbares". Jean Raspail reve - car il s'agit d'un reve, d'un fantasme qu'en homme intelligent il n'a probablement jamais pris au sérieux, le reve d'une Europe tres chrétienne dans laquelle une aristocratie éclairée et chevaleresque assistée de pretres catholiques a la fois integres et intégristes veille sur un ordre...
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  • Dez54 18/06/2022
    Un roman épique et crépusculaire Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée est le très long titre d'un roman paru en 1993 par Jean Raspail. A la frontière entre plusieurs genres, on aurait bien du mal à rattacher le livre à l'heroic fantasy, au roman historique ou à l'uchronie. L'histoire se déroule dans un monde similaire au notre dans un pays d'Europe centrale ou orientale mal identifié dont l'époque semble naviguer entre le XIX ème siècle et la fin du Moyen Age. Pour de mystérieuses raisons la société a implosé, rongée par un mal qui la laisse dépeuplée, agonisante et pervertie. le chef d'État, un vieux Margrave aussi moribond que sa nation envoie dans un geste noble et désespéré sept cavaliers, derniers représentants de valeurs chevaleresques oubliées et d'une monarchie agonisante, en mission pour retrouver les traces de la vie et, peut-être comprendre les raisons de cet effondrement brutal. Dès le début, on comprend qu'il est déjà trop tard, que la quête est sans espoir et que chacun des cavaliers, personnalités sympathiques et bien esquissées, le sait. Il ne s'agit pas d'une tentative pour sauver ce monde finissant mais bien d'un dernier baroud d'honneur épique et tragique de ces cavaliers au coeur de terres dévastées par la sauvagerie de leurs contemporains. On partagera donc le voyage et les rencontres de ces sept cavaliers en armes au milieu dans un paysage marquée par la barbarie et la déchéance. Ici, il me faut m'arrêter sur un point, Jean Raspail est un auteur très marqué politiquement que l'on peut difficilement qualifier autrement que comme réactionnaire et proche idéologiquement des milieux royalistes et de l'extrême droite française. Et cela n'est pas sans conséquence sur ses récits et on retrouvera dans ce roman les idées de son auteur. Les thèmes même du livre (déclin, "ensauvagement" de la société, perte des repères moraux, confrontation larvée entre civilisations) et l'apologie des valeurs liées à l'ordre et à la tradition font écho à des mythes et des discours très présents au sein de la droite la plus radicale. En dehors de cet aspect, on retrouvera également un rapport complexe mais sans doute viscéral à la religion catholique et une défense de la minorité "vertueuse" et résistante face à la majorité lâche et corrompue. Une fois cela admis, je fus tout de même saisi par le souffle épique qui s'échappe du roman, par la beauté des mots (soutenu en cela par un hommage bien ancré dans le récit à Apollinaire) et par l'ambiance crépusculaire du livre. La magie opère et on se prend d'empathie pour ces héros sans gloire et sans espoir. On découvre avec une délectation un peu coupable les scènes de ce monde déliquescent. Un léger point noir cependant concernant la fin du roman que j'ai trouvée trop explicite, dommageable et superflue. Bref, voilà un roman intéressant, prenant et marquant que je recommanderais volontiers. Un roman épique et crépusculaire Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée est le très long titre d'un roman paru en 1993 par Jean Raspail. A la frontière entre plusieurs genres, on aurait bien du mal à rattacher le livre à l'heroic fantasy, au roman historique ou à l'uchronie. L'histoire se déroule dans un monde similaire au notre dans un pays d'Europe centrale ou orientale mal identifié dont l'époque semble naviguer entre le XIX ème siècle et la fin du Moyen Age. Pour de mystérieuses raisons la société a implosé, rongée par un mal qui la laisse dépeuplée, agonisante et pervertie. le chef d'État, un vieux Margrave aussi moribond que sa nation envoie dans un geste noble et désespéré sept cavaliers, derniers représentants de valeurs chevaleresques oubliées et d'une monarchie agonisante, en mission pour retrouver les traces de la vie et, peut-être comprendre les raisons de cet effondrement brutal. Dès le début, on comprend qu'il est déjà trop tard, que la quête est sans espoir et que chacun des cavaliers, personnalités sympathiques et bien esquissées, le sait. Il ne s'agit pas d'une tentative pour sauver ce monde finissant mais bien d'un dernier...
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  • Eric76 10/06/2021
    Un pays, jadis fier et florissant, vidé de son âme et de son sang. Des foules hurlantes et sanguinaires qui tuent et massacrent avant de disparaître à jamais. Quelques survivants qui rasent les murs. Un Margrave, dernier d’une longue lignée, qui ne gouverne plus rien ni personne, et règne sur un peuple de fantômes. Une religion en train d’agoniser. Des hommes sans destinée et l’espérance qui fuit… Sur ordre du Margrave, « sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée… ». Leur mission est de s’enfoncer dans les terres, d’aller le plus loin possible, afin d’y retrouver la vie, de comprendre la signification de cet effondrement soudain, de ce désastre. S’il y en a encore une ! L’aventure commence. Nos sept cavaliers iront aux confins du royaume pour ne rencontrer que ruines, haine, dégout. Un long voyage dans le néant… Une longue errance au milieu d’un désert d’hommes… Le regard d’une femme, un rêve qui se dérobe, une prière oubliée, quelques poèmes de Wilhelm Kostroswitzky (patronyme de Guillaume Apollinaire) récités au crépuscule autour d’un feu improvisé… Le constat désabusé de la fin de leur monde… Et ces sept cavaliers paradant sur leurs beaux chevaux, emmitouflés dans leurs longues capes, qui accompagnent, fiers et dignes, tenaillés par un reste d’espérance, leur monde devenu trop vieux, trop fatigué, inutile, dans la longue nuit… Un livre envoutant et d’une terrifiante actualité… Un pays, jadis fier et florissant, vidé de son âme et de son sang. Des foules hurlantes et sanguinaires qui tuent et massacrent avant de disparaître à jamais. Quelques survivants qui rasent les murs. Un Margrave, dernier d’une longue lignée, qui ne gouverne plus rien ni personne, et règne sur un peuple de fantômes. Une religion en train d’agoniser. Des hommes sans destinée et l’espérance qui fuit… Sur ordre du Margrave, « sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée… ». Leur mission est de s’enfoncer dans les terres, d’aller le plus loin possible, afin d’y retrouver la vie, de comprendre la signification de cet effondrement soudain, de ce désastre. S’il y en a encore une ! L’aventure commence. Nos sept cavaliers iront aux confins du royaume pour ne rencontrer que ruines, haine, dégout. Un long voyage dans le néant… Une longue errance au milieu d’un désert d’hommes… Le regard d’une femme, un rêve qui se dérobe, une prière oubliée, quelques poèmes de Wilhelm Kostroswitzky (patronyme de Guillaume Apollinaire) récités au crépuscule autour d’un feu improvisé… Le constat désabusé de la fin de leur monde… Et ces sept cavaliers paradant sur leurs...
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  • migdal 09/09/2020
    Formidable hommage à Guillaume Apollinaire (ressuscité sous son patronyme Wilhelm Kostroswitzky) et à ses Cosaques Zaporogues, un peu oubliés de nos jours, qui défendent l’empire Russe sur ses frontières toujours fluctuantes car non dessinées par la géographie, j’aime relire régulièrement les « Sept cavaliers » et j’avoue me retrouver dans le personnage de Maxime Bazin du Bourg lisant Alcools d’Apollinaire encensant Rome et diabolisant le sultan de Constantinople « plus criminel que Barrabas ». Lecture idéale, notamment pour les voyageurs du RER, ce roman se distingue profondément de Septentrion, autre oeuvre de Jean Raspail et se rapproche plutôt du Camp des Saints par son évocation de la chute d’une civilisation et de l’ensauvagement qui résulte du désordre consécutif à l’abdication d’un pouvoir doutant de sa légitimité. Publié en 1993, il apparait prémonitoire, hélas, à plus d’un titre en décrivant la violence découlant de ces périodes anarchiques où la loi du plus fort s’impose pour le plus grand malheur des femmes, des enfants et des vieillards. Raspail était visionnaire en devinant que les tchétchènes l’emporteront finalement … comme ils l’ont montré cet été à Dijon. D’autres auteurs, comme Jean Rolin dans « les événements », reprennent ce thème de l’effondrement de l’état et du grand remplacement pour nous rappeler que les civilisations sont mortelles et que la démographie initie toujours les migrations. Raspail, dans la lignée d’Apollinaire, espére qu’il n’est pas trop tard et proclame n’ayons pas peur de renouer avec nos racines culturelles et la vocation de nos nations.Formidable hommage à Guillaume Apollinaire (ressuscité sous son patronyme Wilhelm Kostroswitzky) et à ses Cosaques Zaporogues, un peu oubliés de nos jours, qui défendent l’empire Russe sur ses frontières toujours fluctuantes car non dessinées par la géographie, j’aime relire régulièrement les « Sept cavaliers » et j’avoue me retrouver dans le personnage de Maxime Bazin du Bourg lisant Alcools d’Apollinaire encensant Rome et diabolisant le sultan de Constantinople « plus criminel que Barrabas ». Lecture idéale, notamment pour les voyageurs du RER, ce roman se distingue profondément de Septentrion, autre oeuvre de Jean Raspail et se rapproche plutôt du Camp des Saints par son évocation de la chute d’une civilisation et de l’ensauvagement qui résulte du désordre consécutif à l’abdication d’un pouvoir doutant de sa légitimité. Publié en 1993, il apparait prémonitoire, hélas, à plus d’un titre en décrivant la violence découlant de ces périodes anarchiques où la loi du plus fort s’impose pour le plus grand malheur des femmes, des enfants et des vieillards. Raspail était visionnaire en devinant que les tchétchènes l’emporteront finalement … comme ils l’ont montré cet été à Dijon. D’autres auteurs, comme Jean Rolin dans « les événements », reprennent ce thème de l’effondrement de l’état et du grand remplacement pour nous...
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  • JM27773 03/04/2020
    Le livre est aussi séduisant, atypique, captivant que le titre est intriguant... Les premières pages lues, je n'ai - littéralement - pas pu me détacher de ce livre que j'ai dévoré en quelques heures, m'arretant juste lorsque les yeux fatigués ne me permettaient plus de continuer à lire... Conte initiatique, quête d'un monde meilleur, dépassement de soi, abnégation, loyauté, monde imaginaire en décrépitude... C'est un peu tout ça à la fois avec un soupçon d'un peu plus... La fin est sidérante ! Un des livres qui m'a le plus marqué...
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