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Un déluge de feu
Christiane Besse (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 20/04/2017
Éditeurs :
Robert Laffont
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Un déluge de feu

Christiane Besse (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 20/04/2017
En Inde et en Chine, un grand roman d’aventures, mélange épicé de Victor Hugo et de Balzac. 
1839. L’empereur de Chine décrète le blocus de l’importation d’opium. Les entrepôts des négociants...
En Inde et en Chine, un grand roman d’aventures, mélange épicé de Victor Hugo et de Balzac. 
1839. L’empereur de Chine décrète le blocus de l’importation d’opium. Les entrepôts des négociants anglais, indiens et américains sont fermés et leurs stocks brûlés. La flotte britannique s’arme, quitte l’Inde et fait voile vers...
En Inde et en Chine, un grand roman d’aventures, mélange épicé de Victor Hugo et de Balzac. 
1839. L’empereur de Chine décrète le blocus de l’importation d’opium. Les entrepôts des négociants anglais, indiens et américains sont fermés et leurs stocks brûlés. La flotte britannique s’arme, quitte l’Inde et fait voile vers Canton.
Dans le tourbillon soulevé par la guerre, Zachary, Noir américain qui se fait passer pour un Blanc, Catherine, grande bourgeoise frustrée, Kesri, soldat indien, et Shireen, veuve parsie, voient leurs secrets trahis et leurs certitudes bouleversées. Mais tous découvrent ce qu’ils veulent vraiment et s’inventent un avenir.
Et tous sont touchés par le drame qui se prépare : la victoire de l’empire britannique qui scellera l’effondrement de leur monde.
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EAN : 9782221129241
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 756
Format : 135 x 215 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221129241
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 756
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Catherine3193 11/02/2023
    La fin de la trilogie. Dommage ! Le puzzle bien avancé dans le deuxième tome se met totalement en place avec ce roman. Les Indiens (commerçants ou sepoy) en Chine lors de la première guerre de l'opium. Les aventures individuelles se mêlent à la grande histoire. Nous retrouvons tous les personnages de l'Ibis qui sera d'ailleurs la dernière image du roman. Étonnant comment l'auteur parvient à lier toutes les histoires individuelles entre elles en les interconnectant toutes. Le livre est comme l'Inde et la Chine, fureur, sang, violence, amour, caste, religions, nature impétieuse, trahisons. L'évolution de certains personnages tels Mrs Burnham ou Zachary peuvent étonner mais l'auteur amène très délicatement les changements de cap. les 22 chapitres vont de 1838 à 1841, évoquent chacun les péripéties des personnages apparues dans les précédents ouvrages à savoir la famille de Deeti, le couplé Burhnam, Zachary Reid, Miss Paulette, la famille de Bahram, Neel et son fils. Chaque chapitre fait environ une quarantaine de pages et attention on a du mal à arrêter la lecture... Et sans oublier les bateaux qui sont des personnages à part entière du livre comme l'Ibis et l'Anahita !
  • GeorgesSmiley 28/01/2023
    Le Déluge de Feu, c'est celui qui va s'abattre sur les jonques et forts chinois en cette année 1840 où la Royal Navy est chargée de faire respecter le droit des trafiquants anglais à vendre en Chine l'opium récolté aux Indes. Nous retrouvons les personnages des deux premiers tomes de cette trilogie toujours aussi passionnante tandis qu'un couple de guerriers apparaît. le premier est indien : « Rares étaient les spectacles comparables à celui de l'infanterie indigène du Bengale en marche. Chaque membre du paltan en était conscient – dandia-wallahs, danseuses, palefreniers, berry-wallahs, bhisties porteurs d'eau- mais aucun plus que le havildar Kesri Singh, dont le visage devenait la figure de proue du bataillon quand il chevauchait à la tête de la colonne. » Le second est anglais et le supérieur direct du premier : « Quand il était jeune officier, son agressivité lui avait souvent causé des problèmes, lui bâtissant la réputation d'un « Kaptan Marpeet » - capitaine bagarre. Toutefois le capitaine Mee était, à sa façon, un excellent officier, sans peur au combat et d'une équité scrupuleuse dans ses rapports avec les sepoys (cipayes en fr.). Kesri en particulier avait de bonnes raisons de lui être reconnaissant. » Ils ne vont pas tarder à partir avec le corps expéditionnaire pour la Rivière des Perles, dans le triangle qui relie Hong Kong, Macao et Canton. Ils y croiseront les autres personnages de la saga. Ceux qui tentaient de faire fortune grâce à l'opium et sont pour l'heure ruinés, celle qui s'émancipe (Shireen la veuve découvrant la double vie de son défunt mari), ou ceux qui espèrent se retrouver après un amour de jeunesse contrarié. On s'immerge dans la condition féminine de ces temps et de ces lieux, on suffoque sous le poids des traditions et convenances familiales indiennes, on déteste la morgue des officiers anglais et le cynisme des trafiquants, on est saisi d'effroi au vu des conditions de vie sur les navires de l'époque et on tremble pour l'enfant qui s'embarque seul à la recherche de son père. C'est un délicieux mélange d'Alexandre Dumas (pour les aventures), de Zola (pour la corruption et le cynisme de certains) et De Balzac (à vous de découvrir le Rastignac de l'histoire). On ne s'ennuie jamais et, une fois le roman refermé, on se dit que rien n'a vraiment changé. L'océan d'opium qui partait des Indes vers la Chine a simplement changé de lieux de production et de destination mais il se déverse toujours au mépris des lois interdisant son trafic et sa consommation. Il fait toujours des fortunes en causant autant de malheurs. On pense aussi à la Chine, celle de 1840 vaincue en quelques canonnades et humiliée pour cent cinquante ans. A ce sujet, à Beijing les touristes visitent le « Palais d'été ». Beaucoup ignorent qu'il s'agit du nouveau « Palais d'été ». Quant à l'ancien, rasé et dévasté par les troupes franco-anglaises en 1860, il est toujours visité par les Chinois qui sont invités à bien regarder les graffitis laissés en anglais ou en français… Et on espère que la sagesse de Lao Tseu est toujours aussi respectée :« Si quelqu'un t'a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. » Et surtout, il y a la cupidité, celle des négociants qui mènent le jeu. Ce qu'un des personnages résume de fort belle manière : « Regardez, à l'intérieur de ce navire brûle le feu qui réveillera les démons de l'avidité cachés dans tout être humain. C'est la raison pour laquelle les Anglais sont venus en Chine et en Hindoustan : ces deux contrées sont si peuplées que si l'avidité s'y répand, elle consumera le monde entier. Cela a commencé aujourd'hui. Et ne se terminera que quand l'humanité entière, unie dans une grande folie d'avidité, aura dévoré la terre, l'air et le ciel. » Comment ne pas faire le parallèle avec notre époque où les frontières s'effacent pour le grand marché. La mondialisation ne serait-elle pas la victoire des commerçants et des multinationales dont certaines sont nées à Hong Kong dans ces années-là ? Un roman passionnant et profond ! Le Déluge de Feu, c'est celui qui va s'abattre sur les jonques et forts chinois en cette année 1840 où la Royal Navy est chargée de faire respecter le droit des trafiquants anglais à vendre en Chine l'opium récolté aux Indes. Nous retrouvons les personnages des deux premiers tomes de cette trilogie toujours aussi passionnante tandis qu'un couple de guerriers apparaît. le premier est indien : « Rares étaient les spectacles comparables à celui de l'infanterie indigène du Bengale en marche. Chaque membre du paltan en était conscient – dandia-wallahs, danseuses, palefreniers, berry-wallahs, bhisties porteurs d'eau- mais aucun plus que le havildar Kesri Singh, dont le visage devenait la figure de proue du bataillon quand il chevauchait à la tête de la colonne. » Le second est anglais et le supérieur direct du premier : « Quand il était jeune officier, son agressivité lui avait souvent causé des problèmes, lui bâtissant la réputation d'un « Kaptan Marpeet » - capitaine bagarre. Toutefois le capitaine Mee était, à sa façon, un excellent officier, sans peur au combat et d'une équité scrupuleuse dans ses rapports avec les sepoys (cipayes en fr.). Kesri en particulier avait de bonnes raisons de lui être reconnaissant. » Ils ne...
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  • Streala 02/01/2022
    Troisième volet de la trilogie , j ai ôté une demi étoile car je n aime pas trop les récits de bataille Mais c est personnel Les protagonistes se croisent ,se décroisent et tout se met en place avec maitrise dans ce gigantesque tableau Une partie du roman relate les batailles navales et terrestres Du grand roman , à lire sans hésiter Lu juste après le Goncourt 2021 et cela m a réconciliée avec la lecture !
  • Christophe_bj 09/02/2020
    Après Un océan de pavots et Un fleuve de fumée, Un déluge de feu est le dernier tome de la "Triologie de l'Iris"- et c'est le meilleur (mais il faut lire les deux autres auparavant). Quel souffle ! Quelle somme romanesque ! On s’attache aux personnages parfaitement caractérisés, l’intrigue nous tient en haleine, l’arrière-plan historique est reconstitué avec une précision incroyable. La dénonciation du colonialisme britannique est subtile mais sans concession. Un superbe moment de lecture.
  • australia06 13/01/2020
    Sublime ! On vogue avec l'Ibis et Amitav vers la beauté !
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