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Une apparition
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Une apparition

Date de parution : 17/08/2017

« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur...

« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient...

« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient prendre avec le temps, beauté immense qui les sauverait de bien des angoisses, de bien de servitudes ?
C’est en partant de cette intuition que Sophie Fontanel, un soir d’été, décide d’arrêter les colorations et de regarder pousser ses cheveux blancs. Comme elle est écrivain, elle en fait un livre, sorte de journal romancé de ce qu’elle n’hésite pas à appeler une « naissance ».
Les semaines, les mois passent : un panache lui vient sur la tête, à mille lieues des idées préconçues sur les ravages du temps. Elle réalise que l’âge embellit aussi les femmes et que les hommes n’ont pas pour les cheveux blancs l’aversion qu’on supposait. Elle découvre que notre société n’attendait qu’un signal, au fond, pour s’ouvrir à une splendeur inédite, d’une puissance extraordinaire.
Ce roman est une fête. Celle de la liberté.

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EAN : 9782221196342
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221196342
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm

Ils en parlent

Sophie Fontanel : le gris lui sourit.
La chroniqueuse mode de «l’Obs» a arrêté de se teindre les cheveux et s’apprécie en reine des neiges d’antan.
Nathalie Rouiller / Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • UntitledMag 11/08/2020
    Un beau jour, à l’âge de 53 ans, Sophie Fontanel, journaliste de mode, décide d’arrêter de se teindre les cheveux. Après un énième passage chez la coiffeuse, elle souhaite retrouver son naturel, se rapprocher de son âge véritable mais surtout être libre et cesser de suivre les codes de la société qui l’incite à cacher ses cheveux blancs le plus longtemps possible. Avec ce livre, Sophie Fontanel nous ouvre les portes de son journal intime. Au départ, c’est moche : des cheveux noirs et d’autres gris. Et pendant un an et demi, elle retranscrit ses émotions, ses pensées et sa transformation, qui n’a pas toujours été simple. Elle y raconte les réactions de ses proches, des gens qu’elle croise, et se prend en photo sur Instagram pour illustrer cette évolution. Entre anecdotes, rencontres et angoisses, la journaliste aborde aussi la dure question du vieillissement, de l’image de la femme dans la société mais aussi de notre rapport à notre corps. Au fil des pages, Sophie Fontanel se dévoile et laisse paraître ce sentiment de libération, de soulagement d’enfin se sentir jolie, sans couleur et de voir sa décision acceptée par ses proches. Un très beau roman qui sait mettre de bonne humeur !Un beau jour, à l’âge de 53 ans, Sophie Fontanel, journaliste de mode, décide d’arrêter de se teindre les cheveux. Après un énième passage chez la coiffeuse, elle souhaite retrouver son naturel, se rapprocher de son âge véritable mais surtout être libre et cesser de suivre les codes de la société qui l’incite à cacher ses cheveux blancs le plus longtemps possible. Avec ce livre, Sophie Fontanel nous ouvre les portes de son journal intime. Au départ, c’est moche : des cheveux noirs et d’autres gris. Et pendant un an et demi, elle retranscrit ses émotions, ses pensées et sa transformation, qui n’a pas toujours été simple. Elle y raconte les réactions de ses proches, des gens qu’elle croise, et se prend en photo sur Instagram pour illustrer cette évolution. Entre anecdotes, rencontres et angoisses, la journaliste aborde aussi la dure question du vieillissement, de l’image de la femme dans la société mais aussi de notre rapport à notre corps. Au fil des pages, Sophie Fontanel se dévoile et laisse paraître ce sentiment de libération, de soulagement d’enfin se sentir jolie, sans couleur et de voir sa décision acceptée par ses proches. Un très beau roman qui sait mettre de bonne...
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  • Francedewepion 30/05/2020
    Je ne connaissais pas Sophie Fontanel avant d'avoir entendu parler vaguement de ce livre auto-biographique à sa sortie en 2017. Et j'en étais restée là. A l'occasion d'une opération masse-critique de Babelio, j'ai eu l'occasion de recevoir et de lire Nobelle de la même auteure. J'ai apprécié ce roman. Une apparition m'a alors "sauté " aux yeux. Il fallait que je le lise absolument. J'ai plus ou moins le même âge qu'elle et comme elle j'ai décidé de ne plus me teindre les cheveux. Seules nos raisons diffèrent. Ma décision a été nette et irrévocable le jour où ma maman a eu un lymphome (cancer des ganglions et du système immunitaire) car l'une des causes reconnues , ce sont justement les produits contenus dans les teintures pour cheveux. Je me suis donc reconnue dans ce bouquin sauf que contrairement à elle, je ne suis pas une femme "publique" et que je n'ai pas subi les mêmes réactions de la part d'autrui. Elle y décrit son cheminement presque comme un combat entre sa décision, son envie de liberté et le regard critique des autres qui ne comprennent pas . Elle donne aussi en tant que femme "publique" une impulsion aux femmes qui n'osaient pas franchir le pas; qui se teignaient les cheveux parce que ça se fait ! Le livre est traité un peu sous la forme d'un journal assez facile , et même amusant à lire. Ce qui m'a surtout plu dans ce livre c'est justement le message qu'elle donne aux femmes. A chacun(e) sa liberté de choix, en faisant fi des pressions de la société. Je ne connaissais pas Sophie Fontanel avant d'avoir entendu parler vaguement de ce livre auto-biographique à sa sortie en 2017. Et j'en étais restée là. A l'occasion d'une opération masse-critique de Babelio, j'ai eu l'occasion de recevoir et de lire Nobelle de la même auteure. J'ai apprécié ce roman. Une apparition m'a alors "sauté " aux yeux. Il fallait que je le lise absolument. J'ai plus ou moins le même âge qu'elle et comme elle j'ai décidé de ne plus me teindre les cheveux. Seules nos raisons diffèrent. Ma décision a été nette et irrévocable le jour où ma maman a eu un lymphome (cancer des ganglions et du système immunitaire) car l'une des causes reconnues , ce sont justement les produits contenus dans les teintures pour cheveux. Je me suis donc reconnue dans ce bouquin sauf que contrairement à elle, je ne suis pas une femme "publique" et que je n'ai pas subi les mêmes réactions de la part d'autrui. Elle y décrit son cheminement presque comme un combat entre sa décision, son envie de liberté et le regard critique des autres qui ne comprennent pas . Elle donne aussi en tant que femme "publique" une impulsion aux femmes...
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  • Crunchy_Chicky 07/01/2020
    Léger mais intéressant même si au 3/4 du livre j’avais l’impression d’avoir fait le tour et que trouvais un soupçon malaisant la pointe de narcissisme enveloppant certains passages. Mais je relativise mes propos vu le monde dans lequel baigne l’auteure, sois l’univers de la mode où l’apparence est à l’avant plan. Le message général passe super bien : «  S’autoriser à être soi même, oser, se libérer de ses entraves et de celles que les autres nous imposent, revisité par cette tranche de vie originale tournoyant autour des cheveux gris et du regard qu’on leur porte en société ». Le langage est fluide et captivant, personnellement j’ai apprécié cette lecture dans l’ensemble, pas de tournures de phrases et réflexions faciles, déjà vues ou clichées, merci! Pour ma part mon attention s’est aussi portée sur la fixation de l’auteure face au regard des autres et des hommes surtout, sur elle et sur les femmes en général. C’est plutôt de ça qu’il faudrait arriver à s’affranchir pour gagner plus de liberté et de légèreté dans nos vies :) En résumé, un témoignage de l’auteure que j’ai apprécié, une contribution au monde pour tenter de faire évoluer certains esprits fermés mais aussi et surtout, contribuer à changer le regard si dur des femmes sur elles-mêmes. Léger mais intéressant même si au 3/4 du livre j’avais l’impression d’avoir fait le tour et que trouvais un soupçon malaisant la pointe de narcissisme enveloppant certains passages. Mais je relativise mes propos vu le monde dans lequel baigne l’auteure, sois l’univers de la mode où l’apparence est à l’avant plan. Le message général passe super bien : «  S’autoriser à être soi même, oser, se libérer de ses entraves et de celles que les autres nous imposent, revisité par cette tranche de vie originale tournoyant autour des cheveux gris et du regard qu’on leur porte en société ». Le langage est fluide et captivant, personnellement j’ai apprécié cette lecture dans l’ensemble, pas de tournures de phrases et réflexions faciles, déjà vues ou clichées, merci! Pour ma part mon attention s’est aussi portée sur la fixation de l’auteure face au regard des autres et des hommes surtout, sur elle et sur les femmes en général. C’est plutôt de ça qu’il faudrait arriver à s’affranchir pour gagner plus de liberté et de légèreté dans nos vies :) En résumé, un témoignage de l’auteure que j’ai apprécié, une contribution au monde pour tenter de faire évoluer certains esprits fermés mais aussi et surtout, contribuer à...
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  • MademoiselleBouquine 16/12/2019
    Sophie a 53 ans, elle est loin d'être vieille, elle le sait. Malgré ça, elle doit déjà lutter pour ne pas paraître négligée, dépassée, à la traîne. Religieusement, régulièrement, elle teint ses cheveux déjà très blancs d'un brun foncé. Rater une teinture ? Un drame. Sophie travaille dans le journalisme, dans la mode, des milieux où paraître apprêté est une exigence si évidente qu'elle n'est jamais explicite. L'idée même de laisser tomber, ou du moins de relâcher un peu la pression ? Certainement pas. Un jour, Sophie croise une apparition. Une femme entre deux âges, qu'on pourrait encore qualifier de jeune femme tant elle irradie l'énergie, la volonté, la détermination. Une femme aux splendides cheveux blancs qui lui tombent jusqu'au creux des reins. Pour Sophie, c'est un déclic. Elle aussi veut être cette naïade aux cheveux immaculés, elle aussi aspire à cette forme de vérité, elle aussi veut se lancer le défi de s'offrir au jugement de la société avec une chevelure non-conforme, une chevelure de vieille dame, voire de sorcière pour les plus malveillants. La facilité, ce serait de tout couper, de teindre les quelques centimètres restants, d'en finir avec cette transition. Mais Sophie tient à ses cheveux longs, Sophie aime le romanesque, Sophie veut vivre cette expérience dans sa totalité. Alors elle choisit, mi-effrayée, mi-survoltée, de laisser lentement ses cheveux pousser, centimètre par centimètre, révélant chaque mois un peu plus de blancheur. Une coupe à la Agnès Varda. Un choix qui pourrait n'être que cosmétique, mais qui l'englobe entièrement, la désigne comme une marginale, une bizarre, une vieille. C'est dur de tenir bon. La tentation est forte. Il suffirait d'un simple petit rendez-vous, et hop, retour dans le monde des gens bien comme il faut. Mais c'est beau, aussi. Sophie se redécouvre. Elle reçoit des commentaires de toutes sortes, la plupart interloqués, certains franchement agressifs, de plus en plus d'admiratifs. Elle comprend que ce qui se joue ne relève pas seulement de la sphère de son coiffeur ou de ses conquêtes amoureuses. Ce qu'elle combat, l'air de rien, petit à petit, c'est l'idée selon laquelle une femme qui cesse de vouloir adhérer à une certaine vision de la beauté a atteint sa date de péremption. L'idée qu'il vaut mieux mentir pour plaire que s'abandonner à être. L'idée qu'il ne tient qu'à elle de réinventer la beauté qu'elle souhaite arborer. Une Apparition est un drôle de petit livre, qui ne plaira sans doute pas à tous. Son ton est indéfinissable, à la fois autobiographie assumée, avec une plume qui a tout du romanesque, et une réflexion qui pourrait faire l'objet d'un essai à part entière. Objet hybride, texte court, fulgurant, il est à sa manière une transition lui-même, un flux de conscience, la description d'une transformation. Le lecteur ou la lectrice devient témoin d'une odyssée intérieure, tour à tour ému par certaines pensées toutes simples, amusé par les conversations piquantes de Sophie et de son entourage, ou blasé par les réflexions superficielles de certains. C'est un roman qui s'adresse aux femmes, aux jeunes filles, aux hommes qui les regardent, aux yeux qui les jugent, aux poètes qui s'ignorent, aux individualités encore en quête d'elles-mêmes, à ceux qui osent se transformer. Il ne prétend pas être davantage qu'un témoignage, une contribution, une voix singulière. Et malgré tout ça, grâce à tout ça, Une Apparition offre tellement, tellement plus qu'une simple histoire de cheveux. Le mot de la fin, je le laisse à Agnès Varda et à ses merveilleux cheveux bicolores, elle-même citée par Sophie Fontanel dans son livre : "[Les cheveux blancs], ça fait dire aux autres des phrases bizarres. Et il ne faut pas répondre, juste se réjouir. C'est seulement ce qu'on n'explique pas qui donne de l'imagination."Sophie a 53 ans, elle est loin d'être vieille, elle le sait. Malgré ça, elle doit déjà lutter pour ne pas paraître négligée, dépassée, à la traîne. Religieusement, régulièrement, elle teint ses cheveux déjà très blancs d'un brun foncé. Rater une teinture ? Un drame. Sophie travaille dans le journalisme, dans la mode, des milieux où paraître apprêté est une exigence si évidente qu'elle n'est jamais explicite. L'idée même de laisser tomber, ou du moins de relâcher un peu la pression ? Certainement pas. Un jour, Sophie croise une apparition. Une femme entre deux âges, qu'on pourrait encore qualifier de jeune femme tant elle irradie l'énergie, la volonté, la détermination. Une femme aux splendides cheveux blancs qui lui tombent jusqu'au creux des reins. Pour Sophie, c'est un déclic. Elle aussi veut être cette naïade aux cheveux immaculés, elle aussi aspire à cette forme de vérité, elle aussi veut se lancer le défi de s'offrir au jugement de la société avec une chevelure non-conforme, une chevelure de vieille dame, voire de sorcière pour les plus malveillants. La facilité, ce serait de tout couper, de teindre les quelques centimètres restants, d'en finir avec cette transition. Mais Sophie tient à ses cheveux longs, Sophie aime le...
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  • Jmlyr 22/09/2018
    J'ai pile l'âge de l'auteure, avec pour le moment juste les tempes grisonnantes, et j'avoue que je n'avais pas suivi l'évolution cendrée nacrée de la chevelure de Sophie Fontanel sur Instagram, ni le tapage qui l'accompagnait... et pour cause, je ne vais pas sur Instagram. Par contre, comme toutes les femmes, je me suis posé la question des teintures ou non pour les cheveux. Ce livre a un fort pouvoir déculpabilisant pour celles qui n'oseraient pas rester au naturel, et obéiraient aux diktats de la mode, voire des hommes. Je suis persuadée qu'avant de chercher à plaire aux autres, il faut d'abord se plaire à soi-même. Et que si certaines se sentent belles avec leurs cheveux blancs, d'autres pas du tout ; le tout est de se sentir libre et bien dans sa peau, heu, dans sa tête !!! Alors, l'essayer n'est pas forcément l'adopter. Je verrai. Mais je connais une femme de 54 ans qui a une magnifique chevelure gris-blanc, qui lui va à merveille, avec ses yeux clairs, et elle a toujours l'air d'une adolescente !!! Une autre qui a vite repris les teintures car elle paraissait des années en plus. Il me semble que cela dépend aussi de la couleur des yeux, de la carnation, de tout un ensemble. Le tout est peut-être de ne pas laisser quiconque décider à notre place .J'ai pile l'âge de l'auteure, avec pour le moment juste les tempes grisonnantes, et j'avoue que je n'avais pas suivi l'évolution cendrée nacrée de la chevelure de Sophie Fontanel sur Instagram, ni le tapage qui l'accompagnait... et pour cause, je ne vais pas sur Instagram. Par contre, comme toutes les femmes, je me suis posé la question des teintures ou non pour les cheveux. Ce livre a un fort pouvoir déculpabilisant pour celles qui n'oseraient pas rester au naturel, et obéiraient aux diktats de la mode, voire des hommes. Je suis persuadée qu'avant de chercher à plaire aux autres, il faut d'abord se plaire à soi-même. Et que si certaines se sentent belles avec leurs cheveux blancs, d'autres pas du tout ; le tout est de se sentir libre et bien dans sa peau, heu, dans sa tête !!! Alors, l'essayer n'est pas forcément l'adopter. Je verrai. Mais je connais une femme de 54 ans qui a une magnifique chevelure gris-blanc, qui lui va à merveille, avec ses yeux clairs, et elle a toujours l'air d'une adolescente !!! Une autre qui a vite repris les teintures car elle paraissait des années en plus. Il me semble que cela dépend aussi de la couleur des...
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