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Une journée d'Ivan Denissovitch
Jean Cathala (traduit par), Lucia Cathala (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 03/12/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Une journée d'Ivan Denissovitch

Jean Cathala (traduit par), Lucia Cathala (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 03/12/2015
« L’ouvrage fit l’effet d’une bombe car il révélait au grand jour l’existence des camps staliniens. » Le Monde.

Prisonnier depuis huit ans dans un camp de travaux forcés en Asie centrale sous le régime stalinien, Ivan Denissovitch Choukhov, petit homme bon et débrouillard, est un zek, un détenu...

Prisonnier depuis huit ans dans un camp de travaux forcés en Asie centrale sous le régime stalinien, Ivan Denissovitch Choukhov, petit homme bon et débrouillard, est un zek, un détenu dans le langage administratif soviétique. Harcelé par ses bourreaux, le froid et la faim, il s’efforce de survivre avec dignité....

Prisonnier depuis huit ans dans un camp de travaux forcés en Asie centrale sous le régime stalinien, Ivan Denissovitch Choukhov, petit homme bon et débrouillard, est un zek, un détenu dans le langage administratif soviétique. Harcelé par ses bourreaux, le froid et la faim, il s’efforce de survivre avec dignité. Alexandre Soljenitsyne nous plonge dans le quotidien d’une victime des camps de travail, et c’est toute l’horreur de cet univers « hors la vie » qui nous saute au visage.
En 1962, avec ce texte inoubliable écrit en deux mois dans une langue vive, truculente et lyrique, Soljenitsyne et le monde du goulag entraient en littérature.

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EAN : 9782221191781
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221191781
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Apache 29/03/2024
    Une journée au goulag. Je suis surprise par l'ironie, la dérision qui donnent tant de lumière à ce récit sombre par nature. Yvan Le Zeck est un stratège qui calcule par le menu, chaque geste, chaque mot, susceptibles de rendre plus supportable un quotidien qui ne l'est pas. Un petit bijou terrible et magnifique.
  • BillDOE 21/03/2024
    ... Car l’époque se prête à lire ou relire Soljenitsyne ! Plongée l’espace d’une journée dans le petit monde carcéral du goulag, Ivan Denissovitch nous raconte la journée type d’un condamné. Parce qu’il a écrit des mots ou tenu des propos qui sont jugés inconvenables aux idées du parti, ou eu une attitude anti patriotique, il en prend pour dix ans de bagne dans la plus clémente des sentences. C’est la règle dans ce pays rongé par le soviétisme, défécation d’un communisme qui vous veut du bien. En général, quand une idéologie religieuse ou politique vous veut du bien ou agit en tant que tel, à l’arrivée vous perdez une part non négligeable de vos libertés individuelles. Alexandre Soljenitsyne écrit « Une journée d’Ivan Denissovitch » en 1962. Il profite de la « déstalinisation » du pays par Khrouchtchev pour le faire publier. Il y met néanmoins les formes. Il ne faut par heurter la sensibilité du polit bureau. C’est écrit dans le langage du moujik à dessein de toucher un large public et peut-être de montrer des bagnards au bord de l’analphabétisme : qui les plaindrait ? ça permet aussi au pouvoir de montrer les risques d’une trop forte contestation et que l’on ne badine pas avec la doctrine du parti... Ça n’en rend que la lecture plus rugueuse et mal grès l’horreur qui règne dans ces camps de concentration ou de « rééducation », on sent parfois l’auteur avoir un certain sens de la dérision tant certaines situations sont désespérées. Il y a une pointe glacée d’humour, de sarcasme. Une journée suffit car elles se suivent et se ressemblent toutes, amenant chacune sa pierre à l’édifice du malheur de toute cette communauté de victimes du soviétisme. « Une journée d’Ivan Denissovitch » est une raison suffisamment argumentée pour que l’Ukraine écrase l’envahisseur mafioso-soviétique et que la démocratie l’emporte sur l’hégémonie des extrémismes, sur l’aliénation d’un dictateur. Traduction de Lucia et Jean Cathala. Editions Robert Laffont, Pavillon Poche, 226 pages. ... Car l’époque se prête à lire ou relire Soljenitsyne ! Plongée l’espace d’une journée dans le petit monde carcéral du goulag, Ivan Denissovitch nous raconte la journée type d’un condamné. Parce qu’il a écrit des mots ou tenu des propos qui sont jugés inconvenables aux idées du parti, ou eu une attitude anti patriotique, il en prend pour dix ans de bagne dans la plus clémente des sentences. C’est la règle dans ce pays rongé par le soviétisme, défécation d’un communisme qui vous veut du bien. En général, quand une idéologie religieuse ou politique vous veut du bien ou agit en tant que tel, à l’arrivée vous perdez une part non négligeable de vos libertés individuelles. Alexandre Soljenitsyne écrit « Une journée d’Ivan Denissovitch » en 1962. Il profite de la « déstalinisation » du pays par Khrouchtchev pour le faire publier. Il y met néanmoins les formes. Il ne faut par heurter la sensibilité du polit bureau. C’est écrit dans le langage du moujik à dessein de toucher un large public et peut-être de montrer des bagnards au bord de l’analphabétisme : qui les plaindrait ? ça permet aussi au pouvoir de montrer les risques d’une trop forte contestation...
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  • HerbeRouge77 20/03/2024
    Plus qu’un roman, ce livre est un reportage, où l’on suit pas à pas un homme dans un camp de travail en Sibérie, un des fameux goulags. L’auteur sait de quoi il parle, il a été emprisonné dans l’un de ces camps pendant huit ans. A noter que j’ai lu l’édition de 1963 de ce livre, et qu’il s’agit là donc de la version censurée par l’édition française de l’époque. Un livre à lire si l’on s’intéresse un peu à l’histoire, et si possible dans sa version non censurée.
  • Lixka 04/03/2024
    Bonjour et bienvenue à toi cher camarade zek, J'espère que tu as passé une sacrée nuit parce qu'on a du travail pour toi aujourd'hui (et ne t'inquiète surtout pas, on t'en trouvera bien pour tous les autres jours de ta peine). C'est aussi dans ton intérêt d'avoir remis tous tes effets personnels au bureau des entrée à ton arrivée, sinon tu gagnes un passe-droit pour le mitard. Au programme nous te proposons ( et "proposons" vaut un "ordonnons" en URSS) : Lever à cinq heures et appel dans la cours. (On se fiche que t'aies mis tes valienki sur le poêle. Tu sautes de ta wagonka et tu rappliques pieds nus s'il le faut, mais tu rappliques fissa. ) Ensuite, à moins qu'il fasse en dessous de -40° (et n'y compte pas trop car même le thermomètre est trafiqué), tu travailleras jusqu'au soir. Parmi les activités qui peuvent t'être suggérées par ton brigadier : maçonnerie à base d'outils primaires pour t'auto-enfermer dans notre superbe goulag; entretien des machines et si vraiment tu t'écharpes au travail on t'enverra à la paneterie ou au bureau de distribution des colis. Au menu aujourd'hui (et certainement pour le reste de ta vie) : Kacha de sorgho au déjeuner. Délicieuse soupe à base d'eau et d'arrête de poisson au diner. Pain (entre 200g et 400g selon l'humeur du cuisinier). Une petite astuce : si tu dois être malade aujourd'hui, alors sois malade dès le matin ! Parce que des grippés à l'infirmerie, on en accepte que deux par jour sur tout le camp. PS : On t'a condamné à 10 ans de travaux forcés mais ta peine peut être rallongée de manière aléatoire et inexpliquée, alors ce sera la surprise. ~~ Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre, c'est de pouvoir suivre toutes les petites stratégies mises en place par les détenus afin de rendre leur existence plus supportable. On accompagne Choukhov qui rivalise d'ingéniosité pour optimiser au mieux son temps et s'accorder un maximum de menus plaisirs, sans jamais oublier son prochain. Que ce soit pour obtenir du tabac, transporter une cuillère, dérober une lame, se faire un peu d'argent... Choukhov ne tarit jamais d'astuce. On partage avec tendresse le plaisir qu'il ressent alors qu'il déguste un minuscule bout de pain sécurisé dans la doublure de son lit. L'immersion dans ce goulag m'a été très instructive et "agréable". Je dirais que Soljenitsyne a réussi à brosser un portrait touchant de l'atmosphère solidaire entre les détenus. Malgré l'horreur qu'ils ont vécu, ces personnages restent pour la plupart profondément humains, s'accrochent avec espoir et pragmatisme à ce qui leur reste sans sombrer dans la cruauté ou l'égoïsme. Bonjour et bienvenue à toi cher camarade zek, J'espère que tu as passé une sacrée nuit parce qu'on a du travail pour toi aujourd'hui (et ne t'inquiète surtout pas, on t'en trouvera bien pour tous les autres jours de ta peine). C'est aussi dans ton intérêt d'avoir remis tous tes effets personnels au bureau des entrée à ton arrivée, sinon tu gagnes un passe-droit pour le mitard. Au programme nous te proposons ( et "proposons" vaut un "ordonnons" en URSS) : Lever à cinq heures et appel dans la cours. (On se fiche que t'aies mis tes valienki sur le poêle. Tu sautes de ta wagonka et tu rappliques pieds nus s'il le faut, mais tu rappliques fissa. ) Ensuite, à moins qu'il fasse en dessous de -40° (et n'y compte pas trop car même le thermomètre est trafiqué), tu travailleras jusqu'au soir. Parmi les activités qui peuvent t'être suggérées par ton brigadier : maçonnerie à base d'outils primaires pour t'auto-enfermer dans notre superbe goulag; entretien des machines et si vraiment tu t'écharpes au travail on t'enverra à la paneterie ou au bureau de distribution des colis. Au menu aujourd'hui (et certainement pour le reste de ta vie) : Kacha...
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  • Pixie-Flore 01/03/2024
    Alexandre Soljenitsyne a été prisonnier dans un camp du Goulag, camp de travail pénitentiaire russe, pendant 8 ans. Cette expérience peu réjouissante, il en témoigne dans ce roman. On y suit toute une journée dans le camp à travers les yeux du personnage d'Ivan Denissovitch. Les petites joies, les souffrances, ce qui compte alors dans la vie d'un prisonnier, etc, toutes les conditions de vie y sont décrites avec un langage spontané et un regard lucide. C'est assez redondant mais l'intérêt est là. On y découvre les combines de survie, des réflexions sur l'humain, une culture également. Quelques passages m'ont plus marqué que d'autres. C'est une lecture qui dénonce un régime, des conditions de détention, mais qui permet également de relativiser sur ce qui compte dans la vie.
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