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World Trade Center, 47e étage
Date de parution : 05/09/2002
Éditeurs :
Robert Laffont

World Trade Center, 47e étage

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Date de parution : 05/09/2002

Minute par minute, la catastrophe du 11 septembre racontée de l'intérieur par l'un des rares Français qui l'ait vécue: un document d'un réalisme saisissant.

Bruno Dellinger a quarante ans. Il dirige une société dont les bureaux étaient installés au 47e étage de la tour n°1 du World Trade Center. Lui et ses trois employés...

Bruno Dellinger a quarante ans. Il dirige une société dont les bureaux étaient installés au 47e étage de la tour n°1 du World Trade Center. Lui et ses trois employés commençaient leur journée de travail quand le Boeing d'American Airlines est venu s'écraser sur le haut de la tour. Il...

Bruno Dellinger a quarante ans. Il dirige une société dont les bureaux étaient installés au 47e étage de la tour n°1 du World Trade Center. Lui et ses trois employés commençaient leur journée de travail quand le Boeing d'American Airlines est venu s'écraser sur le haut de la tour. Il raconte ici, avec un rare sens du détail, les événements qui ont bouleversé sa vie et changé la face du monde. De l'impact à aujourd'hui, en passant par son évacuation in extremis et les semaines de psychose qui ont suivi, il déroule le film du chaos.Avec franchise et émotion, il ne cache rien de ses réactions pendant et après le drame, de ses traumatismes, du climat de psychose qui a envahi la ville. Il raconte comment le 11 septembre a modifié non seulement le cours des choses mais aussi leur sens, s'interroge sur la façon de surmonter un tel choc, de se reconstruire quand tout un monde s'écroule. À la lumière de l'épreuve qu'il a traversée, Bruno Dellinger dresse un portrait contrasté et sensible de ce pays extraordinaire, cette Amérique où il a choisi de vivre depuis une dizaine d'années. Il porte un regard lucide sur New York, cette ville exigeante et parfois impitoyable pour le jeune immigrant qu'il fut, mais dont la folle énergie a permis à ses habitants de surmonter l'épreuve qu'ils ont subie. Avec le recul, il analyse aussi les réactions du monde face à l'Amérique meurtrie et la riposte militaire en Afghanistan.Un an après le choc, un ouvrage essentiel, d'une grande qualité littéraire, témoin d'une émotion encore intacte en chacun de nous.

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EAN : 9782221097878
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221097878
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vavsmile 03/10/2022
    Vraiment très intéressant d’avoir le points de vue de quelqu’un qui a vécu les attentats du 11 septembre 2001 a l’intérieur de l’une des tours jumelles. Ce livre est touchant et on vit le malheur comme si on l’avais vécu. Je trouve quand même le récit un peu long.
  • Livresque78 30/09/2021
    J’ai profité du 20ème anniversaire de ce drame pour lire le témoignage de Bruno Dellinger, ce Français expatrié à New York dont la société était située au 47ème étage de la tour 1. Ce 11 septembre 2001 venait d’arriver dans ces locaux qu’il aimait tant lorsque le premier avion s’est encastré dans la tour, quelques étages au dessus de lui. Il nous livre un témoignage minute par minute de ce jour qui a bouleversé sa vie à jamais. Difficile d’imaginer ce qu’ont pu endurer les victimes et les familles de cette horreur qui a marqué en direct le monde entier, autant d’années plus tard nous nous souvenons tous de ce que nous faisions ce jour là, à l’instant où les avions ont frappé les tours. Nous avons pleuré la mort de toutes ces âmes que pourtant nous ne connaissions pas, découvrir le ressenti de cet homme qui a vécu l’horreur de l’intérieur est certes déstabilisant et toujours aussi incompréhensible mais aussi très émouvant et nécessaire afin de ne pas oublier...
  • Manika 17/06/2020
    Ce texte se découpe en 4 parties : la première raconte minute après minute l'attentat, l'incompréhension de ce qui se passe, l'évacuation, la panique, la poussière, les cris, les odeurs... ce n'est pas la plus interessante. Dans les 3 autres parties, Bruno Dellinger raconte sa reconstruction mentale, mais aussi celle de son entreprise, la presse en charge de ses employés, la bagarre avec les assurances, les clients, les services informatiques et autres. Les abus des uns et des autres, les coups bas, et la solidarité. C'est un beau témoignage de résilience mais aussi un texte social et politique qui donne un autre regard sur l'Amérique que celui des journalistes.
  • shirley230173 02/03/2020
    Témoignage poignant et terrifiant de cette maudite journée du 11 septembre 2001 et des mois qui suivirent. On comprend un peu mieux l'atmosphère vécue par les survivants new-yorkais. On a eu tendance à nous montrer, à nous Européens, l'Amérique forte solidaire et qui se relève très vite d'une telle catastrophe... Ici, on comprend que ce n'est pas tout à fait la réalité, qu'il a fallu des mois (si pas des années) à ceux qui ont vécu ce drame pour ressortir de chez eux et respirer à nouveau l'air de Manhattan, d'oser aller jeter un oeil au chaos laissé sur le site du WTC. J'ai aimé aussi l'approche faite de la vision américaine et européenne, des différences culturelles, de l'attachement de cette homme qui a réalisé son rêve américain et qui en une seconde a tout perdu... mais qui continue à croire en l'Amérique, qui ne s'est pas laissé aller à son désespoir et pourtant Dieu sait qu'il aurait eu toutes les raisons du monde, et qui a relevé la tête et s'est battu pour tout reconstruire, sa vie son entreprise ... D'autre part, j'ai une vision toute particulière aussi du fait d'avoir été au-dessus des tours en septembre 2000 et y être retournée visiter le Mémorial, les magnifiques bassins remplaçant les anciennes tours et avoir été à nouveau au dessus des nouvelles tours cette année, je n'imagine que mieux encore l'horreur que cela a dû être pour tous ces gens... Je garderai à l'esprit cette phrase : "DUM VESTA SUPEREST, BENE EST" (tant que la vie perdure tout va bien ).Témoignage poignant et terrifiant de cette maudite journée du 11 septembre 2001 et des mois qui suivirent. On comprend un peu mieux l'atmosphère vécue par les survivants new-yorkais. On a eu tendance à nous montrer, à nous Européens, l'Amérique forte solidaire et qui se relève très vite d'une telle catastrophe... Ici, on comprend que ce n'est pas tout à fait la réalité, qu'il a fallu des mois (si pas des années) à ceux qui ont vécu ce drame pour ressortir de chez eux et respirer à nouveau l'air de Manhattan, d'oser aller jeter un oeil au chaos laissé sur le site du WTC. J'ai aimé aussi l'approche faite de la vision américaine et européenne, des différences culturelles, de l'attachement de cette homme qui a réalisé son rêve américain et qui en une seconde a tout perdu... mais qui continue à croire en l'Amérique, qui ne s'est pas laissé aller à son désespoir et pourtant Dieu sait qu'il aurait eu toutes les raisons du monde, et qui a relevé la tête et s'est battu pour tout reconstruire, sa vie son entreprise ... D'autre part, j'ai une vision toute particulière aussi du fait d'avoir été au-dessus des tours en septembre 2000 et...
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  • Faura 30/09/2018
    Un témoignage de plus sur le 11 septembre 2001? Oui Identique aux autres? Non Parce que Bruno Dellinger, Français expatrié et chef d’entreprise, n’a pas été tué dans les attentats, parce que physiquement il allait plutôt bien. Mais parce que les informations qu’il délivre dans ce récit, sur une année environ, sont celles du rescapé. L’un de ceux qui étaient dans la Tour numéro un, qui a entendu l’impact et qui est descendu par les escaliers depuis le 47ème étage. Il a pu sortir de la tour, il a pu se réfugier dans une banque après l’effondrement de la Tour deux et le nuage de fumée qui a tout envahi. Mais parce que le stress post-traumatique a été très important et que cela, les médias n’en ont pas beaucoup parlé. L’horreur s’était abattue sur New-York, le nombre de morts était considérable, alors les vivants ont été quelque peu oubliés. C’est le récit haletant de cette journée effroyable, celui de l’indicible, de l’impossibilité à mettre des mots sur ce qui s’est passé. Bruno Dellinger croit tout d’abord à un accident. Tout s’enchaîne, les deux tours touchées, puis le Pentagone. Sur une cinquantaine de pages, on visualise à nouveau les images répétées en boucle dans le monde entier. Mais le reste du livre, c’est le lent travail de reconstruction psychique que raconte Bruno Dellinger, le travail de reconstruction de sa société aussi. C’est sa tendresse pour cette Amérique si différente de l’Europe, où seul l’individu compte, mais où il doit s’en sortir seul aussi : trouver des bureaux, reconstituer ses fichiers clients, acheter des fournitures. L’élan de compassion s’arrête où le business reprend ses droits : tu veux reprendre ton activité professionnelle ? Tu vas devoir payer deux ou trois fois le prix d’avant!!! Mais c’est aussi une façon de survivre et de permettre à ses deux employés de surmonter aussi leurs souffrances, il faut continuer à avancer, même quand on préférerait rester dans l’hébétude. Il nous raconte aussi sa terreur d’ouvrir son courrier, à cause de l’anthrax (j’avais oublié ces atteintes dans le mois qui a suivi la tragédie), son impression d’être seul parmi la foule, l’incompréhension des médecins, jusqu’à celle, bénévole dans un grouoe de soutien, qui va enfin l’écouter et lui permettre de confier enfin ses angoisses. L’auteur nous livre ses réflexions sur la politique américaine du début des années 2000, sur son hégémonie. Facile de le lire avec 17 ans de recul et de constater que le récit était étrangement prémonitoire... C’est un récit forcément touchant, mais sans pathos, un document que j’aurais aimé lire plus tôt. Et surtout, j’aimerais savoir si Bruno Dellinger a toujours cette phrase notée sur son Palm : « Dum vita superest, bene est! » (Tant que la vie perdure, tout va bien! Casanova). A découvrir absolument, pour avoir une vision de l’intérieur, avec le recul des années écoulées. lirelanuitoupas.wordpress.com Un témoignage de plus sur le 11 septembre 2001? Oui Identique aux autres? Non Parce que Bruno Dellinger, Français expatrié et chef d’entreprise, n’a pas été tué dans les attentats, parce que physiquement il allait plutôt bien. Mais parce que les informations qu’il délivre dans ce récit, sur une année environ, sont celles du rescapé. L’un de ceux qui étaient dans la Tour numéro un, qui a entendu l’impact et qui est descendu par les escaliers depuis le 47ème étage. Il a pu sortir de la tour, il a pu se réfugier dans une banque après l’effondrement de la Tour deux et le nuage de fumée qui a tout envahi. Mais parce que le stress post-traumatique a été très important et que cela, les médias n’en ont pas beaucoup parlé. L’horreur s’était abattue sur New-York, le nombre de morts était considérable, alors les vivants ont été quelque peu oubliés. C’est le récit haletant de cette journée effroyable, celui de l’indicible, de l’impossibilité à mettre des mots sur ce qui s’est passé. Bruno Dellinger croit tout d’abord à un accident. Tout s’enchaîne, les deux tours touchées, puis le Pentagone. Sur une cinquantaine de pages, on visualise à nouveau les images répétées en boucle...
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